Boucle 8 : Saint-Claude-Hautes Combes
Cyclistes dans les Hautes-Combes
Cyclistes dans les Hautes-Combes - © Benjamin Becker/Jura Tourisme
Saint-Claude

Boucle 8 : Saint-Claude-Hautes Combes

Histoire et patrimoine
Naturel
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Saint-Claude, la vallée du Tacon, l'ensemble des Hautes combes, Lajoux, Lamoura... Cet itinéraire de 74,5km est l'un des plus beaux du Sud du Haut-Jura. C'est aussi l'un des plus difficiles.

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Les 27 patrimoines à découvrir

  • Cascade du moulin d'Aval
    Cascade du moulin d'Aval - PNRHJ / Nina Verjus
    Cascades

    Cascade du moulin d'Aval

    Le Tacon franchit là une barre calcaire en une belle cascade s’écoulant en toute intimité dans un cirque rocheux. Autrefois, ce site hydraulique servait à animer un moulin en amont de la cascade, à présent disparu. Le site de la cascade du moulin d’Aval (ou moulin Dalloz) est classé depuis 1961 à l’inventaire du paysage.
  • Gélinotte des bois
    Gélinotte des bois - Jean-Lou Zimmermann
    Faune

    La Gélinotte des bois, un oiseau très discret

    À peine plus grosse qu’une poule naine, la silhouette de la Gélinotte des bois est assez massive, avec des pattes et une queue assez courtes. Son plumage est délicatement nuancé, et lui permet de se camoufler dans son environnement.

    Au printemps, elle se nourrit des bourgeons de noisetiers ou autres arbustes qui couvrent le sol des forêts. Très discrète, vous pourrez peut être l’entendre s’envoler précipitamment à votre arrivée. Attention, à partir du mois de juin, un individu qui ne se sauve pas peut chercher à protéger ses petits. Écartez-vous discrètement.
  • La Pesse - Le village
    La Pesse - Le village - Stéphane GODIN
    Histoire et Patrimoine

    La Pesse - Le village

    La Pesse, nommée à l'époque La Haute-Molune, est née en 1832 par ordonnance de Louis-Philippe. Mais c'est en 1907 qu'à la demande des habitants du village un décret, signé par Clémenceau, officialisa le nom de La Pesse.

    L'agriculture, l'élevage et la production de lait A.O.C., le tourisme et le sport en hiver comme en été, l'artisanat tourné vers les produits du bois sont la preuve de l'esprit d'entreprise et de performance écologique de la communauté villageoise.

    Espaces et panoramas aux paysages ouverts et forestiers ; paradis des sports d'hiver qui tiennent une place importante dans l'activité locale (ski de fond et nordique, chiens de traîneaux, raquettes) ; cadre privilégié des performances de randonnée pédestre, équestre, à VTT ou à vélo ; forêts et roches préservées qui abritent une flore exceptionnelle et de nombreuses espèces sauvages (rapaces, chevreuils et biches, renards et lynx) et des zones d'étude et de protection de la forêt et du Grand Tétras ; loisirs variés et originaux, élevages, de lamas.

    A La Pesse, les hébergements aussi illustrent ce dynamisme et cette originalité : à côté des gîtes et chambres d'hôtes, des yourtes, des tipis, des roulottes, des cabanes perchées, des fermes traditionnelles restaurées avec passion.

    Un grand souci de qualité et de tradition anime les lieux de restauration : restaurants, tables d'hôtes, fabrication de charcuteries et vente de fromages locaux.

    La vie culturelle du village surprend par son dynamisme : quantité d'associations, une bibliothèque, des concerts, du théâtre ; de grands événements culturels ou sportifs (Festival Azimut, courses de ski nordique, La Forestière en VTT ou l'Ultra Trail UTTJ, le championnat belge de chiens de traîneaux, etc).

    Le saviez-vous ?
    La Pesse signifie l'épicéa en patois jurassien. En effet, un grand épicéa marquait l'entrée du village en 1907.
  • Le village de la Pesse
    Le village de la Pesse - CCHJSC - Stéphane GODIN
    Histoire et Patrimoine

    La Pesse - Le village

    La Pesse, nommée à l'époque La Haute-Molune, est née en 1832 par ordonnance de Louis-Philippe. Mais c'est en 1907 qu'à la demande des habitants du village un décret, signé par Clémenceau, officialisa le nom de La Pesse.

    L'agriculture, l'élevage et la production de lait A.O.C., le tourisme et le sport en hiver comme en été, l'artisanat tourné vers les produits du bois sont la preuve de l'esprit d'entreprise et de performance écologique de la communauté villageoise.

    Espaces et panoramas aux paysages ouverts et forestiers ; paradis des sports d'hiver qui tiennent une place importante dans l'activité locale (ski de fond et nordique, chiens de traîneaux, raquettes) ; cadre privilégié des performances de randonnée pédestre, équestre, à VTT ou à vélo ; forêts et roches préservées qui abritent une flore exceptionnelle et de nombreuses espèces sauvages (rapaces, chevreuils et biches, renards et lynx) et des zones d'étude et de protection de la forêt et du Grand Tétras ; loisirs variés et originaux, élevages, de lamas.

    A La Pesse, les hébergements aussi illustrent ce dynamisme et cette originalité : à côté des gîtes et chambres d'hôtes, des yourtes, des tipis, des roulottes, des cabanes perchées, des fermes traditionnelles restaurées avec passion.

    Un grand souci de qualité et de tradition anime les lieux de restauration : restaurants, tables d'hôtes, fabrication de charcuteries et vente de fromages locaux.

    La vie culturelle du village surprend par son dynamisme : quantité d'associations, une bibliothèque, des concerts, du théâtre ; de grands événements culturels ou sportifs (Festival Azimut, courses de ski nordique, La Forestière en VTT ou l'Ultra Trail UTTJ, le championnat belge de chiens de traîneaux, etc).

    Le saviez-vous ?
    La Pesse signifie l'épicéa en patois jurassien. En effet, un grand épicéa marquait l'entrée du village en 1907.
  • Histoire et Patrimoine

    Mairie/école de Bellecombe

    Ancienne mairie/école : exemple parfait de l’habitat dispersé.
    Cette école, inaugurée en 1888, a fonctionné jusqu'en 1920.
    On imagine la vie et l'isolement de l'instituteur dans cette combe enneigée plus de six mois par an, les élèves qui venaient des fermes éloignées parfois de plus d'une heure de trajet, en se déplaçant avec des "cercles", l'ancêtre des raquettes-à-neige.
  • Pastoralisme et Agriculture

    Fromagerie du Haut-Jura

    La fromagerie est le lieu où l'on va produire et/ou vendre du fromage (de sa propre production ou non)

    Les fruitières sont des ateliers coopératifs de fabrication de fromages, généralement de longue conservation, comme du Comté par exemple. Selon une source proche du dossier, c’est parce que les producteurs du lait venaient mettre en commun le… fruit de leur travail en un même lieu.

    Une fruitière est une fromagerie traditionnelle de montagne où est transformé du lait cru en fromage. Cette appellation est d'usage dans les massifs du Jura et des Alpes, tant en France qu'en Suisse. Les agriculteurs locaux mettent en commun le lait de leur troupeau dans un lieu de transformation mutualisé, souvent une petite coopérative, pour produire un fromage laitier de grande taille.
  • Milieux naturels

    Les Tourbières aux Moussières

    Une tourbière, par définition, est une zone humide, colonisée par la végétation, dont les conditions écologiques particulières ont permis la formation d’un sol constitué d’un dépôt de tourbe.

    À cette altitude, dans le Haut Jura, les conditions climatiques sont très rudes : hivers très froids et longs, moyenne annuelle des température basse, précipitations abondantes et notamment en hiver avec la neige durant plusieurs mois, absence de périodes sèches de longue durée. Ces conditions géologiques et climatiques sont extrêmement favorables à l’installation de milieux naturels très originaux : les tourbières.

    Les tourbières jouent un rôle dans le cycle de l’eau naturelle, à la fois réserve d’eau et éponge puisque les mousses stockent l’eau, et épuration de l’eau par la tourbière qui joue le rôle de filtre.

    Ces milieux naturels abritent également de nombreuses espèces végétales et animales, insectes et oiseaux qui sont pour certaines protégées.

    Le programme Life Tourbière du Jura vise à réhabiliter leurs fonctions naturelles de purificateur et régulateur des masses d'eau, de puits de carbone qui absorbe les gaz à effet serre, de créateur de biodiversité remarquable.
  • Le village des Moussières
    Le village des Moussières - PNRHJ - F. Jeanparis
    Histoire et Patrimoine

    Vue sur le village des Moussières

    Petit village des Hautes-Combes dont l'implantation connue remonte au Moyen-Age, les activités artisanales et agricoles perdurent encore aujourd'hui, valorisées notamment par la Maison du Fromage.
  • Habitat dispersé La Vie Neuve
    Habitat dispersé La Vie Neuve - PNRHJ / Gilles Prost
    Histoire et Patrimoine

    L'habitat dispersé

    L’habitat des Hautes Combes est typique du défrichement tardif des XIIIe et XIVe siècles, puis XVI et XVIIe. La terre est acensée par l’abbaye de Saint-Claude en longues bandes perpendiculaires à la combe où chaque famille peut vivre en autarcie. Le bas de la combe est réserve à la prairie et au foin, les environs immédiats de la ferme aux céréales, le crêt au bois de chauffage et d’œuvre, ainsi qu’aux pâturages.
  • Grenier Fort
    Grenier Fort - PNRHJ / Gilles Prost
    Histoire et Patrimoine

    Grenier fort

    Né de l’ingéniosité des maîtres charpentiers, le grenier fort, qui domine la maison sur votre gauche, est également dépositaire de la mémoire du Haut-Jura. Garde-manger et coffre-fort, il contenait des grains, la nourriture et les semences, la garde-robe et les objets précieux, les outils et les écrits, biens essentiels, à l’abri du feu et des envieux. Comptabilité de la récolte, calendrier climatique, événements familiaux, sont souvent consignés sur ses murs. Pour visiter un grenier fort ? Rendez-vous à la Maison du Parc à Lajoux.
  • Alouette lulu
    Alouette lulu - Fabrice Croset
    Faune

    L'Alouette lulu

    Lu,lu,lu,lu,lu,lu … lu,lu,lu,lu,lu,lu, vous devinez ce qui lui a valu son drôle de nom? Et oui, ce chant, pipissant, monotone, qu’elle émet en vol au dessus des pelouses rases durant les belles journées de printemps. C’est presque votre seule chance de détecter cet oiseau si discret quand il est au sol.
  • Les Platières
    Les Platières - PNRHJ / Gilles Prost
    Point de vue

    Point de vue des Platières

    De ce petit toit du monde jurassien se laisse admirer la Haute-Chaîne du Jura, Bellecombe et ses étendues de pâturages. De l’est au sud, le Montrond, puis le Colomby de Gex et son jumeau, le crêt de la Neige, et enfin la pyramide du Reculet. Dans l’axe des Platières, au sud-ouest, le triangle du crêt de Chalam est immanquable.
  • Montbéliardes
    Montbéliardes - PNRHJ / Gilles Prost
    Pastoralisme et Agriculture

    Une artiste qui s'ignore : La Montbéliarde

    Sans cette vache, à la belle robe blanche tachée de roux, les paysages ne seraient pas ce qu’ils sont: vastes espaces dévolus au pâturage, ponctués ici et là de fermes, de longs murets de pierres sèches et de boqueteaux. Sans elles non plus, les fromages d’ici ne seraient pas aussi célèbres! Seul leur lait permet les productions locales d’appellation d’origine protégée comme le comté, le bleu de Gex et le morbier.
  • Gentiane jaune
    Gentiane jaune - PNRHJ / Jean Claude Marchand
    Flore

    Dans le bal des fleurs, la Gentiane jaune

    Caractéristique de ces milieux, la Gentiane jaune ou grande gentiane vous accompagnera tout au long de cette randonnée. Un détail amusant: écrasez entre vos doigts les fruits de la Gentiane, reconnaissez-vous cette odeur? C’est celle des petits pois.
  • Mainmorte
    Mainmorte - PNRHJ / Gilles Prost
    Histoire et Patrimoine

    La mainmorte, servage des abbés

    La conquête de la haute-Joux, débute ici au Vème siècle. AU XVème siècle, une forme de servage imposé par la très puissante abbaye de Saint-Claude oblige les familles à rester sous le même toit; il s’agit de la mainmorte. La mainmorte est en partie à l’origine du développement de l’artisanat à domicile dans la mesure où aller travailler en ville, c’était prendre le risque de perdre les biens familiaux.
  • Grenier fort
    Grenier fort - PNRHJ / Gilles Prost
    Histoire et Patrimoine

    Des richesses bien à l'abri

    Sur la gauche du chemin, vous pouvez voir un grenier fort, bâti en retrait de la maison d’habitation. Ce qu’il abrite aujourd’hui … nul ne le sait. Mais n’hésitez pas à visiter celui de la Maison du Parc à Lajoux. Les clés valent, à elles seules, le coup d’œil!
  • Flore

    La diversité floristique des prairies naturelles

    Les prés devant vous sont l’une des richesses du Haut-Jura. Les prairies de fauche recèlent ici une extraordinaire diversité de plantes. Jamais labourées ni ensemencées: la plupart des prairies de la région sont naturelles.
  • Maison du Parc
    Maison du Parc - PNRHJ / Patricia Louvrier
    Histoire et Patrimoine

    La Maison du Parc

    La Maison du Parc, siège du Parc naturel régional du Haut-Jura, remarquable par son architecture et ses façades tavaillonées, propose une découverte du territoire à travers une exposition, des projections et la visite d’un grenier fort. L’exposition entraîne vers chacune des dimensions du Haut-Jura, dans une ambiance colorée, moderne et interactive: les paysages, la nature, les savoir-faire et les industries, le tourisme,l’agriculture et la forêt. La balade sonore propose un moment inattendu, poétique et imagé, pour pénétrer la nature haut-jurassienne par ses sonorités exceptionnelles. Enfin, deux films paysagers remarquables et récents, l’un consacré à la géologie du massif jurassien et l’autre, aux tourbières, complètent et illustrent la visite.
  • La fromagerie
    La fromagerie - Ecole de Lajoux
    Pastoralisme et Agriculture

    Les vaches et le comté

    Les vaches mangent de l’herbe mais cela ne suffit pas. Pour faire du lait, elles ont dû avoir un veau. Pendant la journée, elles broutent. Matin et soir, elles vont en salle de traite. Dans la nuit le camion qui vient de la fromagerie récupère le lait de plusieurs fermes. Tôt le matin, les fromagers font cailler le lait en le chauffant et en ajoutant de la caillette de veau (estomac) pour faire le comté. C’est la qualité de l’herbe qui détermine le bon goût du comté. Emy et Sacha C.
  • Point de vue

    Point de vue de la Luette

    Lepoint de vue de la Luette 1(218m) permet de voir Roche Blanche (point de vue sur Saint-Claude et Septmoncel),  le village de Septmoncel avec son église paroissiale "Saint Etienne", bâtie à la deuxième moitié du XVIIe siècle et appartenant au dioscèse de Saint-Claude et son clocher franc comtois. Le cimetière se trouve au pied de l'église. 
    On voit également l'usine Dalloz spécialisée dans le secteur d'activité du commerce de détail d'articles d'horlogerie et de bijouterie en magasin spécialisé.
  • Benjamin Becker
    Savoir-faire

    Les lapidaires

    La région de Lamoura est réputée pour son artisanat de la pierre précieuse, étrange activité pour un village loin de tout filon !

    Par le passé, les Lamourantins étaient agriculteurs, mais les rudes conditions climatiques hivernales rendaient le travail aux champs impossible. L'hiver était donc consacré aux travaux d'intérieur peu rémunérateurs. Mais deux événements changèrent ces habitudes : en 1550, Lamoura accueillit des catholiques genevois chassés par les protestants, qui amenèrent avec eux leur savoir-faire : le travail des gemmes. Puis, en 1685, la révocation de l'Édit de Nantes poussa les lapidaires et diamantaires de Paris à fuir vers la Suisse, et certains s'installèrent dans le Haut-Jura. Les lapidaires confièrent alors de menus travaux aux paysans hauts-jurassiens, qui y trouvèrent une source de revenus complémentaires. Ces travaux d'hiver étaient appelés "métiers de fenêtres" car il était nécessaire de se placer devant une ouverture pour jouir d'une bonne luminosité. Cette habitude a d'ailleurs laissé ses marques dans l'architecture, puisque de nombreuses maisons possèdent des fenêtres d'une grandeur inhabituelle dans une région où, au contraire, on réduisait la taille des ouvertures pour se protéger du froid.

    La fin du XIXème siècle voit l'installation de plusieurs usines et la mise en place de coopératives. On estime qu'en 1920, pas loin de 8 000 lapidaires étaient installés dans le Haut-Jura. Mais le krach de 1929 puis la Seconde Guerre mondiale bouleversent l'économie et peu d'entreprises lapidaires et diamantaires survivent dans le Haut-Jura. Aujourd'hui, il ne reste plus que quelques artisans, véritables artistes, qui savent dompter la lumière et faire rayonner les pierres de toute leur beauté.
  • Histoire et Patrimoine

    Défrichements et premiers peuplements

    Les premiers peuplements de la région de Lamoura sont liés à la ville de Saint-Claude, dont l’origine remonte au Vème siècle. La colonisation de ce territoire débuta avec le défrichage des forêts sous l’impulsion des moines de l’abbaye de Saint-Claude. Les premières occupations étaient temporaires et se limitaient à la belle saison. Le reste du temps, les hommes redescendaient dans les vallées. L’habitat se résumait à quelques cabanes en bois, dispersées au milieu des champs nouvellement ouverts : les chaumes.Les moines de l’abbaye de Saint-Claude attirèrent les premiers colons et leur attribuèrent une terre à cultiver contre le paiement d’impôts et l’acceptation de corvées, sous le régime de la "Mainmorte". Cette contrainte, qui obligeait les paysans à habiter sur les terres qui leur étaient allouées, est à l’origine de la dispersion de l’habitat, les fermes se retrouvant isolées les unes des autres par les terrains exploités.

    Puis, petit à petit, autour des "chaumes" primitives se mirent en place de petites communautés, embryons des hameaux et lieux-dits actuels. L’habitat dispersé que l’on observe toujours aujourd’hui est héritier de cette colonisation du territoire haut-jurassien.
  • Point de vue du crêt Pourri
    Point de vue du crêt Pourri - François Gibon
    Point de vue

    Point de vue du crêt Pourri

    Point de vue sur la vallée du Gros Dard, le mont Bayard, le cirque des Foules, la cluse du Flumen et la vallée du Tacon.
  • Bruant fou
    Bruant fou - Fabrice Croset
    Faune

    Le Bruant fou

    Cet oiseau discret peut être rencontré dans les coteaux rocailleux, aux buissons éparses. De la taille d’un moineau, cette espèce a une tête bleue avec un masque noir, ce qui permet de le différencier de toutes les autres espèces de la région.
  • Crêt Pourri
    Crêt Pourri - PNRHJ / Gilles Prost
    Géologie

    Le crêt Pourri

    Cette belle pyramide de calcaire se délite sous l’effet du ruissellement et de la gélifraction: gel et dégel. Remarquez la ténacité des végétaux qui partent à l’assaut de ces éboulis permanents.
  • Histoire et Patrimoine

    Le four à chaux de Très-Bayard

    À Très-Bayard, le chemin passe au milieu d’anciens bâtiments de production de tuiles et de chaux. La chaux vive était issue de la cuisson de la roche calcaire. Ensuite, suivant le type de chaux voulu, elle était «éteinte» et contenait un pourcentage plus ou moins important d’eau. Les premières traces de fabrication de la chaux remontent à dix mille ans. Certains fours étaient constitués simplement d’un foyer enterré. D’autres, comme celui de Très-Bayard, en fonction de 1882 à 1910, étaient de construction beaucoup plus élaborée en briques. Pour ce site, le calcaire était extrait au pied d’une petite falaise au-dessus de Très-Bayard, dans les mêmes niveaux géologiques que le Crêt Pourri, et acheminé jusqu’à deux usines par téléphérique.
  • Sommet - Point de vue

    Point de vue de l'hermitage

    Point de vue de l’Hermitage 542m : vue sur Saint-Claude, sur le Mont Chabot.
    Le point de vue de l’Hermitage est le plus beau point de vue surplombant la ville. On y voit la cathédrale Saint-Pierre, Saint-Paul et Saint-André, classée Monument Historique depuis 1903, qui présente un grand intérêt sur le plan architectural. Commencée au XIVe siècle et achevée au XVIIIe siècle, c’est une église fortifiée d’aspect austère et rigoureux avec un intérieur gothique. Le chœur est orné de stalles sculptées au XVe siècle. Son retable, situé dans le collatéral gauche, est un chef d’œuvre de la Renaissance italienne.
    On y voit également le Grand Pont, qui a remplacé le Pont suspendu, construit entre 1938 et 1939 qui devient très vite une curiosité touristique, de par sa dimension, 128m de longueur et 50m de hauteur, et par la taille du chantier. Il surplombe la rivière « le Tacon » et tient aujourd’hui fonction d’entrée principale de la ville.

Description

La ville de Saint-Claude est une plaque tournante pour tous les itinéraires cyclistes. Où que l'on veuille aller, il faut monter depuis le fond de cette vallée à 440m d'altitude, au confluent de la Bienne et du Tacon. Sitôt les limites de la ville franchies, une autre vie commence... Faite d'efforts avec 12km de montée jusqu'au col de la Croix de la Serra (montée remarquable) le long de la vallée du Tacon dans des paysages de rêve où se dessine au loin sur sa butte le clocher du village des Bouchoux.

A Désertin, après avoir avalé 600m de dénivelé d'une traite, le paysage s'éclaircit avant de plonger dans la forêt jusqu'à la Pesse. C'est l'arrivée sur les Hautes Combes, 20km de creux et de bosses qui ondulent sous les Monts-Jura et reposent les jambes. Passage à Bellecombe, les Moussières (berceau du Bleu du Haut-Jura à déguster à la fromagerie), les Molunes à 1 270m d'altitude et arrivée dans un environnement féérique à Lajoux où se trouve la Maison du Parc naturel régional du Haut-Jura. La route redescend jusqu'à Lamoura, et son musée du lapidaire, puis plonge dans la forêt pour rejoindre Saint-Claude par la côte de Chaumont sur les flancs du mont Bayard.

Label « Vélo et Fromages »

Depuis 2019, cette boucle est labélisée «Vélo et Fromages», Lancé par l'Assemblée des Départements de France, le CNIEL, Tourisme & Territoires et Vélo & Territoires, ce label valorise les producteurs et prestataires fromagers se trouvant le long des itinéraires vélo. Avec ces nombreuses AOC fromage dont le Comté, le Morbier, le Bleu du Haut-Jura, la Cancoillotte ou le Mont d'Or, le Jura est naturellement un département « Vélo et Fromages » !
  • Départ : Saint-Claude
  • Arrivée : Saint-Claude
  • Communes traversées : Saint-Claude, Villard-Saint-Sauveur, Coiserette, Les Bouchoux, La Pesse, Bellecombe, Les Moussières, Septmoncel les Molunes, Lajoux et Lamoura

Météo


Profil altimétrique


Zones de sensibilité environnementale

Le long de votre itinéraire, vous allez traverser des zones de sensibilité liées à la présence d’une espèce ou d’un milieu particulier. Dans ces zones, un comportement adapté permet de contribuer à leur préservation. Pour plus d’informations détaillées, des fiches spécifiques sont accessibles pour chaque zone.

Grand tétras

Le Grand Tétras est une espèce emblématique des forêts de montagnes françaises. Son apparence et son comportement font de lui un oiseau très atypique. Pouvoir l’observer relève d’un vrai défi, tant cet oiseau est discret, mais s’avère être un souvenir mémorable.

En hiver, son activité est réduite au minimum. Il passe la quasi-totalité de la journée perché dans un arbre et consomme uniquement des aiguilles de sapin. Une nourriture très peu énergétique. Cette période est critique pour sa survie. Un oiseau subissant un dérangement régulier va puiser dans ses maigres réserves et finir par en subir les conséquences. Sa sensibilité à la prédation aura augmenté, ou bien il dépérira simplement à cause du manque d’énergie. Une autre période critique prend place du printemps au début de l’été avec la couvaison. Si la poule est surprise plusieurs fois, elle va abandonner le nid et laisser ses poussins seuls, sans protection. La survie des jeunes étant déjà très faible naturellement, ce phénomène accentue, d’autant plus, ce risque de mortalité chez les jeunes oiseaux.

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Grand tétras en période de nidification sont principalement les pratiques sportives terrestres comme la randonnée, le ski, le VTT.
Domaines d'activités concernés :
Manifestation sportive, Terrestre
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuindéc.
Contact :
Parc naturel régional du Haut-Jura
29 Le Village
39310 Lajoux
03 84 34 12 30
www.parc-haut-jura.fr

APPB CORNICHES CALCAIRES - MONT CHABOT

FR3800859 - Corniches calcaires du département du Jura 
 
Espèces concernées : Faucon pèlerin, Hibou grand-duc, Tichodrome échelette, Harle bièvre, Grand Corbeau, Choucas des tours, Faucon crécerelle, Martinet à ventre blanc, Hirondelle des rochers et Hirondelle de fenêtre.  
 
Afin de garantir l'équilibre biologique des milieux nécessaires à la reproduction, l'alimentation, le repos et la survie de l'espèce concernée, il est instauré un arrêté préfectoral de protection de biotope sur le Mont Chabot sur les communes de Villard-Saint-Sauveur et de Saint-Claude. 
 
Dans ce périmètre, est interdit pendant la période de reproduction (du 15/02 au 01/07) : 
 
   - Le survol à moins de 150 m des parois rocheuses part tout aéronef, y compris engins volant téléguidé 
   - La pratique de l'escalade, y compris la descente en rappel 
   - Les activités de canyoning et de spéléologie (attention certains sites sont exclus : se référer à  l'article 7 pour cette dernière activité ) 
   - La pratique de toute activité bruyantes (motorisation, sonorisation) 
  
Merci d'éviter le secteur pour permettre la reproduction des espèces. 
Domaines d'activités concernés :
Aerien, Souterrain, Vertical
Périodes de sensibilité :
févr.marsavr.maijuin
Contact :
LPO BFC - DT Franche-Comté 
Mail : franche-comte@lpo.fr  
Tel : 03 81 50 43 10 
Site : www.bfc.lpo.fr 

Lieux de renseignement

Office de Tourisme Haut-Jura Saint-Claude

3, place de l’Abbaye, 39200 SAINT-CLAUDE

https://www.haut-jura-saint-claude.comcontact.ot@hautjurasaintclaude.fr03 84 45 34 24

Accès routiers et parkings

A Saint-Claude, prendre la direction de la cathédral et s'y garer

Stationnement :

Parking de la Cathédrale de Saint-Claude

Voir sur jura-tourism.com


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