
GRP Tour de la Haute Bienne
Les 50 patrimoines à découvrir
 - Pic épeiche - Fabrice Croset Faune- Le Pic épeicheC’est l’espèce de pic la plus commune en Europe. Dans les forêts du Jura, ce petit pic bigarré gros comme un moineau, creuse sa loge essentiellement dans les feuillus. Quand il l’abandonnera, elle pourra être réutilisée par de nombreuses espèces comme la Chevêchette d’Europe ou l’Etourneau sansonnet.
 - Airelle des marais - PNRHJ / Léo Poudré Flore- L'Airelle des marais et le SolitaireDe la famille des myrtilles, elle se développe sur les tourbières «bombées», légèrement acides. Ses baies sont moins sucrées que celles de la myrtille. C’est la plante hôte du solitaire, un beau papillon jaune dont les chenilles se nourrissent de l’Airelle des marais.
 - Droséra - PNRHJ / Léo Poudré Flore- Droséra à feuilles rondesCette petite plante carnivore possède des cils recouverts d’une glu. Quand un insecte se pose sur la plante, il se retrouve «collé» et ne peut plus s’échapper. La feuille piège se replie alors doucement sur sa proie, et sécrète des sucs digestifs qui la digèrent. Cette adaptation permet à la plante de se procurer des apports complémentaires dans ce milieu où les racines peinent à trouver suffisamment de nourriture. Son autre nom est rossolis, ce qui signifie «rosée du soleil».
 - Vue sur les lacs des Mortes et de Bellefontaine - Jack Carrot Point de vue- Point de vue depuis Roche BernardComme d’autres tourbières jurassiennes, celles des lacs des Mortes et de Bellefontaine témoignent du glacier qui couvrait le Jura il y a vingt mille ans et qui a laissé des moraines aux fonds imperméables. Ces dépressions imperméables se sont remplies d’eau stagnante, et ont été peuplés de végétaux. Sur le sol meuble des tourbières, quelques plantes particulièrement adaptées peuvent croître (Canneberge, Andromède, Linaigrette, Drosera …).
 - Point de vue de Roche Devant - Gérard Gerbod Point de vue- Point de vue de la Roche Devant«Le belvédère de la Roche Devant présente une ambiance presque méridionale avec ses roches affleurantes, sa pelouse sèche et une exposition longue au soleil… Il offre un point de vue sur le plateau et la forêt du Risoux, situés en face, mais aussi une vision transversale de la vallée de Bellefontaine depuis le village jusqu’à la Cluse de Morez, en passant par les gorges de l’Évalude. La mosaïque de prés et de boisements qui occupe la vallée semble être peu à peu recouverte par les boisements déferlant du Risoux. Cette impression est particulièrement sensible au sud du village de Bellefontaine.» F. Wattellier
 - Bellefontaine - Gérard Gerbod Histoire et Patrimoine- BellefontaineCe village tient son nom des années 1630. La Franche-Comté, encore indépendante, subit les passages ravageant des hordes germaniques et françaises. Les habitants des villages voisins prennent alors l’habitude de monter à ce village perché, pour y trouver des sources non contaminées. Belle-fontaine fut ainsi nommé au sens de la «bonne fontaine», «bonne eau».
 - Point de vue du Sacré Coeur - N.VERJUS Point de vue- Point de vue du Sacré Coeur«Situé sur l’arrondi de l’une des petites collines formées par les dépôts morainiques, la statue de la Vierge domine la houle d’herbages et de boisements qui descend vers la cluse de Morez, au sud-ouest. Le visiteur se trouve ici dans l’intimité de ce paysage agricole, au milieu des pâturages et des arbres». F. Wattellier
 - Église de Morbier - PNRHJ / Roman Charpentier Histoire et Patrimoine- Église de MorbierL’horloge de l’église, datant de 1840, est «une horloge à triple quart qui indique le cours de la lune dans une petite boule bi-colore placée au-dessus du cadran principal. Le tracé de l’équation solaire fut gravé sur la façade de l’église en 1842 par Pierre Claude Paget. Ce système sera abandonné avec les chemins de fer qui nécessiteront l’usage d’un temps universel» (M.P. Renaud, 2006).
 - Vue depuis balcon des Crottes - PNRHJ / Roman Chapentier Point de vue- Le balcon des CrottesLe panorama ici est partagé entre trois entités au caractère marqué : les paysages agricoles du bas de la vallée de Bellefontaine, les espaces urbains et industriels de Morez et des bords de la Bienne, et enfin les masses boisées du Risoux et des reliefs surplombant Morez. (François Wattellier/ Oxalis / ARCADE)
 - Morbier - PNRHJ / Gilles Prost Histoire et Patrimoine- Le morbierFabriqué aujourd’hui essentiellement en ateliers de fromageries, les fruitières, le morbier est, à l’origine, un fromage fermier ne nécessitant que peu de lait (60 kg). En son milieu, la fine couche noire distingue sa pâte onctueuse. Certains voient dans cette strie une tentative de copier le bleu de Septmoncel, très recherché à l’époque; d’autres expliquent que, le caillé fabriqué alors deux fois par jour, était protégé des insectes par cette couche de suie aux vertus naturellement protectrices.
 - Les trois Commères - PNRHJ / Nina Verjus Milieux naturels- Les trois CommèresAujourd’hui site d’escalade reconnu, l’ensemble de ces trois monolithes de calcaire dur témoigne de l’érosion qui s’exerce sur les roches mises à nu, due aux alternances de précipitations, de gel et de dégel depuis des milliers d’années.
 - Pont Perroud - PNRHJ / Janin Jaouen Histoire et Patrimoine- Le Pont PerroudLe vieux pont Perroud, la cascade et les ruines de l’ancien moulin sont les témoins de l’importance que revêtait le besoin en énergie dans le Haut-Jura par le passé pour moudre, scier, battre le fer...
 - Espace des mondes polaires - Baltik Histoire et Patrimoine- L'Espace des Mondes Polaires Paul-Émile Victor- Les icebergs, les ours polaires, les manchots, les Inuits, les expéditions : l’Arctique et l’Antarctique évoquent à chacun d’entre nous des images, des légendes, des mots … Bien qu’éloignés géographiquement, les pôles font partie de notre culture. Unique en Europe, l’Espace des Mondes Polaires – Paul-Émile Victor propose à tous une immersion complète dans cet univers fascinant : la patinoire devient alors une évocation de la banquise tandis que le musée convie les visiteurs à une exploration complète des mondes polaires. Au moment où les pôles sont à la fois devenus des milieux fragilisés, des territoires très convoités et des observatoires privilégiés de l’état de santé de notre planète, ce nouvel équipement ouvert en début d’année 2017 se positionne comme le centre culturel et ludique de référence avec pour mission de sensibiliser les publics tout en leur offrant un moment de détente. - En savoir plus : http://www.espacedesmondespolaires.org/ 
 Histoire et Patrimoine Histoire et Patrimoine- Le four à chaux de Très-BayardÀ Très-Bayard, le chemin passe au milieu d’anciens bâtiments de production de tuiles et de chaux. La chaux vive était issue de la cuisson de la roche calcaire. Ensuite, suivant le type de chaux voulu, elle était «éteinte» et contenait un pourcentage plus ou moins important d’eau. Les premières traces de fabrication de la chaux remontent à dix mille ans. Certains fours étaient constitués simplement d’un foyer enterré. D’autres, comme celui de Très-Bayard, en fonction de 1882 à 1910, étaient de construction beaucoup plus élaborée en briques. Pour ce site, le calcaire était extrait au pied d’une petite falaise au-dessus de Très-Bayard, dans les mêmes niveaux géologiques que le Crêt Pourri, et acheminé jusqu’à deux usines par téléphérique.
 - Crêt Pourri - PNRHJ / Gilles Prost Géologie- Le crêt PourriCette belle pyramide de calcaire se délite sous l’effet du ruissellement et de la gélifraction: gel et dégel. Remarquez la ténacité des végétaux qui partent à l’assaut de ces éboulis permanents.
 - Point de vue du crêt Pourri - François Gibon Point de vue- Point de vue du crêt PourriPoint de vue sur la vallée du Gros Dard, le mont Bayard, le cirque des Foules, la cluse du Flumen et la vallée du Tacon.
 - Bruant fou - Fabrice Croset Faune- Le Bruant fouCet oiseau discret peut être rencontré dans les coteaux rocailleux, aux buissons éparses. De la taille d’un moineau, cette espèce a une tête bleue avec un masque noir, ce qui permet de le différencier de toutes les autres espèces de la région.
 - Orchis brulée - PNRHJ / Julien Barlet Flore- L'Orchis bruléeLes pelouses calcaires sont des lieux de prédilection pour de nombreuses espèces végétales, dont les plus célèbres sont les orchidées. Ces fleurs montrent des adaptations très poussées. La plupart sont pollinisées par des insectes, alors que peu d’entre elles produisent du nectar! Pour assurer sa pollinisation,l’Orchis brûlée s’est adaptée en imitant les plantes nectarifères. Leur pétale inférieur est garni de dessins colorés qui convergent vers le cœur de la fleur et indiquent à l’insecte où se poser. Une vraie piste d’atterrissage! Mais le butineur repart bredouille, car la fleur ne lui offre pas de nectar. En revanche, elle en profite pour lui confier du pollen, qu’il transportera vers une autre fleur.
 Histoire et Patrimoine Histoire et Patrimoine- Le chemin des MoinesCe chemin, parfois pentu et aujourd’hui étroit et raviné par place, était la principale voie de communication entre Saint-Claude et Septmoncel jusqu’en 1884, date de création de la route des lacets de Septmoncel passant par le fameux Chapeau de Gendarme.
 - Maison du Parc - PNRHJ / Patricia Louvrier Histoire et Patrimoine- La Maison du ParcLa Maison du Parc, siège du Parc naturel régional du Haut-Jura, remarquable par son architecture et ses façades tavaillonées, propose une découverte du territoire à travers une exposition, des projections et la visite d’un grenier fort. L’exposition entraîne vers chacune des dimensions du Haut-Jura, dans une ambiance colorée, moderne et interactive: les paysages, la nature, les savoir-faire et les industries, le tourisme,l’agriculture et la forêt. La balade sonore propose un moment inattendu, poétique et imagé, pour pénétrer la nature haut-jurassienne par ses sonorités exceptionnelles. Enfin, deux films paysagers remarquables et récents, l’un consacré à la géologie du massif jurassien et l’autre, aux tourbières, complètent et illustrent la visite.
 - Les marmites de géant - PNRHJ / F.Jeanparis Lacs et Rivières- La formation des marmites de géantPar fortes pluies, le torrent charrie des cailloux et du sable qui, pris dans les furieux tourbillons de l'eau, creusent dans le lit de la rivière des cavités arrondies qu'ils polissent. Ces excavations, appelées marmites de géants, se présentent sous trois formes qui témoignent de l'enfoncement de la rivière :
 - Les marmites en activité permanente, dans le fond de la rivière.
- les marmites fonctionnant encore par fortes crues, plus en hauteur.
- les marmites fossiles, correspondant au niveau de l'ancien cours d'eau et qui ne sont plus en activité.
 
 - La Cascade des Combes - PNRHJ / Audrey Benoît Cascades- La cascade des CombesEn contrebas de la départementale, l'Abîme surgit des gorges par une dernière cascade d'une dizaine de mètres de hauteur, avant de s'assagir dans un écoulement calme, entouré d'un écrin de verdure et de touches de lumière. Ce tableau naturel aurait été un lieu d'inspiration pour Alphonse de Lamartine.
 Ce célèbre poète du romantisme a écrit : " Et moi aussi j'ai puisé la moitié de mon sang à cette source des montagnes, j'ai la moitié de mes aîeux dans ces forêts, dans ces torrents, dans ces donjons de la vallée de Saint-Claude." (Cours familier de littérature : un entretien par mois, 1856 - 1859)
 - Ouvrage d'amenée d'eau - PNRHJ / F.Jeanparis Savoir-faire- Les aménagements hydroélectriques de la chute de la SerreMis en service depuis 1901, les aménagements hydroélectriques de la chute de la Serre situés à quelques centaines de mètres en aval s'appuient sur trois captages d'eau :
 - Le ruisseau de l'Abîme.
- La résurgence du Trou de l'Abîme.
- Le ruisseau de la Grange Cattin.
 
 - Le trou de l'Abîme - PNRHJ / Audrey Benoît Géologie- Le Trou de l'AbîmeEn 1854, un habitant des environs, Jean REFFAY, chuta dans le trou de l'Abîme. La légende raconte que l'homme, son attelage et ses boeufs furent engloutis sans jamais être retrouvés.
 Des explorations se sont ensuite succédées depuis 1961 afin de décrire et comprendre le fonctionnement du trou de l'Abîme.
 Un développement total de 667 mètres de galeries a finalement été découvert au fil des expéditions, pour un dénivelé cumulé de 77 mètres.
 - Le Fort des Rousses - PNRHJ - F. Jeanparis Histoire et Patrimoine- Le Fort des RoussesLe village des Rousses, dont l'emplacement géographique avait une valeur stratégique militaire importante, fut retenu dès 1800 par Napoléon Bonaparte. L'invasion des troupes autrichiennes en 1814 poussa à la fortification du village et, en 1841, la construction du fort fut votée et financée par le gouvernement. Le Fort des Rousses fut érigé de 1843 à 1862, et armé en 1868. Il devient alors l'un des plus vastes ensembles bastionnés français pouvant accueillir 3500 hommes et 2000 chevaux, avec 50 000 m2 de salles voutées, des kilomètres de galeries souterraines, 2,2 km de remparts... Il servit de camps d'entraînement à de nombreux régiments et de dépôt militaire jusqu'en 1973, où il est transformé en Camp d'Entraînement pour Commando (C.E.C.). Les militaires quittent le Fort des Rousses en 1997 avec la réorganisation des armées, il est alors reconverti en lieu d'activités (accrobranche, cave d'affinage à visiter...) et ouvert au public.
 - Vue sur la Dôle - PNRHJ - F. Jeanparis Histoire et Patrimoine- Vue sur la DôleLe sommet de la Dôle, culminant à 1677 m d’altitude, se distingue aisément par l’énorme dôme situé à son sommet. Il s’agit d’un radar, protégé des intempéries, destiné à l’aviation de l’aéroport de Genève qui se situe au pied des Montagnes du Jura.
 D’autres équipements au sommet font également de la Dôle une station météorologique de Météo Suisse et un centre de télécommunications important (télévision, radio …). Une table d'orientation complète les équipements pour les nombreux randonneurs qui effectuent son ascension pour bénéficier de son exceptionnel panorama.
 - Vue depuis l'ancienne Redoute- PNRHJ / G.PROST - G.PROST Histoire et Patrimoine- La Grande RedouteCe petit emplacement défensif situé à l'extérieur du fort servait à protéger les soldats se trouvant hors de la ligne de défense principale.
 Construite en mai 1815 sous le régime Napoléonien, la grande redoute est la seule des 5 redoutes prévues autour du village des Rousses qui a été achevée. Elle servit pour une bataille en juillet 1815, opposant 600 français à 12 000 Autrichiens. Une partie du village fut détruite.
 - Façade en tôle losangée - PNRHJ - F. Jeanparis Histoire et Patrimoine- Habiller sa maisonLa façade sud-ouest de l’habitat haut-jurassien, la plus exposée aux intempéries, fait l’objet d’un traitement particulier. Le système de panneaux de tôle galvanisée (trempée dans un bain de zinc) dit «à coulisseaux» fut mis au point par des ferblantiers locaux. Le système, spécifique au secteur du Grandvaux, s’est largement propagé au début du 20ème siècle, dans tout le Haut-Jura. A partir des années 1930, un nouveau procédé permet d’agrémenter la tôle boudinée de figure embouties (losanges). La tôle, en tant que matériau utilisé pour les bardages, n’a pas toujours été plébiscitée; elle constitue pourtant aujourd’hui un élément qui participe à la spécificité architecturale du secteur. (PNRHJ Collection patrimoine)
 - Longchaumois - PNRHJ - F. Jeanparis Histoire et Patrimoine- Village de LongchaumoisLongchaumois figure parmi les villages considérés comme les plus représentatifs, du point de vue de la typologie traditionnelle, du Haut-Jura: un centre bourg aux maison contiguës, accolées par le pignon, s’étirant le long de la route principale, et une dispersion en multiples petits hameaux et habitats isolés répartis sur le territoire communal. Depuis le parvis de l’église, datant du 16ème siècle, on peut remarquer l’organisation des parcelles des jardins potagers à l’arrière des maisons.
 - Pré-bois - PNRHJ - F. Jeanparis Milieux naturels- Mi-pré, mi-boisLe «pré-bois» est un paysage intimement lié à l’activité humaine, caractérisée par une gestion mixte, pastorale et sylvicole. Entre économie forestière et production pastorale, les prés-bois ne cessent d’évoluer au gré du type d’exploitation en offrant un paysage en perpétuel changement. Le reboisement dû à l’abandon agricole en zone de montagne représente un enjeu fort de maintien d’un paysage considéré comme emblématique.
 - Arbre mort - PNRHJ - F. Jeanparis Milieux naturels- De la vie dans les arbres mortsUn arbre mort, encore sur pied ou au sol, sert de nourriture et d’habitat à de nombreuses espèces animales et végétales. Oiseaux, mammifères, batraciens, reptiles et notamment les insectes les utilisent pour s’y réfugier, se nourrir, stocker leur nourriture, nicher… Mousses, lichens et champignons trouvent ce cadavre végétal très favorable pour leur développement. L’intervention de ces espèces est essentielle au processus de décomposition de l’arbre. La présence des arbres morts dans une forêt est naturelle et bénéfique pour sa biodiversité.
 - Eglise de Longchaumois - (PNRHJ/ R.CHARPENTIER) Histoire et Patrimoine- L'église de LongchaumoisDatant probablement du 16ème, l'église de Longchaumois, de style gothique, fut achevée ou agrandie au 17ème comme en témoigne la date gravée (1631) sur la clef de voûte du portail d'entrée.
 Elle subit d'autres modifications importante à la fin du 19ème, notamment le réhaussement des façades et l'ouverture de baies.
 L'originalité de l'église tient à la flèche polygonale élancée couronnée de quatre clochetons mais aussi à ses sculptures en bois polychrome dont certaines, classées au titre des monuments historiques, datent du 16ème. (PNRHJ Collection patrimoine)
 - La fromagerie - Ecole de Lajoux Pastoralisme et Agriculture- Les vaches et le comtéLes vaches mangent de l’herbe mais cela ne suffit pas. Pour faire du lait, elles ont dû avoir un veau. Pendant la journée, elles broutent. Matin et soir, elles vont en salle de traite. Dans la nuit le camion qui vient de la fromagerie récupère le lait de plusieurs fermes. Tôt le matin, les fromagers font cailler le lait en le chauffant et en ajoutant de la caillette de veau (estomac) pour faire le comté. C’est la qualité de l’herbe qui détermine le bon goût du comté. Emy et Sacha C.
 - Blason du village de Prémanon - (Ecole de Prémanon) Faune- Le Grand TétrasLe Grand Tétras est menacé de disparition, on ne trouve plus qu'une centaine d'individus dans la forêt du Haut-Jura. C'est pour cela que certains secteurs de la forêt du Haut-Jura ne sont pas totalement accessibles aux périodes où cet oiseau est le plus fragile (15 décembre au 30 juin). Cet oiseau aussi appelé coq de bruyère mange des aiguilles de sapin. Tout comme la neige et l'épicéa, le Grand Tétras est le symbole de notre village Prémanon, comme on le voit sur le blason du village.
 Le saviez-vous ? CHANGEMENT CLIMATIQUE :
 Le changement climatique peut entrainer des modifications importantes des conditions de vie des différentes espèces. Ce phénomène global intervient en plus de nombreux facteurs impactant la biodiversité forestière (destruction et fragmentation des habitats, augmentation de la pression humaine, etc…). Pour agir, les forestiers et les structures de protection de l'environnement mettent en place certaines actions : adaptation de la gestion forestière, limitation d'accès à certaines périodes, communication auprès du grand public …
 Lacs et Rivières Lacs et Rivières- Etang de MorbierLe plan d'eau des Bruyères est un petit lac aménagé, situé à proximité de la piscine et du camping. La pêche est autorisée en saison pour la truite, le blanc, le brochet, la carpe, la perche, le sandre, le black-bass et la tanche. Elle est gérée par une association.
 Dans le village de Morbier, à moins d’un kilomètre de cet étang, vous pourrez également découvrir l’église Saint Michel qui conserve de nombreuses traces du passé horloger de Morbier qui est, grâce à la famille Mayet, le lieu de naissance de l’horloge comtoise.
 Avant 1789 on dénombrait à Morbier plus de 500 forgerons-cloutiers. Sachant cela, on explique mieux l’évolution rapide de notre industrie vers l’horlogerie puis ensuite vers la lunetterie et autres…. Ici, il apparaît nécessaire de préciser que l’horlogerie n’a pas été inventée à Morbier.
 Déjà depuis des siècles, d’habiles artisans étrangers construisaient des horloges sur commande et sur mesures, qui constituaient des pièces uniques. Les frères MAYET, originaires de Savoie, émigrés vers 1650 dans la région pour fuir les persécutions calvinistes, possédaient des connaissances solides en horlogerie. Installés à Morbier, ils entreprennent la fabrication d’horloges simples, robustes, en y apportant de constantes améliorations, comme l’échappement, de leur invention. Dès 1675, ils mettent au point le système du balancier. Cette horloge se vendra bientôt partout sous le nom de COMTOISE DE MORBIER, d’où sa qualification de « Berceau de l’horlogerie ».
 A découvrir dans l’église : l'horloge géante comtoise. En extérieur : la méridienne et l’horloge à trois cadrans.
 Lacs et Rivières Lacs et Rivières- Sur les lacsComme d’autres tourbières jurassiennes, celles des lacs des Mortes et de Bellefontaine témoignent du glacier qui couvrait le Jura il y a vingt mille ans et qui a laissé des moraines aux fonds imperméables. Ces dépressions imperméables se sont remplies d’eau stagnante, et ont été peuplés de végétaux notamment les sphaignes, sorte de mousse. La masse végétale se tasse et forme la tourbe, noire et fibreuse ressemblant à du terreau de jardin. Ce phénomène est très lent : des milliers d’années sont nécessaires pour atteindre une hauteur de quelques mètres.
 Sur le sol meuble des tourbières, quelques plantes particulièrement adaptées peuvent croître (Canneberge, Andromède, Linaigrette, Drosera …).
 Les eaux du lac des Mortes forment un court ruisseau, d’à peine plus d’un kilomètre, et se perdent (ou se meurent) dans une anfractuosité au cœur du hameau des Mortes. Ces eaux ressurgissent quelques kilomètres en aval au lieu-dit « Le Trou Bleu » à Morez.
 Le belvédère de la Roche Bernard offre un panorama spectaculaire. Les deux lacs de Bellefontaine et des Mortes reflètent le ciel et viennent trancher nettement sur le fond vert clair des pâturages, sur le roux des tourbières et sur le vert sombre des boisements qui entourent la Combe de Bellefontaine comme une marée déferlant depuis l’horizon. Le contraste, ici, est frappant entre l’aspect sauvage de la forêt et le côté policé des pâturages entourant les quelques fermes et hameaux. La situation du belvédère lui-même, adossé à la sombre forêt du Risoux, et dominant un à pic, accentue la sensation de hauteur, de vertige, on surplombe réellement le paysage.
 Faune Faune- Classification des fourmisLes fourmis font parties de la classe des insectes. En effet, elles possèdent 6 pattes, un corps découpé en 3 parties (tête, abdomen, thorax), 2 antennes et 2 mandibules.
 Il existe 12000 espèces de fourmis dans le monde entier. 213 espèces sont présentes en France et 60 dans notre Jura.
 Les fourmis sont les animaux les plus nombreux sur Terre. On estime qu’il y a environ 10 millions de milliards d’individus vivants…. (10 000 000 000 000 000 000)
 Observation : Vous pouvez apercevoir une fourmilière à droite du chemin avant l'intersection.
 Faune Faune- Les fourmilièresLa fourmilière est composée de brindilles, d’aiguilles d’épicéas ou de sapins et de terre. Ceci permet de l’isoler du froid, du chaud ou des pluies.
 Les fourmis passent par des galeries pour circuler dans la fourmilière. Quelques soldats patrouillent près du nid en cas d’attaque.
 Creusée dans la terre, le domicile des fourmis compte de nombreuses chambres ayant chacune leur usage : grenier à viande, grenier à graines, cimetière ou dépotoir, salle d’hibernation, chambre royale, crèche pour larves et nymphes, couveuse pour les œufs…
 Noé, Abdelhakim, Eloïse, Ambre, Augustin et Loan
 Observation : Vous pouvez apercevoir une fourmilière à gauche du chemin.
 Faune Faune- Les prédateurs de la fourmiLes fourmis rousses des bois possèdent deux moyens de défense : leurs mandibules et la projection d’acide formique.
 Leurs mandibules :
 Avec leurs fortes mandibules, elles peuvent trancher les membres d’autres invertébrés ou pincer la peau d’un vertébré.
 L’acide formique :
 Elles peuvent projeter de l’acide formique à plusieurs dizaines de centimètres de distance (jusqu’à 50 cm)
 Mais les fourmis ont plusieurs prédateurs. Sauriez-vous les deviner ?
 1) Je suis un mammifère à la tête fine, au museau pointu, aux oreilles triangulaires et à la queue très touffue. Qui suis-je ?
 2) Je suis un oiseau. Je peux être noir, vert ou épeiche. J’ai un long bec qui me sert à creuser. Qui suis-je ?
 3) Je suis un petit oiseau passereau au chant très mélodieux qui me nourrit d’insectes comme les fourmis. Je suis de la couleur du charbon. Qui suis-je ?
 4) Je suis un grand oiseau qui vit dans la montagne, dans les forêts de conifères. Je m’appelle aussi « Le grand coq de Bruyère ». Qui suis-je ?
 5) Je suis un petit animal bas sur pattes, au pelage clair sur le dos, foncé sous le ventre, qui me nourrit de racines, de miel et de fourmis (surtout les larves). Qui suis-je ?
 6) Je suis un petit animal au corps recouvert de piquants et je me mets en boule en cas de danger. Qui suis-je ?
 Réponses : 1-le renard, 2-le pic, 3-la mésange noire, 4- le grand tétras, 5-le blaireau, 6-le hérisson
 Observation : Vous pouvez apercevoir une foumilière quelques mètres derrière l'aupébine à droite.
 Faune Faune- Régime alimentaire de la fourmiAu menu :
 - beaucoup d’insectes ou autres petites bêtes : araignée, bourdon, limace, ver de terre, sauterelle…
 - des gourmandises sucrées : miellat des pucerons, sève des arbres, myrtille, fraise des bois, nectar de fleurs…
 - quelques graines et parfois des champignons.
 Bon appétit!
 Edouard, Romy, Mélinda, Issa et Zélie
 Observation : Vous apercevez sur votre gauche les remparts du Fort des Rousses.
 Faune Faune- Les castes des fourmisLes fourmis sont divisées en plusieurs castes : la reine, le prince et les ouvrières.
 Les ouvrières:
 La plupart des fourmis forment la caste des ouvrières : des femelles stériles et sans ailes.
 Elles sont chargées de l'entretien, de l'approvisionnement de la nourriture. Elles s'occupent aussi de la reine et des jeunes.
 La reine:
 La reine est la fourmi la plus importante de la fourmilière car c'est la mère de toutes les autres.
 A sa naisssance, la reine a des ailes. Elle les perdra après l'accouplement. Sa morphologie rappelle celle des ouvrières mais elle est beaucoup plus grande!
 La reine reste dans les galeries profondes pour pondre, pondre,...
 Le prince:
 Avec les reines, les mâles sont les seuls à posséder des ailes, mais ils sont beaucoup moins gros.
 Chez les fourmis, le mâle a un unique rôle: il doit féconder la future reine (aussi appelé " princesse"). Après l'accouplement, il mourra d'épuisement.
 Vous pouvez, maintenant, découvrir et écouter une jolie histoire écrite et racontée par les élèves de CE2.
 Observation : Panorama du Mont Fier- Document associé
 Faune Faune- Cycle de vie1. La reine ailée s’accouple avec le mâle ailé.
 2. La reine pond des œufs. Une ouvrière les transporte dans une chambre.
 3. Les œufs se sont transformés en larves. Les ouvrières s’occupent des larves.
 4. Les larves se transforment en nymphe dans un cocon.
 5. Une ouvrière s’occupe d’une nymphe qui va sortir de son cocon.
 6. Selon la quantité de nourriture qu’elle reçoit, elle devient une reine ou une ouvrière.
 Eléa, Emirhan, Olympe, Yann, Mathilde et Noa
 Faune Faune- Anatomie de la fourmiLe corps des fourmis est composé de trois grandes parties : la tête, puis le thorax et l’abdomen reliés par le pétiole.
 On retrouve chez toutes les fourmis ces trois parties ainsi que deux antennes, deux mandibules, deux yeux, six pattes. Les reines et les mâles ont des ailes.
 Milan, Ugo, Solenne, Sarah et Simon
 Observation : Vous pouvez observer 3 fourmilières autour du 3e grand épicéa.
 Faune Faune- Quizz des fourmisAvez-vous été attentif le long de ce sentier? Sauriez-vous répondre aux questions suivantes ?
 1) Combien trouve-t-on d’espèces de fourmis dans le Jura ?
 2) Qu’est-ce qui relie le thorax à l’abdomen ?
 3) De quoi est composé la fourmilière ?
 4) Quels sont les deux moyens de défense des fourmis ?
 5) Quelle partie de la fleur mange la fourmi ?
 6) Quels sont les différentes castes des fourmis ?
 7) A quoi sert le prince ?
 8) La fourmi, avant sa naissance, est-elle dans le ventre de la reine ou dans un œuf ?
 Réponses:
 1- 60 espèces sont présentes dans le Jura. 2- le pétiole. 3- de brindilles, de terre et d’aiguilles de sapins. 4- leurs mandibules et l’acide formique. 5- le nectar. 6- la reine, le prince et les ouvrières.
 7- à féconder la princesse qui devient ainsi une reine après l’accouplement. 8- La fourmi est dans un œuf pondu par la reine.
 Géologie Géologie- Col de la TendueVue sur la chaîne des Monts Jura.
 Le Haut-Jura est caractérisé par un relief karstique, terme désignant un ensemble de manifestations topographiques et hydrologiques spécifiques des milieux calcaires dont les roches sédimentaires sont essentiellement formées par l’accumulation de débris d’animaux marins.
 Point de vue Point de vue- Point de vue de la LuetteLepoint de vue de la Luette 1(218m) permet de voir Roche Blanche (point de vue sur Saint-Claude et Septmoncel), le village de Septmoncel avec son église paroissiale "Saint Etienne", bâtie à la deuxième moitié du XVIIe siècle et appartenant au dioscèse de Saint-Claude et son clocher franc comtois. Le cimetière se trouve au pied de l'église.
 On voit également l'usine Dalloz spécialisée dans le secteur d'activité du commerce de détail d'articles d'horlogerie et de bijouterie en magasin spécialisé.
 Sommet - Point de vue Sommet - Point de vue- Point de vue de l'hermitagePoint de vue de l’Hermitage 542m : vue sur Saint-Claude, sur le Mont Chabot.
 Le point de vue de l’Hermitage est le plus beau point de vue surplombant la ville. On y voit la cathédrale Saint-Pierre, Saint-Paul et Saint-André, classée Monument Historique depuis 1903, qui présente un grand intérêt sur le plan architectural. Commencée au XIVe siècle et achevée au XVIIIe siècle, c’est une église fortifiée d’aspect austère et rigoureux avec un intérieur gothique. Le chœur est orné de stalles sculptées au XVe siècle. Son retable, situé dans le collatéral gauche, est un chef d’œuvre de la Renaissance italienne.
 On y voit également le Grand Pont, qui a remplacé le Pont suspendu, construit entre 1938 et 1939 qui devient très vite une curiosité touristique, de par sa dimension, 128m de longueur et 50m de hauteur, et par la taille du chantier. Il surplombe la rivière « le Tacon » et tient aujourd’hui fonction d’entrée principale de la ville.
 Histoire et Patrimoine Histoire et Patrimoine- Le Pont du DiablePont du diable : ce nom de pont du diable est souvent donné à des ouvrages d’art qui ont représenté, dans leur contexte historique, une prouesse technique remarquable. Une autre explication, qui n’exclut pas la précédente, serait le nom donné aux ouvrages que les frères pontifes de Saint-Bénezet (Vaucluse), congrégation spécialisée au Moyen-âge dans ce type de construction et auteur, selon la tradition, des ponts d’Avignon et du Faubourg à Saint-Claude, n’avaient pas réalisé et qui, de ce fait, n’étaient pas bénis. Pour notre pont du diable, rien de tel. Il fut construit en 1866/67 seulement par les Ponts et Chaussées, au moment de l’ouverture de la nouvelle route de Cinquétral qui passait auparavant par la Serre.
 Point de vue Point de vue- Point de vue du ReplanPoint de vue du Replan 1032 m : vue sur Saint-claude, sur Avignon les Saint-Claude, le village de Chaumont, intérêt géologique.
 Le Jurassique (de 201 à 145 Mio d'années) est nommé d'après la chaîne du Jura, car une grande variété de roches, parfois très riches en fossiles, s'y sont formées durant cette période. Formée par des plissements et des chevauchements lors de la dernière phase de la formation des Alpes, la chaîne du Jura comporte dans ses strates des roches aussi variées que calcaires, marnes, argiles, grès, dolomites, gypse et sel. Les roches tendres comme les marnes ou les argiles sont souvent couvertes de prairies, alors que les calcaires durs forment les falaises et les crêtes – ils sont pour ainsi dire le « squelette » de la chaîne du Jura.
 - sabot de chevreuil - (Ecole de Prémanon) Faune- Traces- Dans la forêt vivent des animaux sauvages, difficiles à apercevoir. Ils ont peur et se cachent dès qu'ils nous entendent. Mais si vous êtes attentifs, vous pourrez trouver leurs traces: des crottes, des empreintes, des poils et des plumes ... - - Empreintes de sabots : chamois, chevreuil ou cerf ? - - Empreintes avec des coussinets : celles du renard et du chien laissent visible les griffes, qui sont par contre rétractiles chez le lynx. - Le saviez-vous ? BIODIVERSITÉ : 
 Les milieux forestiers sont des réservoirs de biodiversité. La conservation d'habitats diversifiés et favorables à l'ensemble des espèces passe par le maintien d'une diversité d'essences forestières, une diversité d'étages de végétation (horizontale et verticale) et un respect de la dynamique forestière.
Description
De nombreux points de vue sur les vallées alentours ponctuent cette randonnée itinérante entre Saint-Claude, Morez et la Station des Rousses. Elle traverse également de nombreux sites incontournables du département comme : les gorges de la Bienne, les lacs de Bellefontaine, des Rousses, de Lamoura, la cascade de la Rixouse ou encore de petits villages aux fermes typiques du Haut-Jura : Lamoura, Longchaumois, Bellefontaine ou encore Morbier.
De nombreuses fruitières à Comté jalonnent également le parcours, une petite pause dégustation est vivement recommandée pour reprendre quelques forces... Nous invitons également les randonneurs à visiter le Musée de l'Abbaye et la Cathédrale à Saint-Claude, le musée de la lunette à Morez et également l'Espace des Mondes polaires à Prémanon !
- Départ : Saint-Claude
- Arrivée : Saint-Claude
- Communes traversées : Bellefontaine, Bois-d'Amont, Hauts de Bienne, Lajoux, Lamoura, Les Rousses, Longchaumois, Morbier, Prémanon, Saint-Claude et Septmoncel les Molunes
Météo
Zones de sensibilité environnementale
Grand tétras
En hiver, son activité est réduite au minimum. Il passe la quasi-totalité de la journée perché dans un arbre et consomme uniquement des aiguilles de sapin. Une nourriture très peu énergétique. Cette période est critique pour sa survie. Un oiseau subissant un dérangement régulier va puiser dans ses maigres réserves et finir par en subir les conséquences. Sa sensibilité à la prédation aura augmenté, ou bien il dépérira simplement à cause du manque d’énergie. Une autre période critique prend place du printemps au début de l’été avec la couvaison. Si la poule est surprise plusieurs fois, elle va abandonner le nid et laisser ses poussins seuls, sans protection. La survie des jeunes étant déjà très faible naturellement, ce phénomène accentue, d’autant plus, ce risque de mortalité chez les jeunes oiseaux.
Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Grand tétras en période de nidification sont principalement les pratiques sportives terrestres comme la randonnée, le ski, le VTT.
- Domaines d'activités concernés :
- Manifestation sportive, Terrestre
- Périodes de sensibilité :
- janv.févr.marsavr.maijuindéc.
- Contact :
Arrêté préfectoral de protection des biotopes des Forêts d’altitude du Haut-Jura
Ces zonages réglementaires sont mis en place pour garantir le maintien de ces forêts représentant l’habitat de nombreuses espèces protégées du massif : Grand Tétras, Gélinotte des bois, Petites chouettes de Montagne, Lynx d’Europe etc…
La réglementation concerne principalement la période du 15 décembre au 30 juin et organise / limite la fréquentation / les activités au sein de ces forêts.
Respecter cette réglementation c’est participer à la protection de ces formidables forêts, et peut être la chance d’observer l’une de ces espèces emblématiques.
 
- Domaines d'activités concernés :
- Terrestre
- Périodes de sensibilité :
- janv.févr.marsavr.maijuindéc.
- Contact :
- Parc naturel régional du Haut-Jura 
 29 Le Village
 39310 Lajoux
 03 84 34 12 30
 www.parc-haut-jura.fr/
APPB CORNICHES CALCAIRES - FALAISES DE VAUCLUSE
Espèces concernées : Faucon pèlerin, Hibou grand-duc, Tichodrome échelette, Harle bièvre, Grand Corbeau, Choucas des tours, Faucon crécerelle, Martinet à ventre blanc, Hirondelle des rochers et Hirondelle de fenêtre.
Afin de garantir l'équilibre biologique des milieux nécessaires à la reproduction, l'alimentation, le repos et la survie de l'espèce concernée, il est instauré un arrêté préfectoral de protection de biotope sur les falaises de Vaucluse (cirque de l'abîme) sur la commune de Saint-Claude.
Dans ce périmètre, est interdit pendant la période de reproduction (du 15/02 au 01/07) :
- Le survol à moins de 150 m des parois rocheuses part tout aéronef, y compris engins volant téléguidé
- La pratique de l'escalade, y compris la descente en rappel
- Les activités de canyoning et de spéléologie
- La pratique de toute activité bruyantes (motorisation, sonorisation)
Merci d'éviter le secteur pour permettre la reproduction des espèces.
- Domaines d'activités concernés :
- Aerien, Souterrain, Vertical
- Périodes de sensibilité :
- févr.marsavr.maijuin
- Contact :
- LPO BFC - DT Franche-Comté
 Mail : franche-comte@lpo.fr
 Tel : 03 81 50 43 10
 Site : www.bfc.lpo.fr 
APPB CORNICHES CALCAIRES - MOREZ SUD
Espèces concernées : Faucon pèlerin, Hibou grand-duc, Tichodrome échelette, Harle bièvre, Grand Corbeau, Choucas des tours, Faucon crécerelle, Martinet à ventre blanc, Hirondelle des rochers et Hirondelle de fenêtre.
Afin de garantir l'équilibre biologique des milieux nécessaires à la reproduction, l'alimentation, le repos et la survie de l'espèce concernée, il est instauré un arrêté préfectoral de protection de biotope sur les falaises de Morez Sud sur la commune de Haut-de-Bienne.
Dans ce périmètre, est interdit pendant la période de reproduction (du 15/02 au 01/07) :
- Le survol à moins de 150 m des parois rocheuses part tout aéronef, y compris engins volant téléguidé
- La pratique de l'escalade, y compris la descente en rappel
- Les activités de canyoning et de spéléologie
- La pratique de toute activité bruyantes (motorisation, sonorisation)
Merci d'éviter le secteur pour permettre la reproduction des espèces.
- Domaines d'activités concernés :
- Aerien, Souterrain, Vertical
- Périodes de sensibilité :
- févr.marsavr.maijuin
- Contact :
- LPO BFC - DT Franche-Comté
 Mail : franche-comte@lpo.fr
 Tel : 03 81 50 43 10
 Site : www.bfc.lpo.fr 
Recommandations
Dans le Jura, les randonnées empruntent des chemins et sentiers dans des propriétés privées qui peuvent également servir à d’autres activités. Merci de respecter les lieux en restant sur les sentiers balisés et en respectant les autres usagers (randonneurs, vététistes, cavaliers, mais aussi exploitants forestiers, vignerons, bergers…).
Le Jura est un département nature et sauvage, merci de respecter l’environnement dans lequel vous évoluez : Ne jeter aucun détritus, ne faites pas de feu, ne cueillez pas les fleurs sauvages. Respectez la tranquillité du bétail et de la faune sauvage en restant éloigné des troupeaux, en tenant votre chien en laisse et en refermant les barrières derrière vous. Renseignez-vous sur les zones de protection de biotope, réserves naturelles ou zone Natura 2000 dans lesquelles des restrictions sont applicables.
En cas de travaux forestiers (abatage, débardage…), de travaux sur les sentiers (réfection de sentier, débroussaillage…) ou de zones de chasse en cours ou battue pour votre sécurité, sachez renoncer et faire demi-tour.
Lieux de renseignement
Office de Tourisme Haut-Jura Saint-Claude
3, place de l’Abbaye, 39200 SAINT-CLAUDE
Accès routiers et parkings
Stationnement :
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