3 jours d'itinérance dans le Haut-Jura - Le lynx intrépide
Belvédère Roche Bernard
Belvédère Roche Bernard - Lilian Menetrier
Morbier

3 jours d'itinérance dans le Haut-Jura - Le lynx intrépide

Faune et flore
Histoire et patrimoine
Naturel
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Partez pour une aventure inédite de 3 jours de randonnée itinérante dans le Haut-Jura, spécialement conçue pour les groupes de 4 à 10 personnes (mais ça fonctionne aussi très bien si vous n’êtes que 2 !). 

Cette randonnée est une véritable immersion au cœur du Parc naturel régional du Haut-Jura avec sa nature préservée, ses paysages à couper le souffle et ses traditions authentiques. Suivez les chemins balisés qui mènent à quelques-uns des sites les plus iconiques. Des lacs glaciaires de Bellefontaine, des Mortes ou des Rousses aux forêts d’épicéas comme celle du Risoux en passant par les sommets frontaliers et les villages stations comme Bellefontaine, Bois-d’Amont, Les Rousses ou Morbier. Profitez d’une aventure unique, alliant randonnée, découvertes du patrimoine, échanges avec les artisans et producteurs du terroir.

Ce parcours relie les villages emblématiques de Morez, Bellefontaine, Bois-d’Amont et Les Rousses, tout en surplombant le magnifique lac des Rousses et en offrant des perspectives spectaculaires sur les crêtes du Risoux et du Mont Fier. Vous sillonnerez la forêt du Risoux, célèbre pour son atmosphère si particulière et pour sa faune et sa flore protégé par un APPB. Les passages par le Jura Suisse, sommet du Noirmont ou Creux du Croue assurent des panoramas incroyables et les lacs glaciaires procurent une touche de fraîcheur parfaite en été. 

Pour profiter pleinement de votre aventure itinérante de trois jours et pour les amateurs de tranquillité et d’authenticité, privilégier le début du printemps ou l’automne qui permettent de découvrir les paysages sous un autre jour, avec parfois encore quelques traces de l’hiver, mais surtout une ambiance unique et ressourçante.


Les 37 patrimoines à découvrir

  • Lacs et Rivières

    Etang de Morbier

    Le plan d'eau des Bruyères est un petit lac aménagé, situé à proximité de la piscine et du camping. La pêche est autorisée en saison pour la truite, le blanc, le brochet, la carpe, la perche, le sandre, le black-bass et la tanche. Elle est gérée par une association. 

    Dans le village de Morbier, à moins d’un kilomètre de cet étang, vous pourrez également découvrir l’église Saint Michel qui conserve de nombreuses traces du passé horloger de Morbier qui est, grâce à la famille Mayet, le lieu de naissance de l’horloge comtoise.
    Avant 1789 on dénombrait à Morbier plus de 500 forgerons-cloutiers. Sachant cela, on explique mieux l’évolution rapide de notre industrie vers l’horlogerie puis ensuite vers la lunetterie et autres…. Ici, il apparaît nécessaire de préciser que l’horlogerie n’a pas été inventée à Morbier.

    Déjà depuis des siècles, d’habiles artisans étrangers construisaient des horloges sur commande et sur mesures, qui constituaient des pièces uniques. Les frères MAYET, originaires de Savoie, émigrés vers 1650 dans la région pour fuir les persécutions calvinistes, possédaient des connaissances solides en horlogerie. Installés à Morbier, ils entreprennent la fabrication d’horloges simples, robustes, en y apportant de constantes améliorations, comme l’échappement, de leur invention. Dès 1675, ils mettent au point le système du balancier. Cette horloge se vendra bientôt partout sous le nom de COMTOISE DE MORBIER, d’où sa qualification de « Berceau de l’horlogerie ».

    A découvrir dans l’église : l'horloge géante comtoise. En extérieur : la méridienne et l’horloge à trois cadrans. 
  • Église de Morbier
    Église de Morbier - PNRHJ / Roman Charpentier
    Histoire et Patrimoine

    Église de Morbier

    L’horloge de l’église, datant de 1840, est «une horloge à triple quart qui indique le cours de la lune dans une petite boule bi-colore placée au-dessus du cadran principal. Le tracé de l’équation solaire fut gravé sur la façade de l’église en 1842 par Pierre Claude Paget. Ce système sera abandonné avec les chemins de fer qui nécessiteront l’usage d’un temps universel» (M.P. Renaud, 2006).
  • Morbier
    Morbier - PNRHJ / Gilles Prost
    Histoire et Patrimoine

    Le morbier

    Fabriqué aujourd’hui essentiellement en ateliers de fromageries, les fruitières, le morbier est, à l’origine, un fromage fermier ne nécessitant que peu de lait (60 kg). En son milieu, la fine couche noire distingue sa pâte onctueuse. Certains voient dans cette strie une tentative de copier le bleu de Septmoncel, très recherché à l’époque; d’autres expliquent que, le caillé fabriqué alors deux fois par jour, était protégé des insectes par cette couche de suie aux vertus naturellement protectrices.
  • Vue depuis balcon des Crottes
    Vue depuis balcon des Crottes - PNRHJ / Roman Chapentier
    Point de vue

    Le balcon des Crottes

    Le panorama ici est partagé entre trois entités au caractère marqué : les paysages agricoles du bas de la vallée de Bellefontaine, les espaces urbains et industriels de Morez et des bords de la Bienne, et enfin les masses boisées du Risoux et des reliefs surplombant Morez. (François Wattellier/ Oxalis / ARCADE)
  • Les trois Commères
    Les trois Commères - PNRHJ / Nina Verjus
    Milieux naturels

    Les trois Commères

    Aujourd’hui site d’escalade reconnu, l’ensemble de ces trois monolithes de calcaire dur témoigne de l’érosion qui s’exerce sur les roches mises à nu, due aux alternances de précipitations, de gel et de dégel depuis des milliers d’années.
  • Pic épeiche
    Pic épeiche - Fabrice Croset
    Faune

    Le Pic épeiche

    C’est l’espèce de pic la plus commune en Europe. Dans les forêts du Jura, ce petit pic bigarré gros comme un moineau, creuse sa loge essentiellement dans les feuillus. Quand il l’abandonnera, elle pourra être réutilisée par de nombreuses espèces comme la Chevêchette d’Europe ou l’Etourneau sansonnet.
  • Point de vue de Roche Devant
    Point de vue de Roche Devant - Gérard Gerbod
    Point de vue

    Point de vue de la Roche Devant

    «Le belvédère de la Roche Devant présente une ambiance presque méridionale avec ses roches affleurantes, sa pelouse sèche et une exposition longue au soleil… Il offre un point de vue sur le plateau et la forêt du Risoux, situés en face, mais aussi une vision transversale de la vallée de Bellefontaine depuis le village jusqu’à la Cluse de Morez, en passant par les gorges de l’Évalude. La mosaïque de prés et de boisements qui occupe la vallée semble être peu à peu recouverte par les boisements déferlant du Risoux. Cette impression est particulièrement sensible au sud du village de Bellefontaine.» F. Wattellier
  • Bellefontaine
    Bellefontaine - Gérard Gerbod
    Histoire et Patrimoine

    Bellefontaine

    Ce village tient son nom des années 1630. La Franche-Comté, encore indépendante, subit les passages ravageant des hordes germaniques et françaises. Les habitants des villages voisins prennent alors l’habitude de monter à ce village perché, pour y trouver des sources non contaminées. Belle-fontaine fut ainsi nommé au sens de la «bonne fontaine», «bonne eau».
  • Point de vue du Sacré Coeur
    Point de vue du Sacré Coeur - N.VERJUS
    Point de vue

    Point de vue du Sacré Coeur

    «Situé sur l’arrondi de l’une des petites collines formées par les dépôts morainiques, la statue de la Vierge domine la houle d’herbages et de boisements qui descend vers la cluse de Morez, au sud-ouest. Le visiteur se trouve ici dans l’intimité de ce paysage agricole, au milieu des pâturages et des arbres». F. Wattellier
  • Airelle des marais
    Airelle des marais - PNRHJ / Léo Poudré
    Flore

    L'Airelle des marais et le Solitaire

    De la famille des myrtilles, elle se développe sur les tourbières «bombées», légèrement acides. Ses baies sont moins sucrées que celles de la myrtille. C’est la plante hôte du solitaire, un beau papillon jaune dont les chenilles se nourrissent de l’Airelle des marais.
  • Droséra
    Droséra - PNRHJ / Léo Poudré
    Flore

    Droséra à feuilles rondes

    Cette petite plante carnivore possède des cils recouverts d’une glu. Quand un insecte se pose sur la plante, il se retrouve «collé» et ne peut plus s’échapper. La feuille piège se replie alors doucement sur sa proie, et sécrète des sucs digestifs qui la digèrent. Cette adaptation permet à la plante de se procurer des apports complémentaires dans ce milieu où les racines peinent à trouver suffisamment de nourriture. Son autre nom est rossolis, ce qui signifie «rosée du soleil».
  • Sapin au premier plan, épicéas dans le fond
    Sapin au premier plan, épicéas dans le fond - PNRHJ - F. Jeanparis
    Flore

    Sapin ou épicéa

    Connaissiez-vous les différences? La silhouette de l’épicéa est triangulaire, et celle du sapin trapézoïdal, avec une cime plus aplatie. L’écorce de l’épicéa est brune, avec de fines écailles, alors que celle du sapin est plus grise et forme avec le temps de grandes écailles. Les cônes de l’épicéa pendent et tombent entiers au sol, tandis que ceux du sapin se dressent sur leur base puis se décomposent sur l’arbre. Dernier détail flagrant: les aiguilles de l’épicéa sont implantées hérissés tout autour du rameau, alors que les aiguilles de sapin sont disposées soigneusement à plat de chaque côté. Facilement façonnable et rapide à sécher mais vulnérable aux parasites et cassant, le bois de sapin est surtout utilisé pour la construction et la menuiserie. Brillant, plus blanc et plus souple, le bois d’épicéa est utilisé en lutherie.
  • Vue sur les lacs des Mortes et de Bellefontaine
    Vue sur les lacs des Mortes et de Bellefontaine - Jack Carrot
    Point de vue

    Point de vue depuis Roche Bernard

    Comme d’autres tourbières jurassiennes, celles des lacs des Mortes et de Bellefontaine témoignent du glacier qui couvrait le Jura il y a vingt mille ans et qui a laissé des moraines aux fonds imperméables. Ces dépressions imperméables se sont remplies d’eau stagnante, et ont été peuplés de végétaux. Sur le sol meuble des tourbières, quelques plantes particulièrement adaptées peuvent croître (Canneberge, Andromède, Linaigrette, Drosera …).
  • Pré-bois
    Pré-bois - PNRHJ - F. Jeanparis
    Milieux naturels

    Mi-pré, mi-bois

    Le «pré-bois» est un paysage intimement lié à l’activité humaine, caractérisée par une gestion mixte, pastorale et sylvicole. Entre économie forestière et production pastorale, les prés-bois ne cessent d’évoluer au gré du type d’exploitation en offrant un paysage en perpétuel changement. Le reboisement dû à l’abandon agricole en zone de montagne représente un enjeu fort de maintien d’un paysage considéré comme emblématique.
  • Faune

    Chaux Sèche

    La forêt du Risoux compte plusieurs clairières ; Chaux Sèche en constitue un exemple remarquable. Elle se compose d’une pelouse au relief très tourmenté par des buttes et des dolines. Ces variations topographiques diversifient les milieux et augmentent la biodiversité.

    L’intérêt botanique de ce site est tout à fait remarquable puisqu’on y rencontre plusieurs espèces rares en Franche-Comté, tels que la nigritelle, aussi appelée orchis vanille en raison du léger parfum qu’elle dégage. La richesse floristique de Chaux Sèche et ses groupements de dalles calcaires sont favorables à l’épanouissement de papillons rares. Enfin, la transition entre la clairière et la forêt, sous forme de prés-bois, constitue un milieu propice aux oiseaux d’altitude tels que le venturon montagnard et la chevêchette d’Europe.
  • Arbre mort
    Arbre mort - PNRHJ - F. Jeanparis
    Milieux naturels

    De la vie dans les arbres morts

    Un arbre mort, encore sur pied ou au sol, sert de nourriture et d’habitat à de nombreuses espèces animales et végétales. Oiseaux, mammifères, batraciens, reptiles et notamment les insectes les utilisent pour s’y réfugier, se nourrir, stocker leur nourriture, nicher… Mousses, lichens et champignons trouvent ce cadavre végétal très favorable pour leur développement. L’intervention de ces espèces est essentielle au processus de décomposition de l’arbre. La présence des arbres morts dans une forêt est naturelle et bénéfique pour sa biodiversité.
  • Pastoralisme et Agriculture

    Les murets

    Les murets de pierre sèche font partie intégrante des paysages et du patrimoine du Haut-Jura. Cette région était par le passé essentiellement vouée à l’agriculture pastorale. Héritier des défrichements tardifs, le paysage est constitué de grands espaces où alternent pâturages, forêts et champs cultivés. Aux XVIIème et XVIIIème siècles, on remplaça les clôtures faites de bois par des murets de pierres afin d’économiser le bois, qui se raréfiait dangereusement, ce qui permettait aussi d’épierrer les sols. Les murets servaient à séparer les parcelles et à contenir le bétail. Mais depuis une soixantaine d’années, de nombreux murs ne sont plus entretenus, les rares exceptions étant dues à la vigilance des communes ou des particuliers.
  • Savoir-faire

    La boissellerie

    La boissellerie est une activité artisanale consistant en la fabrication de boîtes en bois. L’activité du boisselier est cependant plus large puisqu’elle s’est étendue à divers récipients et ustensiles de bois servant au ménage et à la ferme, mais aussi à d’autres objets comme les jouets en bois.

    La boissellerie est très active dans plusieurs régions rurales et boisées de France, particulièrement dans le Jura. L’existence de la boissellerie du Haut-Jura est documentée depuis le début du XVIème siècle. Le boisselier travaille essentiellement l’épicéa, mais aussi le frêne et parfois le hêtre, ou encore l’érable comme au Canada.

    Les ateliers jurassiens fabriquaient des récipients de taille diverses, les seilles ou seillons (cuves et seaux, pour la traite du bétail par exemple), des barattes et des moules à beurre, des boîtes à pharmacie et des cabinets d’horloges comtoise, ou encore des tavaillons.

    A la fin du XIXème siècle, s’est développée la fabrication de boîtes pour les fromages de type Camembert, qui permettaient un transport plus aisé des ces aliments fragiles, ce qui a favorisé leur diffusion. Au milieu des années 1960, le carton directement imprimable et plus neutre (odeur, hygiène) a remplacé peu à peu le bois. Aujourd’hui certains fromages traditionnels comme le Mont d’Or, l’Époisses en Bourgogne ou le Pont-l’Évêque en Normandie restent commercialisés dans une boîte en bois. On utilise plus spécifiquement le terme de "sanglier" pour l’artisan qui fabrique les sangles des Mont d’Or à partir de lamelles d’épicéa.

    Pour s’adapter à l’époque moderne, les boisseliers d’aujourd’hui, après avoir un temps fabriqué des skis, proposent aujourd’hui des jouets et des éléments de petit décoration. Vous pourrez visiter le Musée de la Boissellerie à Bois d’Amont pour découvrir ce savoir-faire.
  • Histoire et Patrimoine

    Le clocher de Bois d’Amont

    Il existe une grande diversité de clochers à travers l’Europe, mais les clochers francs-comtois se distinguent par leur forme particulière : le dôme à impériale, apparu au XVIIème siècle. Inspiré des clochers florentins des XIVème et XVème siècles, sa forme est courbe, à quatre faces, et il est surmonté du traditionnel globe, de la croix et du coq. La couverture est souvent composée de tuiles vernissées, excepté dans le Haut-Jura, froid et enneigé, où les tuiles sont en métal ou en tavaillons. Le véritable essor du clocher à dôme à impériale fait suite à la guerre de Dix Ans, qui a vu de nombreux édifices religieux détruits, puis reconstruits.

    L’enthousiasme provoqué par sa forme originale en a fait un symbole de l’architecture religieuse comtoise. Il existe 664 clochers à dôme à impériale en Franche-Comté. Tous respectent les critères du dôme à impériale à quatre faces, sauf un, celui de Bois d’Amont, dont le dôme à impériale est totalement cylindrique.

    Le clocher de Bois d’Amont abrite trois cloches, fondues entre 1838 et 1901, Virginie (462kg), Marie Immaculée (903 kg) et Marie-Marguerite (1500 kg).
  • Histoire et Patrimoine

    Les tavaillons

    Les tavaillons sont des petites planchettes en bois qui recouvrent traditionnellement la cheminée, le toit et les murs des habitations jurassiennes. Ils sont apparus dans le Jura vers le début du XVIIème siècle. Ils remplacent les ancelles, qui étaient des planchettes maintenues à l’aide de lourdes pierres. Les tavaillons étaient taillés durant les longues journées d’hiver, embaumant la pièce d’une bonne odeur de résine. Ils sont fabriqués en épicéa, qui est un bois facile à fendre. La finesse du tavaillon est un gage de qualité car il sèche plus rapidement. Mais dès que l’état des routes a permis le transport aisé de marchandises, les tavaillons ont été remplacés pas la tuile ou la tôle, qui avaient l’avantage de ne pas brûler en cas d’incendie. Pourtant, ce matériau a de nombreuses qualités : il est léger, très isolant, et surtout il ne nécessite aucun entretien.
  • Site classé

    Le Noirmont, site fédéral de protection de la faune

    Depuis 1971, le massif du Noirmont constitue une zone de refuge pour les mammifères et les oiseaux sur une surface de 37km². Plusieurs espèces rares et menacées sont ici présentes dans les forêts profondes et sauvages, en particulier le Grand Tétras. Ce site est aussi un abri pour de nombreux ongulés (chamois, cerfs, …) et leurs prédateurs comme le lynx.

    La grande majorité de ces espèces est très sensible aux dérangements. Surpris par une présence humaine inhabituelle dans leur espace vital, ils ont un réflexe : la fuite. Il est donc essentiel que vous restiez sur les chemins balisés et autorisés lors de votre balade.
  • Géologie

    Le Creux du Croue

    "Creux du Croue" est une redondance entre un mot français et un patois signifiant le creux du creux.

    Curiosité géologique, il est l’une des seules véritables combes entièrement fermée du Haut-Jura. A l’origine, le site était une montagne "normale", mais le ruissellement de l’eau s’écoulant en direction du lac l’a petit à petit creusé jusqu’à créer cette immense dépression. Au fond de cette vallée se trouve aujourd’hui une cabane de berger dont la solitude n’a rien à envier aux Appalaches, au Tyrol et autres terres de légendes.
  • Histoire et Patrimoine

    Le téléski du Noirmont

    A l’époque où ont été construites les remontées mécaniques du Noirmont, un téléski posait problème à l’administration des douanes suisses. Son départ était sur le sol français mais son arrivée en terroir helvétique. Il fut alors exigé d’installer un bouton stop au passage de la frontière pour permettre aux douanier d’arrêter à tout moment les remontées mécaniques et d’effectuer des contrôles d’identité. En effet, ces pistes entre France et Suisse étaient des moyens idéaux pour faire transiter des marchandises illégales.
  • Histoire et Patrimoine

    L’arrivée du ski dans le Haut-Jura

    Le Haut-Jura est un pays de neige. C’est d’abord par nécessité de continuer à se déplacer durant l’hiver que furent inventés ce que nous appelons aujourd’hui les sports d’hiver. Les premiers skis durent conçus il y a des milliers d’années dans les contrées froides et éternellement gelées de Sibérie ou de Norvège. Ils assuraient à leur possesseurs une supériorité sur la neige face au gibier et aux ennemis. Les skis furent adoptés en France très tardivement. La première paire de ski jurassienne fut apportée par un officier russe qui voulait gravir la Dôle. Très impressionné, le maire des Rousses encouragea les facteurs, les médecins, les gendarmes et les douaniers à adopter cette innovation. Ainsi est née la passion jurassienne pour le ski. Aujourd’hui, de nombreux jurassiens s’illustrent dans cette discipline qui contribue à l’économie touristique du Haut-Jura.
  • Histoire et Patrimoine

    Les Contrebandiers

    La proximité de la frontière a toujours encouragé et favorisé les trafics en tout genre. Et aux Rousses, les contrebandiers étaient nombreux. Certains pratiquaient cette activité en traversant le Noirmont à pied alors que d’autres se contentaient de faire transiter la marchandise à travers les maisons disposées sur la frontière. "Les passées" des contrebandiers allaient d’un simple sac de sucre à des bijoux ou des soieries.

    Lors du dernier conflit mondial, la Suisse a déployé un appareil défensif tout au long de ses frontières. Ces lignes antichars furent appelées Toblerone en raison de leur ressemblance avec la confiserie suisse du même nom. Mais la nature reprend toujours ses droits et aujourd’hui certains de ces barrages antichars abritent des espèces animales et végétales rares été protégées.
  • Histoire et Patrimoine

    La maison du 509, route du Noirmont

    La maison du 509, route du Noirmont permet de découvrir une façade entièrement en tôle, typique du Haut-jura. Il est courant dans tout le Haut-Jura de recouvrir sa façade sud-ouest d’un revêtement isolant et imperméable, car ce côté de la maison est exposé aux éléments. Le soleil, les vents d’ouest dominants qui apportent la pluie battante et la neige, les variations de température importantes, toutes ces conditions climatiques concourent à abimer plus rapidement cette façade et à provoquer des infiltrations. Les enduits de chaux et de ciment n’étant pas suffisants, on recouvre donc de bois (tavaillons) ou de métal les façades exposées.
  • Vue sur la Dôle
    Vue sur la Dôle - PNRHJ - F. Jeanparis
    Histoire et Patrimoine

    Vue sur la Dôle

    Le sommet de la Dôle, culminant à 1677 m d’altitude, se distingue aisément par l’énorme dôme situé à son sommet. Il s’agit d’un radar, protégé des intempéries, destiné à l’aviation de l’aéroport de Genève qui se situe au pied des Montagnes du Jura.

    D’autres équipements au sommet font également de la Dôle une station météorologique de Météo Suisse et un  centre de télécommunications important (télévision, radio …). Une table d'orientation complète les équipements pour les nombreux randonneurs qui effectuent son ascension pour bénéficier de son exceptionnel panorama.
  • Vue depuis l'ancienne Redoute- PNRHJ / G.PROST
    Vue depuis l'ancienne Redoute- PNRHJ / G.PROST - G.PROST
    Histoire et Patrimoine

    La Grande Redoute

    Ce petit emplacement défensif situé à l'extérieur du fort servait à protéger les soldats se trouvant hors de la ligne de défense principale. 
    Construite en mai 1815 sous le régime Napoléonien, la grande redoute est la seule des 5 redoutes prévues autour du village des Rousses qui a été achevée. Elle servit pour une bataille en juillet 1815, opposant 600 français à 12 000 Autrichiens. Une partie du village fut détruite.
  • Le Fort des Rousses
    Le Fort des Rousses - PNRHJ - F. Jeanparis
    Histoire et Patrimoine

    Le Fort des Rousses

    Le village des Rousses, dont l'emplacement géographique avait une valeur stratégique militaire importante, fut retenu dès 1800 par Napoléon Bonaparte. L'invasion des troupes autrichiennes en 1814 poussa à la fortification du village et, en 1841, la construction du fort fut votée et financée par le gouvernement. Le Fort des Rousses fut érigé de 1843 à 1862, et armé en 1868. Il devient alors l'un des plus vastes ensembles bastionnés français pouvant accueillir 3500 hommes et 2000 chevaux, avec 50 000 m2 de salles voutées, des kilomètres de galeries souterraines, 2,2 km de remparts... Il servit de camps d'entraînement à de nombreux régiments et de dépôt militaire jusqu'en 1973, où il est transformé en Camp d'Entraînement pour Commando (C.E.C.). Les militaires quittent le Fort des Rousses en 1997 avec la réorganisation des armées, il est alors reconverti en lieu d'activités (accrobranche, cave d'affinage à visiter...) et ouvert au public.
  • Histoire et Patrimoine

    La bataille des Rousses

    Au printemps 1815, pendant la période dite des "Cents Jours", les puissances européennes alliées décident d’envahir à nouveau la France. Napoléon Ier organise rapidement une nouvelle armée et le colonel Christin reçoit l’ordre de fortifier les Rousses. Il est prévu de construire cinq redoutes, mais une seule sera terminée. Les troupes stationnées aux Rousses comptent alors un demi-millier d’hommes.

    Dans la nuit du 1er juillet, les soldats de l’avant-poste français stationnés à la Cure aperçoivent des feux de bivouacs en bas des pentes de la Dôle. Ce sont sept bataillons autrichiens sous les ordres du général Foelseis (4000 hommes environ) qui ont reçu l’ordre de forcer les passages du Jura. Les soldats français préviennent les habitants, qui s’enfuient en hâte vers les forêts.

    Vers 5 heures du matin, les colonnes d’autrichiens arrivent à la Cure. Les soldats français tirent quelques coups de feu, puis se réfugient aux Rousses, et attendent les Autrichiens devant la redoute, où ils se battent au sabre et à la baïonnette.

    Voyant l’ennemi affluer, les français se retranchent dans la redoute, que les autrichiens tentent de prendre d’assaut par trois fois, sans succès. Lassés, ils partent en direction du village pour se restaurer. Les français profitent de cette inattention pour les attaquer, un certain nombre d’autrichiens, trop occupés à piller les maisons, payent de leur vie leur convoitise. Surpris un instant, l’ennemi reforme ses rangs et la bataille éclate de nouveau.

    A midi, l’artillerie ennemie, qui avait été retardée par la côte de Nyon, arrive, et la fusillade s’engage. Voyant que l’attaque frontale est inutile, l’armée autrichienne prend la redoute à revers, et les français sortent de la redoute pour contrer ce mouvement. Le général Foelseis lance alors toute sa cavalerie sur ces troupes à découvert, et fait de nombreux dégâts. Les survivants, qui risquent d’être encerclés, prennent la décision d’abandonner la redoute et de fuir en direction de Morez.

    La bataille des Rousses est la dernière des batailles de l’Empire, et Napoléon Ier se livre aux anglais le 15 juillet 1815.
  • PNRHJ / G.PROST
    PNRHJ / G.PROST - G.PROST
    Histoire et Patrimoine

    La Cure, poste-frontière

    230 kilomètres de frontières séparent (ou relient) l'Arc jurassien français de la Suisse. Le long de cette frontière, les fluxs migratoires, les allers et venues quotidiens des frontaliers sont une des composantes de la "culture frontalière". Propriété de l'État, la douane fut construite en 1933 par l'architecte Jacques Duboin. (source: PNRHJ - Collection patrimoine)
  • Histoire et Patrimoine

    La principauté d’Arbézie

    Après la guerre de 1870, deux propriétaires profitèrent de la confusion pour tirer avantage d’une maison construite à cheval sur la frontière. C’est au lieu-dit de La Cure (commune des Rousses) que se trouve cette maison insolite. En effet, deux entrées permettent d’accéder à la salle de restaurant : un côté français et un côté suisse qui débouchent dans la salle de la brasserie. Comme vous n’êtes pas passés par la douane vous n’êtes ni tout à fait en Suisse, ni tout à fait en France, vous êtes en "Arbézie". Ce lieu accueillit d’ailleurs plusieurs chefs d’état et fut le repère de Paul-Émile Victor durant de nombreuses années.
  • Faune

    Quizz des fourmis

    Avez-vous été attentif le long de ce sentier? Sauriez-vous répondre aux questions suivantes ?

    1) Combien trouve-t-on d’espèces de fourmis dans le Jura ?

    2) Qu’est-ce qui relie le thorax à l’abdomen ?

    3) De quoi est composé la fourmilière ?

    4)  Quels sont les deux moyens de défense des fourmis ?

    5) Quelle partie de la fleur mange la fourmi ?

    6) Quels sont les différentes castes des fourmis ?

    7) A quoi sert le prince ?

    8)  La fourmi, avant sa naissance, est-elle dans le ventre de la reine ou dans un œuf ?


    Réponses:
    1- 60 espèces sont présentes dans le Jura. 2- le pétiole. 3- de brindilles, de terre et d’aiguilles de sapins. 4- leurs mandibules et l’acide formique. 5- le nectar. 6- la reine, le prince et les ouvrières.
    7- à féconder la princesse qui devient ainsi une reine après l’accouplement. 8- La fourmi est dans un œuf pondu par la reine.
  • Faune

    Classification des fourmis

    Les fourmis font parties de la classe des insectes. En effet, elles possèdent 6 pattes, un corps découpé en 3 parties (tête, abdomen, thorax), 2 antennes et 2 mandibules.

    Il existe 12000 espèces de fourmis dans le monde entier. 213 espèces sont présentes en France et 60 dans notre Jura.

    Les fourmis sont les animaux les plus nombreux sur Terre. On estime qu’il y a environ 10 millions de milliards d’individus vivants…. (10 000 000 000 000 000 000)

    Observation : Vous pouvez apercevoir une fourmilière à droite du chemin avant l'intersection.
  • Tedi BASMAJI
    Tedi BASMAJI - GTJ / Tedi BASMAJI
    Histoire et Patrimoine

    Les loges, fermes d'été familiales

    Les loges, ou fermes d'été, apparaissent au 18ème siècle sous une période de pression démographique et de succès du commerce de fromage. C'est un habitat minimaliste, accueillant la famille exploitante pendant l'été, composé d'une écurie, d'une cuisine et d'une chambre. La traite se fait sur place dans l'écurie, et le lait est acheminé chaque jour à la fruitière du village, organisée en coopérative. (source : Caue39).
    Grand nombre d'entre elles ont disparu par manque d'entretien à la suite des vagues successives de déprise agricole dès le début du 20ème siècle. Elles retrouvent aujourd'hui un regain d'intérêt pour le patrimoine qu'elles constituent, comme petites résidences secondaires ou comme  lieu d'accueil touristique à l'image de la Loge à Ponard.
  • Petit muret délimitant une parcelle
    Petit muret délimitant une parcelle - PNRHJ - F. Jeanparis
    Histoire et Patrimoine

    Muret et murger

    Ce ne sont pas les pierres qui manquent dans le sol jurassien. Minant le terrain et défavorisant une production optimale d'herbe pour l'alimentation du bétail, les exploitants agricoles leurs livrent une guerre depuis toujours. Tirant parti de cette abondance de matériaux, ils ont utilisé les pierres présentes sur leur terrain pour délimiter les parcelles et parfois créer des enclos pour les troupeaux, par des murets plus ou moins sophistiqués, mais toujours pleins de charme. Vous observerez également des gros amas de pierres au milieu des champs. Appelés murgers, ou murgiers, les pierres ont été rassemblées au même point car il n'y avait pas de nécessité de créer des murets.
    De ce travail manuel colossal d'autrefois, est né tout un ensemble de micro-systèmes, repères dans le paysage rural et riches en biodiversité (micro faune, rongeurs, insectes, flore...) qu'il convient de conserver.
  • Histoire et Patrimoine

    Morez

    Nichée à 702 mètres d’altitude, Morez possède les avantages d’une ville mais aussi le calme et la douceur que lui confère la nature environnante. Sa particularité est d’être une ville à la montagne. Traversée par la rivière Bienne et entourée d’un écrin de verdure, Morez offre un cadre de vie privilégié et un terrain de jeux aux amateurs de sports de plein air, avec des circuits de randonnée à pied, à vélo et des spots de via ferrata et d’escalade. Au 15ème siècle, toutes les Communes du Haut-Jura étaient peuplées depuis longtemps, alors que Morez, situé  dans ce qu’on appelait la “Combe Noire” selon la tradition, dormait encore, ignorée, déserte, dans son décor sauvage de forêts et de rochers, traversée par la Bienne. C’est au début du 16ème siècle que commence réellement l’histoire de Morez. Nichée au cœur de la montagne, Morez doit sa naissance principalement à l’idée d’utiliser la force de l’eau qui s’écoule dans le lit de la Bienne. Elle fera fonctionner d’abord des moulins à grains et plus tard des forges, des clouteries et des scieries. Au milieu du 17ème siècle apparaît l’industrie de l’horlogerie monumentale et comtoise qui jouera un rôle économique important pour la région. Dès le 18ème siècle, arrive l’émaillerie à côté de ces nombreuses industries déjà variées à Morez. Cette technique servait à habiller les cadrans des horloges comtoises. Au cours du 19ème siècle le travail du métal se diversifie, la lunetterie fait son apparition. Morez devient le centre mondial de la lunetterie et exporte ses lunettes aux quatre coins du monde. Aujourd’hui, Morez est toujours la capitale de la lunetterie française, reconnue par la qualité de son savoir-faire, l’ingéniosité et la créativité de ses lunetiers. A découvrir, le Musée de la Lunette, la Maison de l’Émail, le circuit de découverte du patrimoine industriel.

Description

JOUR 1 : De Morbier à Bois d’Amont

20 km | 750 D+

Votre randonnée débute à Morbier, village du fromage éponyme, avec un sentier qui s’élève progressivement en ligne de crête, offrant rapidement de belles vues sur la cluse de Morez et la combe de Bellefontaine : belvédères du Balcon des Crottes et de Roche Devant. En traversant Bellefontaine, vous aurez l’occasion de découvrir l’artisanat local : pierres précieuses et horloges comtoises.

Après avoir traversé le village vous grimperez les contreforts du massif forestier du Risoux pour atteindre le belvédère de la Roche Bernard, surplombant le site des lacs d’altitude de Bellefontaine et des Mortes, véritables joyaux naturels nichés au cœur du Jura. Ces plans d’eau, entourés de forêts et de prairies, offrent des paysages paisibles. Admirez les tourbières, écosystèmes uniques et fragiles, où la végétation spécifique témoigne d’un environnement préservé et d’une biodiversité exceptionnelle.

Le parcours se poursuit à travers la mystérieuse forêt du Risoux. Ce massif forestier, l’une des plus grandes pessières (forêt d’épicéas) d’Europe, présente par son étendue, son altitude et la diversité des milieux naturels, une valeur biologique considérable. Réputée pour la qualité de ses épicéas, en particulier les bois de résonnance prisés des luthiers, cette forêt est le refuge de l’emblématique Grand-Tétras. Son accès est réglementé par un Arrêté Préfectoral de Protection de Biotope (APPB). Arrivé à l’extrémité de la forêt, le belvédère de la Roche du Creux domine le village étape de Bois d’Amont, l’un des quatre villages de la Station des Rousses, situé à la frontière suisse. Ce village de montagne, à l’ambiance authentique, se distingue par le clocher très spécifique de son église. Vous y apprécierez le charme typique et l’accueil chaleureux de cette commune jurassienne.

Vous avez également la possibilité de passer un jour supplémentaire sur Bois-d’Amont afin de visiter le musée de la Boissellerie, ou de profiter d’une balade en Suisse. 

Pour passer un bon séjour, pensez à réserver votre hébergement :

Morbier :

Bellefontaine :

Bois-d'Amont :

JOUR 2 : De Bois d’Amont aux Rousses

23.2 km | 845 D+ 

Cette étape vous entraîne à la découverte des crêtes frontalières entre la France et la Suisse. 

En poursuivant votre chemin, vous grimpez sur les « Petits Plats » (bienvenue en Suisse !) ou de nombreuses loges et chalets (fromageries d’alpages) parsèment ces pâturages d’altitude, témoignage d’une activité pastorale vivace. Vous atteignez ensuite le Creux du Croue, formation géologique singulière située en zone frontalière. Cet amphithéâtre naturel abrite de paisibles alpages. Le fond de la combe est composé d’une zone de tourbière et d’une bergerie. Si l’endroit mérite à coup sûr d’être découvert, il demande surtout à être protégé.

Vous poursuivez ensuite vers le Noirmont, sommet emblématique du Jura franco-suisse. Il domine toute la région et offre un panorama saisissant sur les massifs forestiers du Haut-Jura français au nord, le lac Léman et la majestueuse chaîne des Alpes au sud. 

La descente vers Les Rousses vous dévoilera le lac des Rousses, un lac d’altitude entouré de tourbières et de forêts, propice à la découverte de la faune et de la flore typiques des montagnes du Jura. Curiosité insolite, le lac des Rousses donne naissance à l’Orbe, seule rivière du Jura dont les eaux rejoindront le Rhin puis la Mer du Nord.

Votre étape s’achève aux Rousses, village animé et cœur de la station, où vous pourrez profiter du site et découvrir le fort.

Tout au long de votre parcours, les pâturages s'étendent de part et d’autre de la frontière, foulés par les troupeaux de vaches qui produisent des fromages de tradition : Morbier, Comté, Gruyère, tomme… Ces spécialités laitières, nourries de l’herbe d'alpages, illustrent un terroir commun et un savoir-faire transmis de génération en génération, au-delà des frontières.

Vous avez également la possibilité de passer un jour de plus pour visiter le Fort des Rousses et ses impressionnantes caves d’affinage à Comté, vous lancer à la découverte des souterrains ou depuis la tour du Commando Games, ou profiter d’une baignade ou d’une sortie paddle au Lac des Rousses

Il est également possible de faire des randonnées en boucle grâce à l’application jura-outdoor sur le secteur et aux alentours. 

Pour passer un bon séjour, pensez à réserver votre hébergement :

JOUR 3 : Des Rousses à Morbier

16.6 km | 466 D+

Le troisième et dernier jour de votre randonnée débute doucement aux Rousses, où l'air pur des montagnes du Jura vous invite à prendre votre temps. En quittant ce village de caractère, le sentier s’élève tranquillement sur le versant méridional de la forêt du Risoux, offrant une mise en jambes progressive.

Rapidement, vous atteignez le belvédère de Roche Blanche offrant une vue imprenable sur le massif de la Dôle et le Mont Fier. La randonnée se poursuit vers le Gros Crétêt (1300 m) avant de débuter la descente vers la Roche Brûlée et son point de vue sur la ville de Morez, nichée au creux de la vallée. Une forte pente entre falaises et forêts vous permet de rejoindre rapidement la cité lunetière. 

Ville et métiers d’arts marquée par son riche passé industriel dans l’horlogerie, l’émaillerie et la lunetterie, Morez et son Musée de la Lunette classé « musée de France » retrace l’histoire locale et mondiale de la lunette, à travers une collection unique de montures et d’instruments optiques. Ce lieu met en valeur le savoir-faire des artisans moréziens et l’évolution des techniques au fil des siècles. 

La dernière portion vous mène à Morbier, où se termine cette étape riche en contrastes et en découvertes. Et pourquoi ne pas en profiter pour découvrir le tronçon le plus spectaculaire de la Ligne des Hirondelles entre Morez et Morbier ? 

Les deux communes ne sont distantes que de 1500 m à vol d’oiseau, mais pour franchir la dénivellation de 125 m qui les sépare, il faut 5 km de voie ferrée, cinq viaducs, 1.18 km de tunnels, dont l’un en « cercle complet » (ou en fer à cheval).

Il est également possible de faire une randonnée supplémentaire sur place grâce à l’application jura-outdoor.

Pour passer un bon séjour, pensez à réserver votre hébergement :

  • Départ : Morez
  • Arrivée : Morez
  • Communes traversées : Morbier, Bellefontaine, Bois-d'Amont, Les Rousses et Hauts de Bienne

Météo


Profil altimétrique


Zones de sensibilité environnementale

Le long de votre itinéraire, vous allez traverser des zones de sensibilité liées à la présence d’une espèce ou d’un milieu particulier. Dans ces zones, un comportement adapté permet de contribuer à leur préservation. Pour plus d’informations détaillées, des fiches spécifiques sont accessibles pour chaque zone.

Grand tétras

Le Grand Tétras est une espèce emblématique des forêts de montagnes françaises. Son apparence et son comportement font de lui un oiseau très atypique. Pouvoir l’observer relève d’un vrai défi, tant cet oiseau est discret, mais s’avère être un souvenir mémorable.

En hiver, son activité est réduite au minimum. Il passe la quasi-totalité de la journée perché dans un arbre et consomme uniquement des aiguilles de sapin. Une nourriture très peu énergétique. Cette période est critique pour sa survie. Un oiseau subissant un dérangement régulier va puiser dans ses maigres réserves et finir par en subir les conséquences. Sa sensibilité à la prédation aura augmenté, ou bien il dépérira simplement à cause du manque d’énergie. Une autre période critique prend place du printemps au début de l’été avec la couvaison. Si la poule est surprise plusieurs fois, elle va abandonner le nid et laisser ses poussins seuls, sans protection. La survie des jeunes étant déjà très faible naturellement, ce phénomène accentue, d’autant plus, ce risque de mortalité chez les jeunes oiseaux.

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Grand tétras en période de nidification sont principalement les pratiques sportives terrestres comme la randonnée, le ski, le VTT.
Domaines d'activités concernés :
Manifestation sportive, Terrestre
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuindéc.
Contact :
Parc naturel régional du Haut-Jura
29 Le Village
39310 Lajoux
03 84 34 12 30
www.parc-haut-jura.fr

Arrêté préfectoral de protection des biotopes des Forêts d’altitude du Haut-Jura

 Ces zonages réglementaires sont mis en place pour garantir le maintien de ces forêts représentant l’habitat de nombreuses espèces protégées du massif : Grand Tétras, Gélinotte des bois, Petites chouettes de Montagne, Lynx d’Europe etc…

La réglementation concerne principalement la période du 15 décembre au 30 juin et organise / limite la fréquentation / les activités au sein de ces forêts.

Respecter cette réglementation c’est participer à la protection de ces formidables forêts, et peut être la chance d’observer l’une de ces espèces emblématiques.



Domaines d'activités concernés :
Terrestre
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuindéc.
Contact :

Parc naturel régional du Haut-Jura
29 Le Village
39310 Lajoux
03 84 34 12 30
www.parc-haut-jura.fr/


Recommandations

  • Place de parking le long de la nationale ou Parking entre le camping et la piscine.
  • Cette randonnée est accessible d’avril à novembre et l’hiver selon le niveau d’enneigement. Elle offre de nombreuses possibilités d’hébergement. Les feux sont interdits sur l’ensemble du département du Jura.
  • Le bivouac est interdit dans les forêts du Risoux, du Massacre, de la Haute-Joux, du Bois de Ban-Arobiers et de la Combe Noire, puisqu’il s’agit de zones protégées par des Arrêtés Préfectoraux de Protection de Biotope (APPB) ainsi que sur le territoire suisse.
  • Possibilité d’ajouter 3 jours de randonnée en étoile ou une suggestion de visite depuis le village étape.
  • Chiens de protection en période estivale.

Avant de partir, nous vous conseillons de lire la rubrique Conseils aux randonneurs, de vous équiper convenablement, de prendre de quoi vous ravitailler, de consulter la météo et de prendre un téléphone chargé. Dans tous les cas, ne surestimez pas vos forces.

Dans le Jura, les randonnées empruntent des chemins et sentiers dans des propriétés privées qui peuvent également servir à d’autres activités. Merci de respecter les lieux en restant sur les sentiers balisés et en respectant les autres usagers (randonneurs, vététistes, cavaliers, mais aussi exploitants forestiers, vignerons, bergers…).

Le Jura est un département nature et sauvage, merci de respecter l’environnement dans lequel vous évoluez : Ne jetez aucun détritus, ne faites pas de feu, ne cueillez pas les fleurs sauvages. Respectez la tranquillité du bétail et de la faune sauvage en restant éloigné des troupeaux, en tenant votre chien en laisse et en refermant les barrières derrière vous. Renseignez-vous sur les zones de protection de biotope, réserves naturelles ou zones Natura 2000 dans lesquelles des restrictions sont applicables.

En cas de météo défavorable (vigilance météo orange ou rouge, vent important, forte pluie…), de travaux forestiers (abattage, débardage…), de travaux sur les sentiers (réfection de sentier, débroussaillage…) ou de zones de chasse en cours ou battue pour votre sécurité, sachez renoncer et faire demi-tour.

En cas d’urgence, composez le 112 (numero d’urgence européen), 15 (samu) ou le 18 (pompier).

Boucles Échappée Jurassienne

Lieux de renseignement

Office de tourisme de la Station des Rousses

495 rue Pasteur, 39220 LES ROUSSES

https://www.lesrousses.com/infos@lesrousses.com03 84 60 02 55

Office de Tourisme Haut-Jura Arcade Communauté

Place Jean Jaurès BP 80106, 39403 HAUTS DE BIENNE

https://www.haut-jura.com/fr/tourisme@haut-jura.com03 84 33 08 73

Accès routiers et parkings

Accessible depuis les gares de Morez, Morbier et La Cure.

Depuis la Gare de Morbier, place de parking le long de la nationale ou Parking entre le camping et la piscine.

Stationnement :

Parking de la gare de Morbier

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