
La Grande Traversée du Jura à VTT - GTJ à VTT
Les 50 patrimoines à découvrir

Belvédère de la Source du Doubs - PNRHJ / Gilles Prost Point de vueBelvédère de la source du Doubs
Le belvédère, à l’aplomb d’un petit cirque rocheux, offre une vue globale sur le val de Mouthe.Au premier plan, les premiers méandres du Doubs et la tourbière du Moutat, et au loin, le village de Mouthe, où se distingue très nettement le clocher comtois de son église.
Airelle des marais - PNRHJ / Léo Poudré FloreL'Airelle des marais et le Solitaire
De la famille des myrtilles, elle se développe sur les tourbières «bombées», légèrement acides. Ses baies sont moins sucrées que celles de la myrtille. C’est la plante hôte du solitaire, un beau papillon jaune dont les chenilles se nourrissent de l’Airelle des marais.
Droséra - PNRHJ / Léo Poudré FloreDroséra à feuilles rondes
Cette petite plante carnivore possède des cils recouverts d’une glu. Quand un insecte se pose sur la plante, il se retrouve «collé» et ne peut plus s’échapper. La feuille piège se replie alors doucement sur sa proie, et sécrète des sucs digestifs qui la digèrent. Cette adaptation permet à la plante de se procurer des apports complémentaires dans ce milieu où les racines peinent à trouver suffisamment de nourriture. Son autre nom est rossolis, ce qui signifie «rosée du soleil».
Vue sur les lacs des Mortes et de Bellefontaine - Jack Carrot Point de vuePoint de vue depuis Roche Bernard
Comme d’autres tourbières jurassiennes, celles des lacs des Mortes et de Bellefontaine témoignent du glacier qui couvrait le Jura il y a vingt mille ans et qui a laissé des moraines aux fonds imperméables. Ces dépressions imperméables se sont remplies d’eau stagnante, et ont été peuplés de végétaux. Sur le sol meuble des tourbières, quelques plantes particulièrement adaptées peuvent croître (Canneberge, Andromède, Linaigrette, Drosera …).
Source du Doubs - PNRHJ / Nina Verjus Lacs et RivièresLa source du Doubs
Jaillissant d’un siphon de 55 mètres de profondeur, les eaux sortent d’une cavité profonde qui n’est encore que très partiellement explorée. Les galeries sont alimentées par l’eau qui tombe sur le massif du Risol et qui s’infiltre dans les fissures du calcaire. La température de l’eau directement sortie de la cavité ne dépasse jamais les 6 degrés. De sa source à la Saône où il se jette, le Doubs parcourt une distance de 458 km, alors que les deux points ne sont séparés que d’environ 90 km à vol d'oiseau!
Cincle plongeur - Fabrice Croset FauneLe Cincle plongeur
Hôte typique des cours d’eau rapides et des torrents à fond pierreux, le cincle plongeur, aussi appelé «merle d’eau» se reconnait facilement à la tâche blanche de son plastronqui contraste avec le reste de son corps brun-roux. Les plumages du mâle et de la femelle sont semblables. Ce passereau aquatique à queue courte est à la fois haut sur pattes et trapu. De caractère nerveux, vous pourrez peut être l’observer sur une pierre le long des berges, ne cessant de se baisser sur ses pattes «à ressorts».
Bergeronnette des ruisseaux - PNRHJ / Claude Nardin FauneLa Bergeronnette des ruisseaux
Comme son nom le laisse supposer, la bergeronnette des ruisseaux est très dépendante de l’eau. Elle affectionne les eaux courantes, où elle trouve la majorité de son alimentation: insectes, aquatiques ou non, larves, … qu’elle capture au sol ou au bord de l’eau. Vous l’observerez souvent sur un rocher vers la source. C’est un oiseau à allure élégante, avec sa queue longue et ses pattes de couleur rosées.
Solitaire - PNRHJ / Pierre Durlet FauneLe Solitaire, inséparable de ses tourbières
Le solitaire vit uniquement à proximité des tourbières, là où pousse l’airelle des marais, sa plante hôte. Il dépose ses œufs sur ses feuilles, qui servent aussi par la suite de nourriture à la chenille. C’est sous la forme de chenille que le solitaire passe l’hiver, avant de se transformer en chrysalide au printemps pour donner naissance à ce beau papillon jaune. En juin et en juillet, le papillon adulte butine dans les prairies humides alentour, papillonnant de fleurs en fleurs.
Sphaignes - PNRHJ / Marion Brunel FloreLes Sphaignes
Ces mousses se développent sur les sols gorgés d’eau où la «nourriture» est limitée. À la manière d’une éponge, elles ont la capacité de stocker jusqu’à 30 fois leur poids en eau. Elles poussent par leur extrémité supérieure et meurent à la base. En libérant des composés acides, elles limitent la concurrence des autres végétaux et empêchent le développement des organismes qui interviennent dans la dégradation de la matière organique. Les anciennes couches de sphaignes ne pourrissent pas, ou peu: leur accumulation produit de la tourbe au rythme de 3 à 5 cm par siècle.
Transjurassienne - PNRHJ / Florian Marguet Histoire et PatrimoineLa Transjurassienne
C’est à Mouthe que les 4500 participants franchissent la ligne d’arrivée de cette course devenu le plus grand événement de masse du ski nordique français. Créée en 1979, Cette course voit les concurrents se mesurer sur différentes épreuves, en style classique comme en skating, et traverser les départements du Jura et du Doubs.
Extraction de la tourbe - Collection Pierre Perrier Histoire et PatrimoineExploitation de la tourbe par l'Homme
Au 18ème siècle, les ressources en bois diminuant, les habitants du Haut-Jura se sont reportés vers un autre combustiblemoins performant : la tourbe. Une fois séchée, elle se consume lentement avec une odeur âcre caractéristique. Son extraction avait lieu au printemps, puis les briques étaient empilées en «lanternes» tout l’été. Enfin, elles étaient remisées en grange pour finir de sécher avant d’être utilisées. À de rares exceptions, dans le Haut-Jura, son exploitation a cessé durant les années 1950. Les talus visibles depuis la plateforme aménagée sont les marques de l’exploitation passée de cette tourbière.
Tourbière du Moutat - PNRHJ / Pierre Levisse Milieux naturelsLa tourbière du Moutat
Un platelage en bois permet de s’immerger dans le monde de la tourbière sans la dégrader. La tourbe résulte de la lente accumulation de végétaux qui ne se dégradent pas du fait de l’humidité permanente de ce site. Cette tourbe constitue un immense stock de carbone piégé. Saviez-vous que l’assèchement d’une tourbière de une surface équivalente à un terrain de football, rejette autant de CO2 dans l’atmosphère qu’une voiture familiale parcourant 145000 km, soit 3,5 fois le tour de la Terre.
Épicéa - PNRHJ / Gilles Prost FloreSapin ou Épicéa ?
Le Haut-Jura est réputé pour ces forêts de résineux, composés de sapins et d’épicéas, deux essences aux caractéristiques communes (forme conique; et avec des aiguilles persistantes). Comment les différencier? Chez le sapin, les cônes sont dirigés vers le haut, les aiguilles, plates, ont deux raies blanches sous leur face inférieure et leur disposition de part et d’autre du rameau fait penser à un peigne; tandis que chez l’épicéa, les cônes sont tombants, les aiguilles sont piquantes et elles sont disposées en brosse, tout autour du rameau.
Ancienne fromagerie de Chaux-Neuve - PNRHJ / Véronique K. Simon Histoire et PatrimoineL'ancienne fromagerie de Chaux-Neuve
La forme architecturale des fromageries se distingue souvent nettement de celle des maisons. L’emplacement de la fromagerie de Chaux-Neuve, central dans le village, nous indique qu’elle était considérée comme un bâtiment public presque aussi important que l’église, la mairie ou l’école.
Eglise Saint-Jean-Baptiste - Véronique K. Simon architecte Histoire et PatrimoineÉglise Saint-Jean-Baptiste
Les travaux d’édification de l’église débutent en 1634. L’aspect massif de l’édifice est renforcé par l’étroitesse des ouvertures. Elle est recouverte d’une talvanne sur les murs extérieurs les plus exposés à la pluie. L’église est inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis le 2 mars 1981.
Cimetière des pestiférés - PNRHJ / Laurent Hilairet Histoire et PatrimoineCimetière des pestiférés
En 1639, la peste a fait des ravages dans la région. À Chapelle-des-Bois, elle a emporté une quinzaine de personnes sur les 150 habitants que comptait le village. Les survivants, par peur que la maladie leur soit transmise, n’ont pas voulu enterrer les morts au cimetière. Si les habitants ont choisi d’enterrer les pestiférés dans la tourbière, ce n’est pas par hasard. Considérée comme une terre sans valeur, peu utilisée par l’agriculture, la tourbière semblait le lieu idéal pour enterrer les victimes de la peste sans risquer de contaminer la terre.
Point de vue du Sacré Coeur - N.VERJUS Point de vuePoint de vue du Sacré Coeur
«Situé sur l’arrondi de l’une des petites collines formées par les dépôts morainiques, la statue de la Vierge domine la houle d’herbages et de boisements qui descend vers la cluse de Morez, au sud-ouest. Le visiteur se trouve ici dans l’intimité de ce paysage agricole, au milieu des pâturages et des arbres». F. Wattellier
Pont Perroud - PNRHJ / Janin Jaouen Histoire et PatrimoineLe Pont Perroud
Le vieux pont Perroud, la cascade et les ruines de l’ancien moulin sont les témoins de l’importance que revêtait le besoin en énergie dans le Haut-Jura par le passé pour moudre, scier, battre le fer...
Espace des mondes polaires - Baltik Histoire et PatrimoineL'Espace des Mondes Polaires Paul-Émile Victor
Les icebergs, les ours polaires, les manchots, les Inuits, les expéditions : l’Arctique et l’Antarctique évoquent à chacun d’entre nous des images, des légendes, des mots … Bien qu’éloignés géographiquement, les pôles font partie de notre culture. Unique en Europe, l’Espace des Mondes Polaires – Paul-Émile Victor propose à tous une immersion complète dans cet univers fascinant : la patinoire devient alors une évocation de la banquise tandis que le musée convie les visiteurs à une exploration complète des mondes polaires. Au moment où les pôles sont à la fois devenus des milieux fragilisés, des territoires très convoités et des observatoires privilégiés de l’état de santé de notre planète, ce nouvel équipement ouvert en début d’année 2017 se positionne comme le centre culturel et ludique de référence avec pour mission de sensibiliser les publics tout en leur offrant un moment de détente.
En savoir plus : http://www.espacedesmondespolaires.org/

Champignon de la Cernaise - PNRHJ / Gilles Prost GéologieMise en pli bigoudi ou champignon ?
Il est difficile de ne pas remarquer ce pli à l’allure si particulière, comme enroulée sur lui-même. Il s’agit en fait d’un pli «secondaire» ou disharmonique, résultant du chevauchement de l’anticlinal des Molunes sur le synclinal voisin, le val de Septmoncel. C’est un remarquable exemple de la capacité d’une roche rigide à se ployer dans le temps, pendant des millions d’année, sous des contraintes de pressions considérables.
Maison du Parc - PNRHJ / Patricia Louvrier Histoire et PatrimoineLa Maison du Parc
La Maison du Parc, siège du Parc naturel régional du Haut-Jura, remarquable par son architecture et ses façades tavaillonées, propose une découverte du territoire à travers une exposition, des projections et la visite d’un grenier fort. L’exposition entraîne vers chacune des dimensions du Haut-Jura, dans une ambiance colorée, moderne et interactive: les paysages, la nature, les savoir-faire et les industries, le tourisme,l’agriculture et la forêt. La balade sonore propose un moment inattendu, poétique et imagé, pour pénétrer la nature haut-jurassienne par ses sonorités exceptionnelles. Enfin, deux films paysagers remarquables et récents, l’un consacré à la géologie du massif jurassien et l’autre, aux tourbières, complètent et illustrent la visite.
Grenier Fort - PNRHJ / Gilles Prost Histoire et PatrimoineGrenier fort
Né de l’ingéniosité des maîtres charpentiers, le grenier fort, qui domine la maison sur votre gauche, est également dépositaire de la mémoire du Haut-Jura. Garde-manger et coffre-fort, il contenait des grains, la nourriture et les semences, la garde-robe et les objets précieux, les outils et les écrits, biens essentiels, à l’abri du feu et des envieux. Comptabilité de la récolte, calendrier climatique, événements familiaux, sont souvent consignés sur ses murs. Pour visiter un grenier fort ? Rendez-vous à la Maison du Parc à Lajoux.
Habitat dispersé La Vie Neuve - PNRHJ / Gilles Prost Histoire et PatrimoineL'habitat dispersé
L’habitat des Hautes Combes est typique du défrichement tardif des XIIIe et XIVe siècles, puis XVI et XVIIe. La terre est acensée par l’abbaye de Saint-Claude en longues bandes perpendiculaires à la combe où chaque famille peut vivre en autarcie. Le bas de la combe est réserve à la prairie et au foin, les environs immédiats de la ferme aux céréales, le crêt au bois de chauffage et d’œuvre, ainsi qu’aux pâturages.
Montbéliardes - PNRHJ / Gilles Prost Pastoralisme et AgricultureUne artiste qui s'ignore : La Montbéliarde
Sans cette vache, à la belle robe blanche tachée de roux, les paysages ne seraient pas ce qu’ils sont: vastes espaces dévolus au pâturage, ponctués ici et là de fermes, de longs murets de pierres sèches et de boqueteaux. Sans elles non plus, les fromages d’ici ne seraient pas aussi célèbres! Seul leur lait permet les productions locales d’appellation d’origine protégée comme le comté, le bleu de Gex et le morbier.
Les Platières - PNRHJ / Gilles Prost Point de vuePoint de vue des Platières
De ce petit toit du monde jurassien se laisse admirer la Haute-Chaîne du Jura, Bellecombe et ses étendues de pâturages. De l’est au sud, le Montrond, puis le Colomby de Gex et son jumeau, le crêt de la Neige, et enfin la pyramide du Reculet. Dans l’axe des Platières, au sud-ouest, le triangle du crêt de Chalam est immanquable.
FauneLe Triton alpestre
Bien que passant une partie de l’année sur terre, cet amphibien a besoin de l’eau peu profonde des mares et des ornières pour se reproduire et pondre ses œufs. Dans sa phase terrestre, le Triton alpestre ne sort de sa cachette que la nuit, en rampant lentement sur le sol à la recherche de nourriture. À l'inverse, en phase aquatique, il n'hésite pas à se déplacer et se nourrir parfois en plein jour. C'est un bon nageur qui peut passer plusieurs minutes en apnée dans l'eau froide. Vous le reconnaîtrez à son ventre orange vif caractéristique.
Alouette lulu - Fabrice Croset FauneL'Alouette lulu
Lu,lu,lu,lu,lu,lu … lu,lu,lu,lu,lu,lu, vous devinez ce qui lui a valu son drôle de nom? Et oui, ce chant, pipissant, monotone, qu’elle émet en vol au dessus des pelouses rases durant les belles journées de printemps. C’est presque votre seule chance de détecter cet oiseau si discret quand il est au sol.
Sonneur à ventre jaune - PNRHJ / Julien Barlet FauneLe Sonneur à ventre jaune
Ce petit crapaud au dos gris brun ou olivâtre exhibe la coloration jaune vif de son ventre et de sa gorge pour avertir ses éventuels prédateurs de sa toxicité. Sa peau sécrète en effet un venin qui peut provoquer des brûlures désagréables. Si vous observez bien la photo, vous pourrez remarquer la forme en cœur de ses yeux! Le prince charmantse cacherait-il derrière un sonneur à ventre jaune ?
Marmites de Géant - PNRHJ / Nina Verjus GéologieLes marmites de Géant
À Saint-Germain-de-Joux, la Semine et son affluent le Combet créent, par érosion, de gigantesques trous appelés oulles, ou marmites. Profondes de deux à trois mètres, elles sont reliées par quelques cascades successives où ondulent les fameuses truites fario. Ouvrez l’œil, vous pouvez également y observer le Sonneur à ventre jaune, une espèce rare de crapaud.
Scierie Thevenin - PNRHJ / Eliette Karche Histoire et PatrimoineScierie Thévenin
Au pied du village de Saint-Germain-de-Joux, la rivière du Combet se jette en une dernière cascade pour faire confluence avec la Semine. C’est pour profiter de ce débit d’eau que s’agrandit, au début des années 1900, la scierie Thévenin. Elle abritait alors une roue à aubes «géante» de 7,5 mètres de haut qui pouvait fonctionner, de jour comme de nuit, au gré des arrivages et des commandes. Logés en aval de la scierie, les scieurs étaient à pied d’œuvre. Et sur ce périmètre réduit, convoité à partir de la moitié du XIXème siècle pour des installations hydrauliques, s’établit dès 1859 une diamanterie, en aval de la scierie et du pont Romain.
Gentiane jaune - PNRHJ / Jean Claude Marchand FloreDans le bal des fleurs, la Gentiane jaune
Caractéristique de ces milieux, la Gentiane jaune ou grande gentiane vous accompagnera tout au long de cette randonnée. Un détail amusant: écrasez entre vos doigts les fruits de la Gentiane, reconnaissez-vous cette odeur? C’est celle des petits pois.
Mainmorte - PNRHJ / Gilles Prost Histoire et PatrimoineLa mainmorte, servage des abbés
La conquête de la haute-Joux, débute ici au Vème siècle. AU XVème siècle, une forme de servage imposé par la très puissante abbaye de Saint-Claude oblige les familles à rester sous le même toit; il s’agit de la mainmorte. La mainmorte est en partie à l’origine du développement de l’artisanat à domicile dans la mesure où aller travailler en ville, c’était prendre le risque de perdre les biens familiaux.
Grenier fort - PNRHJ / Gilles Prost Histoire et PatrimoineDes richesses bien à l'abri
Sur la gauche du chemin, vous pouvez voir un grenier fort, bâti en retrait de la maison d’habitation. Ce qu’il abrite aujourd’hui … nul ne le sait. Mais n’hésitez pas à visiter celui de la Maison du Parc à Lajoux. Les clés valent, à elles seules, le coup d’œil!
FloreLa diversité floristique des prairies naturelles
Les prés devant vous sont l’une des richesses du Haut-Jura. Les prairies de fauche recèlent ici une extraordinaire diversité de plantes. Jamais labourées ni ensemencées: la plupart des prairies de la région sont naturelles.
PNRHJ / Nina Verjus Milieux naturelsPremier rendez-vous avec le paysage
Il y a 100 à 200 millions d’années, on se serait promené ici en bateau, sur une mer de climat tropical. Les particules de calcaire et les coquillages se déposaient lentement au fond de l’eau, et formaient progressivement des couches de calcaire. À l’ère tertiaire, ces couches se soulèvent, se plissent et donnent naissance au massif du Jura, avec son relief de plis et de plateaux.
Tourbière - PNRHJ / Nina Verjus GéologieRendez-vous avec le paysage de tourbière
À la fin de l’ère Quaternaire, le Jura est recouvert d’un gigantesque glacier. Des rennes et des mammouths peuplent la région. La masse de glace modifie le relief, brise et déplace les roches. En fondant, la glace laisse dans les creux des dépôts rocheux imperméables, les moraines glaciaires. Au fond de la dépression, il se forme un lac alimenté par les eaux de fonte du glacier, les précipitations et les ruisseaux. Puis le climat se réchauffe. La végétation aquatique se développe très vite, la matière organique s’accumule. Le lac se comble et se transforme en marais.
PNRHJ / Nina Verjus GéologieLa formation de la tourbe
Des laîches (ou carex) s’installent et stabilisent le sol. Puis les sphaignes prennent la place, et forment des tapis denses. Ce sont des mousses à croissance continue qui forment une accumulation de matière organique sur laquelle poussent les sphaignes. La masse végétale se tasse et forme la tourbe, noire et fibreuses ressemblant à du terreau de jardin. Mais ce phénomène est très lent: des milliers d’années sont nécessaires pour atteindre une hauteur de quelques mètres.
PNRHJ / Nina Verjus GéologieLa tourbière : un livre d'histoire
La tourbière est un véritable livre d’histoire pour les spécialistes du pollen: les palynologues. En effet, le pollen se conserve très bien dans la tourbe: on peut en retrouver datant de plusieurs milliers d’années! Des couches les plus anciennes, situées en profondeur, jusqu’à la superficie, les palynologues reconstituent l’histoire de la végétation de la tourbière et de ses alentours depuis l’époque des hommes préhistoriques à nos jours. Quels arbres poussaient dans la forêt? quelles plantes les hommes cultivaient pour se nourrir ou pour tisser des vêtements? L’analyse du pollen nous apporte la réponse.
Ruisseaux qui serpentent dans la tourbière - PNRHJ / Nina Verjus Lacs et RivièresDes ruisseaux qui serpentent dans la tourbière
Le cours d’eau traversé vient de la combe des Cives. Il est rejoint par un autre ruisseau venant des pentes du Risoux, le massif qui vous surplombe. Après un parcours souterrain, le ruisseau ressort près de Morez à une dizaine de kilomètres d’ici. Entre temps, il s’écoule à travers la tourbière qui se comporte comme une véritable éponge en période de pluie et de fonte des neiges. La tourbière limite ainsi les inondations,puis restitue progressivement l’eau en période sèche. Elle joue également un rôle d’épuration en filtrant l’eau qui la traverse.
Roche Champion - PNRHJ / Nina Verjus Histoire et PatrimoineDes lieux chargés d'histoire
Face à vous, la falaise de la roche Champion marque le bord du massif du Risoux et sépare la Suisse de la France. Avant le 16ème siècle, aucun des deux pays ne souhaitait s’approprier le Jura couvert de forêt. Mais au fur et à mesure des défrichements pour l’agriculture, la concurrence pour les terres a enflé. La Réforme accentue cette rivalité qui crée un clivage politique et religieux. Les protestants en Suisse et les catholiques en Franche-Comté. La Croix catholique de la roche Champion affirme cette appartenance religieuse.
Sphaignes - Jocelyn Claude FloreDes mousses redoutables : les sphaignes
Les sphaignes se comportent comme de véritables éponges en absorbant jusqu’à 30 fois leur poids en eau. Elles créent également autour d’elles des conditions très défavorables aux autres végétaux qui pourraient les concurrencer.
Droséra - PNRHJ / Léo Poudré FloreLa rosée du soleil se dévoile
Le Rossolis est une autre plante remarquable de la tourbière, plus connu sous le nom de Droséra. Cette petite plante carnivore a les mêmes goûts «culinaires» que certains oiseaux (le Pipit farlouse), à savoir les insectes. Elle vit dans le centre de la tourbière, et côtoient des trous d’eau. Ne sortez pas du chemin pour ne pas prendre de risques et ne pas abîmer la tourbière très sensible au piétinement qui l’assèche en la tassant.
Dolines - PNRHJ / Nina Verjus GéologieLes dolines
De part et d’autre du chemin, des effondrements du sol de quelques mètres de diamètre, les dolines, rappellent que le Jura est un massif karstique, résultant de la dissolution des roches calcaires par l’eau, en surface comme en profondeur. Vous pouvez vous en rapprocher avec prudence.
Touradon - PNRHJ / Nina Verjus FauneDes touradons, des papillons
En été, dans les prés bordant les tourbières, vous êtes toujours accompagnés de ces fleurs rosespâles en épis : les renouées bistortes qui accueillent un papillon spécifique: le Cuivré de la bistorte (bleu foncé-noir et orange). D’autres insectes nombreux comme l’Aeschne arctique (une libellule) et le Nacré de la canneberge (un autre papillon) habitent la tourbière de Chapelle-des-Bois.
PNRHJ / Nina Verjus Histoire et PatrimoineL'architecture du Haut-Doubs
Au lieu-dit les Landry, vous longez une maison qui raconte une partie de l’histoire de l’architecture et des techniques de construction dans le haut-Doubs. Des années de «jeu» entre le bois, la pierre et le métal.
PNRHJ / Nina Verjus Pastoralisme et AgricultureUne agriculture qui marque le paysage
Des bâtiments agricoles parsèment le paysage: les anciennes fermes côtoient des bâtiments agricoles modernes, plus volumineux, qui accueillent les vaches montbéliardes. Ces vaches produisent le lait qui sert à la production des fromages locaux.
Tarier des prés - Fabrice Croset FauneLe Tarier des prés
Au printemps, le Tarier des prés revient sur ses postes d’observation dans les prairies du Haut-Jura. Un piquet, une plante plus haute … il égraine son chant constitué de sons «secs». Le beau sourcil blanc du mâle permet de le reconnaître. Les œufs sont posés au sol dans la prairie. Mais les dates de fauche plus précoces avec les évolutions climatiques et les changements de pratiques agricoles font que nombreux sont les jeunes qui n’ont pas le temps de prendre leur envol pour rejoindre l’Afrique.
Le Fort des Rousses - PNRHJ - F. Jeanparis Histoire et PatrimoineLe Fort des Rousses
Le village des Rousses, dont l'emplacement géographique avait une valeur stratégique militaire importante, fut retenu dès 1800 par Napoléon Bonaparte. L'invasion des troupes autrichiennes en 1814 poussa à la fortification du village et, en 1841, la construction du fort fut votée et financée par le gouvernement. Le Fort des Rousses fut érigé de 1843 à 1862, et armé en 1868. Il devient alors l'un des plus vastes ensembles bastionnés français pouvant accueillir 3500 hommes et 2000 chevaux, avec 50 000 m2 de salles voutées, des kilomètres de galeries souterraines, 2,2 km de remparts... Il servit de camps d'entraînement à de nombreux régiments et de dépôt militaire jusqu'en 1973, où il est transformé en Camp d'Entraînement pour Commando (C.E.C.). Les militaires quittent le Fort des Rousses en 1997 avec la réorganisation des armées, il est alors reconverti en lieu d'activités (accrobranche, cave d'affinage à visiter...) et ouvert au public.
Vue sur la Dôle - PNRHJ - F. Jeanparis Histoire et PatrimoineVue sur la Dôle
Le sommet de la Dôle, culminant à 1677 m d’altitude, se distingue aisément par l’énorme dôme situé à son sommet. Il s’agit d’un radar, protégé des intempéries, destiné à l’aviation de l’aéroport de Genève qui se situe au pied des Montagnes du Jura.
D’autres équipements au sommet font également de la Dôle une station météorologique de Météo Suisse et un centre de télécommunications important (télévision, radio …). Une table d'orientation complète les équipements pour les nombreux randonneurs qui effectuent son ascension pour bénéficier de son exceptionnel panorama.
Tedi BASMAJI - GTJ / Tedi BASMAJI Histoire et PatrimoineLes loges, fermes d'été familiales
Les loges, ou fermes d'été, apparaissent au 18ème siècle sous une période de pression démographique et de succès du commerce de fromage. C'est un habitat minimaliste, accueillant la famille exploitante pendant l'été, composé d'une écurie, d'une cuisine et d'une chambre. La traite se fait sur place dans l'écurie, et le lait est acheminé chaque jour à la fruitière du village, organisée en coopérative. (source : Caue39).
Grand nombre d'entre elles ont disparu par manque d'entretien à la suite des vagues successives de déprise agricole dès le début du 20ème siècle. Elles retrouvent aujourd'hui un regain d'intérêt pour le patrimoine qu'elles constituent, comme petites résidences secondaires ou comme lieu d'accueil touristique à l'image de la Loge à Ponard.
Description
Dans le département du Jura, elle traverse 10 villages entre Foncine-le-Haut et La Pesse, via la station des Rousses pour environ 70 km et 1 550m de dénivelé positif. La GTJ permet ainsi une découverte originale du Parc naturel régional du Haut-Jura, offrant à l'étape de nombreuses possibilités d'hébergement. Loin de la dénivellation alpine, le vététiste doit néanmoins s'attendre à alterner montées et descentes, chemins larges et sentiers, ainsi que lacs, combes, forêts et pâturages. La GTJ est accessible à VTT de mai à octobre, hors période hivernale.
Cet itinéraire bénéficie d'un balisage spécifique à la GTJ à VTT (sigle VTT de couleur jaune sur fond orangé, pas de numérotation).
Possibilité de transport de bagages. Se renseigner auprès des organisateurs de séjours ou des hébergeurs directement.
Une centaine d'hébergements sont situés sur le parcours pour vous accueillir à chaque étape.
- Départ : Mandeure
- Arrivée : Culoz
- Communes traversées : Bellefontaine, Foncine-le-Haut, Lajoux, Lamoura, La Pesse, Les Moussières, Les Rousses, Longchaumois, Prémanon et Septmoncel les Molunes
Météo
Zones de sensibilité environnementale
Grand tétras
En hiver, son activité est réduite au minimum. Il passe la quasi-totalité de la journée perché dans un arbre et consomme uniquement des aiguilles de sapin. Une nourriture très peu énergétique. Cette période est critique pour sa survie. Un oiseau subissant un dérangement régulier va puiser dans ses maigres réserves et finir par en subir les conséquences. Sa sensibilité à la prédation aura augmenté, ou bien il dépérira simplement à cause du manque d’énergie. Une autre période critique prend place du printemps au début de l’été avec la couvaison. Si la poule est surprise plusieurs fois, elle va abandonner le nid et laisser ses poussins seuls, sans protection. La survie des jeunes étant déjà très faible naturellement, ce phénomène accentue, d’autant plus, ce risque de mortalité chez les jeunes oiseaux.
Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Grand tétras en période de nidification sont principalement les pratiques sportives terrestres comme la randonnée, le ski, le VTT.
- Domaines d'activités concernés :
- Manifestation sportive, Terrestre
- Périodes de sensibilité :
- janv.févr.marsavr.maijuindéc.
- Contact :
Arrêté préfectoral de protection des biotopes des Forêts d’altitude du Haut-Jura
Ces zonages réglementaires sont mis en place pour garantir le maintien de ces forêts représentant l’habitat de nombreuses espèces protégées du massif : Grand Tétras, Gélinotte des bois, Petites chouettes de Montagne, Lynx d’Europe etc…
La réglementation concerne principalement la période du 15 décembre au 30 juin et organise / limite la fréquentation / les activités au sein de ces forêts.
Respecter cette réglementation c’est participer à la protection de ces formidables forêts, et peut être la chance d’observer l’une de ces espèces emblématiques.

- Domaines d'activités concernés :
- Terrestre
- Périodes de sensibilité :
- janv.févr.marsavr.maijuindéc.
- Contact :
Parc naturel régional du Haut-Jura
29 Le Village
39310 Lajoux
03 84 34 12 30
www.parc-haut-jura.fr/
APPB CORNICHES CALCAIRES - La Cendrée
Espèces concernées : Faucon pèlerin, Hibou grand-duc, Tichodrome échelette, Harle bièvre, Grand Corbeau, Choucas des tours, Faucon crécerelle, Martinet à ventre blanc, Hirondelle des rochers et Hirondelle de fenêtre.
Afin de garantir l'équilibre biologique des milieux nécessaires à la reproduction, l'alimentation, le repos et la survie de l'espèce concernée, il est instauré un arrêté préfectoral de protection de biotope sur la Cendrée sur les communes de Charquemont et de Fournet-Blancheroche.
Dans ce périmètre, est interdit pendant la période de reproduction (du 15/02 au 15/06) :
- Le survol à moins de 150 m des parois rocheuses par tout aéronef
- La pratique de l'escalade, y compris la descente en rappel
Merci d'éviter le secteur pour permettre la reproduction de l'espèce.
- Domaines d'activités concernés :
- Aerien, Vertical
- Périodes de sensibilité :
- févr.marsavr.maijuin
- Contact :
- LPO BFC - DT Franche-Comté
Mail : franche-comte@lpo.fr
Tel : 03 81 50 43 10
Site : www.bfc.lpo.fr
APPB CORNICHES CALCAIRES - ROCHE CHAMPION
Espèces concernées : Faucon pèlerin, Hibou grand-duc, Tichodrome échelette, Harle bièvre, Grand Corbeau, Choucas des tours, Faucon crécerelle, Martinet à ventre blanc, Hirondelle des rochers et Hirondelle de fenêtre.
Afin de garantir l'équilibre biologique des milieux nécessaires à la reproduction, l'alimentation, le repos et la survie de l'espèce concernée, il est instauré un arrêté préfectoral de protection de biotope sur la Roche Champion sur la commune de La Chapelle des Bois.
Dans ce périmètre, est interdit pendant la période de reproduction (du 15/02 au 01/07) :
- Le survol à moins de 150 m des parois rocheuses part tout aéronef, y compris engins volant téléguidé
- La pratique de l'escalade, y compris la descente en rappel
Merci d'éviter le secteur pour permettre la reproduction des espèces.
- Domaines d'activités concernés :
- Aerien, Souterrain, Vertical
- Périodes de sensibilité :
- févr.marsavr.maijuin
- Contact :
- LPO BFC - DT Franche-Comté
Mail : franche-comte@lpo.fr
Tel : 03 81 50 43 10
Site : www.bfc.lpo.fr
APPB Corniches calcaires - Château De La Roche
Espèces concernées : Faucon pèlerin, Hibou grand-duc, Tichodrome échelette, Harle bièvre, Grand Corbeau, Choucas des tours, Faucon crécerelle, Martinet à ventre blanc, Hirondelle des rochers et Hirondelle de fenêtre.
Afin de garantir l'équilibre biologique des milieux nécessaires à la reproduction, l'alimentation, le repos et la survie de l'espèce concernée, il est instauré un arrêté préfectoral de protection de biotope sur le Château De La Roche sur la commune de CHAMESOL.
Dans ce périmètre, est interdit pendant la période de reproduction (du 15/02 au 15/06) :
- Le survol à moins de 150 m des parois rocheuses par tout aéronef
- La pratique de l'escalade, y compris la descente en rappel
Merci d'éviter le secteur pour permettre la reproduction de l'espèce.
- Domaines d'activités concernés :
- Aerien, Vertical
- Périodes de sensibilité :
- févr.marsavr.maijuin
- Contact :
- LPO BFC - DT Franche-Comté
Mail : franche-comte@lpo.fr
Tel : 03 81 50 43 10
Site : www.bfc.lpo.fr
APPB CORNICHES CALCAIRES - Falaises Du Larmont Et Fort De Joux
Espèces concernées : Faucon pèlerin, Hibou grand-duc, Tichodrome échelette, Harle bièvre, Grand Corbeau, Choucas des tours, Faucon crécerelle, Martinet à ventre blanc, Hirondelle des rochers et Hirondelle de fenêtre.
Afin de garantir l'équilibre biologique des milieux nécessaires à la reproduction, l'alimentation, le repos et la survie de l'espèce concernée, il est instauré un arrêté préfectoral de protection de biotope sur les falaises du Larmont et du Fort de Joux sur la commune de La Cluse-et-Mijoux.
Dans ce périmètre, est interdit pendant la période de reproduction (du 15/02 au 15/06) :
- Le survol à moins de 150 m des parois rocheuses par tout aéronef
- La pratique de l'escalade, y compris la descente en rappel
Merci d'éviter le secteur pour permettre la reproduction de l'espèce.
- Domaines d'activités concernés :
- Aerien, Vertical
- Périodes de sensibilité :
- févr.marsavr.maijuin
- Contact :
- LPO BFC - DT Franche-Comté
Mail : franche-comte@lpo.fr
Tel : 03 81 50 43 10
Site : www.bfc.lpo.fr
APPB CORNICHES CALCAIRES - Rocher de la Vierge
Espèces concernées : Faucon pèlerin, Hibou grand-duc, Tichodrome échelette, Harle bièvre, Grand Corbeau, Choucas des tours, Faucon crécerelle, Martinet à ventre blanc, Hirondelle des rochers et Hirondelle de fenêtre.
Afin de garantir l'équilibre biologique des milieux nécessaires à la reproduction, l'alimentation, le repos et la survie de l'espèce concernée, il est instauré un arrêté préfectoral de protection de biotope sur le Rocher de la Vierge sur la commune de Villers-le-Lac.
Dans ce périmètre, est interdit pendant la période de reproduction (du 15/02 au 15/06) :
- Le survol à moins de 150 m des parois rocheuses par tout aéronef
- La pratique de l'escalade, y compris la descente en rappel
Merci d'éviter le secteur pour permettre la reproduction de l'espèce.
- Domaines d'activités concernés :
- Aerien, Vertical
- Périodes de sensibilité :
- févr.marsavr.maijuin
- Contact :
- LPO BFC - DT Franche-Comté
Mail : franche-comte@lpo.fr
Tel : 03 81 50 43 10
Site : www.bfc.lpo.fr
APPB CORNICHES CALCAIRES - Mont du Fer à Cheval
Espèces concernées : Faucon pèlerin, Hibou grand-duc, Tichodrome échelette, Harle bièvre, Grand Corbeau, Choucas des tours, Faucon crécerelle, Martinet à ventre blanc, Hirondelle des rochers et Hirondelle de fenêtre.
Afin de garantir l'équilibre biologique des milieux nécessaires à la reproduction, l'alimentation, le repos et la survie de l'espèce concernée, il est instauré un arrêté préfectoral de protection de biotope sur le Mont du Fer à Cheval sur la commune de La Cluse-et-Mijoux.
Dans ce périmètre, est interdit pendant la période de reproduction (du 15/02 au 15/06) :
- Le survol à moins de 150 m des parois rocheuses par tout aéronef
- La pratique de l'escalade, y compris la descente en rappel
Merci d'éviter le secteur pour permettre la reproduction de l'espèce.
- Domaines d'activités concernés :
- Aerien, Vertical
- Périodes de sensibilité :
- févr.marsavr.maijuin
- Contact :
- LPO BFC - DT Franche-Comté
Mail : franche-comte@lpo.fr
Tel : 03 81 50 43 10
Site : www.bfc.lpo.fr
APPB CORNICHES CALCAIRES - Le Bief d'Etoz
Espèces concernées : Faucon pèlerin, Hibou grand-duc, Tichodrome échelette, Harle bièvre, Grand Corbeau, Choucas des tours, Faucon crécerelle, Martinet à ventre blanc, Hirondelle des rochers et Hirondelle de fenêtre.
Afin de garantir l'équilibre biologique des milieux nécessaires à la reproduction, l'alimentation, le repos et la survie de l'espèce concernée, il est instauré un arrêté préfectoral de protection de biotope sur le Bief d'Etoz sur la commune de Charmauvillers.
Dans ce périmètre, est interdit pendant la période de reproduction (du 15/02 au 15/06) :
- Le survol à moins de 150 m des parois rocheuses par tout aéronef
- La pratique de l'escalade, y compris la descente en rappel
Merci d'éviter le secteur pour permettre la reproduction de l'espèce.
- Domaines d'activités concernés :
- Aerien, Vertical
- Périodes de sensibilité :
- févr.marsavr.maijuin
- Contact :
- LPO BFC - DT Franche-Comté
Mail : franche-comte@lpo.fr
Tel : 03 81 50 43 10
Site : www.bfc.lpo.fr
APPB CORNICHES CALCAIRES - Côte de Champvernol
Espèces concernées : Faucon pèlerin, Hibou grand-duc, Tichodrome échelette, Harle bièvre, Grand Corbeau, Choucas des tours, Faucon crécerelle, Martinet à ventre blanc, Hirondelle des rochers et Hirondelle de fenêtre.
Afin de garantir l'équilibre biologique des milieux nécessaires à la reproduction, l'alimentation, le repos et la survie de l'espèce concernée, il est instauré un arrêté préfectoral de protection de biotope sur la Côte de Champvernol sur la commune de Mandeure.
Dans ce périmètre, est interdit pendant la période de reproduction (du 15/02 au 15/06) :
- Le survol à moins de 150 m des parois rocheuses par tout aéronef
- La pratique de l'escalade, y compris la descente en rappel
Merci d'éviter le secteur pour permettre la reproduction de l'espèce.
- Domaines d'activités concernés :
- Aerien, Vertical
- Périodes de sensibilité :
- févr.marsavr.maijuin
- Contact :
- LPO BFC - DT Franche-Comté
Mail : franche-comte@lpo.fr
Tel : 03 81 50 43 10
Site : www.bfc.lpo.fr
Recommandations
Plusieurs déviations d’itinéraires de randonnées et/ou de VTT sont mises en place dans le cadre de travaux encours au centre du village des Rousses. En savoir plus
Avant de partir, nous vous conseillons de lire la rubrique Conseils aux randonneurs, de vous équiper convenablement, de porter un casque, de vérifier l’état de votre vélo, de prendre de quoi vous ravitailler et réparer (kit crevaison, maillon rapide, clés 6 pans…), de consulter la météo et de prendre un téléphone chargé. Dans tous les cas, ne surestimez pas vos forces et ne vous engagez pas sur un sentier trop technique pour vous. Sachez renoncer, faire demi-tour ou descendre du vélo.
Dans le Jura, les parcours VTT empruntent des chemins et sentiers dans des propriétés privées qui peuvent également servir à d’autres activités. Merci de respecter les lieux en restant sur les sentiers balisés et en respectant les autres usagers qui sont prioritaires (randonneurs, vététistes, cavaliers, mais aussi exploitants forestiers, vignerons, bergers…). Il convient donc d’adapter et de maîtriser sa vitesse.
Le Jura est un département nature et sauvage, merci de respecter l’environnement dans lequel vous évoluez : Ne jeter aucun détritus, ne faites pas de feu, ne cueillez pas les fleurs sauvages. Respectez la tranquillité du bétail et de la faune sauvage en restant éloigné des troupeaux, en tenant votre chien en laisse et en refermant les barrières derrière vous. Renseignez-vous sur les zones de protection de biotope, réserves naturelles ou zone Natura 2000 dans lesquelles des restrictions sont applicables.
En cas de travaux forestiers (abatage, débardage…), de travaux sur les sentiers (réfection de sentier, débroussaillage…) ou de zones de chasse en cours ou battue pour votre sécurité, sachez renoncer et faire demi-tour.
Accès routiers et parkings
Depuis Montbéliard, prendre la direction de Mandeure en traversant Audincourt puis Valentigney
Signaler un problème ou une erreur
Vous avez repéré une erreur sur cette page ou constaté un problème lors de votre randonnée, signalez-les nous ici :
À proximité22
- Patrimoine Culturel

















