Boucle 9 : Lac de Lamoura-Valserine
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Boucle 9 : Lac de Lamoura-Valserine
Prémanon

Boucle 9 : Lac de Lamoura-Valserine

Faune et flore
Lacs, rivières et cascades
Naturel
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Les stations de ski, la vallée de la Valserine, les Monts-Jura, la Dôle, le lac de Lamoura... Le coeur du Haut-Jura bat tout au long de cet itinéraire qui fait le tour de la forêt du Massacre.

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Les 24 patrimoines à découvrir

  • Histoire et Patrimoine

    L'Espace des Mondes Polaires Paul-Émile Victor

    Les icebergs, les ours polaires, les manchots, les Inuits, les expéditions : l’Arctique et l’Antarctique évoquent à chacun d’entre nous des images, des légendes, des mots … Bien qu’éloignés géographiquement, les pôles font partie de notre culture. Unique en Europe, l’Espace des Mondes Polaires – Paul-Émile Victor propose à tous une immersion complète dans cet univers fascinant : la patinoire devient alors une évocation de la banquise tandis que le musée convie les visiteurs à une exploration complète des mondes polaires. Au moment où les pôles sont à la fois devenus des milieux fragilisés, des territoires très convoités et des observatoires privilégiés de l’état de santé de notre planète, ce nouvel équipement ouvert en début d’année 2017 se positionne comme le centre culturel et ludique de référence avec pour mission de sensibiliser les publics tout en leur offrant un moment de détente.

    En savoir plus : http://www.espacedesmondespolaires.org/

  • Faune

    Le Grand Tétras

    Le Grand Tétras est menacé de disparition, on ne trouve plus qu'une centaine d'individus dans la forêt du Haut-Jura. C'est pour cela que certains secteurs de la forêt du Haut-Jura ne sont pas totalement accessibles aux périodes où cet oiseau est le plus fragile (15 décembre au 30 juin). Cet oiseau aussi appelé coq de bruyère mange des aiguilles de sapin. Tout comme la neige et l'épicéa, le Grand Tétras est le symbole de notre village Prémanon, comme on le voit sur le blason du village.


    Le saviez-vous ? CHANGEMENT CLIMATIQUE :
    Le changement climatique peut entrainer des modifications importantes des conditions de vie des différentes espèces. Ce phénomène global intervient en plus de nombreux facteurs impactant la biodiversité forestière (destruction et fragmentation des habitats, augmentation de la pression humaine, etc…). Pour agir, les forestiers et les structures de protection de l'environnement mettent en place certaines actions : adaptation de la gestion forestière, limitation d'accès à certaines périodes, communication auprès du grand public …
  • Faune

    Traces

    Dans la forêt vivent des animaux sauvages, difficiles à apercevoir. Ils ont peur et se cachent dès qu'ils nous entendent. Mais si vous êtes attentifs, vous pourrez trouver leurs traces: des crottes, des empreintes, des poils et des plumes ...

    - Empreintes de sabots : chamois, chevreuil ou cerf ?

    - Empreintes avec des coussinets : celles du renard et du chien laissent visible les griffes, qui sont par contre rétractiles chez le lynx.

    Le saviez-vous ? BIODIVERSITÉ :
    Les milieux forestiers sont des réservoirs de biodiversité. La conservation d'habitats diversifiés et favorables à l'ensemble des espèces passe par le maintien d'une diversité d'essences forestières, une diversité d'étages de végétation (horizontale et verticale) et un respect de la dynamique forestière.

  • Faune

    Le Lynx boréal

    Le lynx est un félin, comme les panthères et les chats. Il peut peser jusqu’à 35 kg et mesure la même taille qu’un chien moyen. Il est présent dans la majeure partie du continent est-eurasien et peut vivre dans tout type de milieu, mais ce sont dans les forêts avec des sous-bois denses et couverts comme celles du Jura qu’il se sent le mieux.

    Le lynx, à l’instar du guépard, est très rapide sur de courtes distances mais se fatigue vite. Pour cette raison, il approche ses proies en silence et passe à l’attaque le plus près possible. Il peut faire des bonds de cinq mètres et lorsqu’il attrape sa proie, il l’étouffe avec ses puissantes mâchoires. Ses proies favorites sont des petits ongulés, comme le chevreuil mais il doit parfois se contenter d’oiseaux et rongeurs.

    Cet animal est très dur à observer car il ne se déplace quasiment que la nuit. La journée, il se perche dans un arbre ou se terre dans les buissons afin de se reposer et de voir sans être vu.

    Le lynx boréal est revenu naturellement dans le Jura (suite à des opérations de réintroduction effectuées en Suisse). En 2015, la population française était estimée entre 125 et 150 animaux, la tendance étant à l’augmentation à la fois en nombre de lynx mais aussi en nombre de territoires occupés. Le Jura représente le noyau principal de population avec une centaine d’individus.

  • Histoire et Patrimoine

    L’énergie hydraulique

    Dans le Haut-Jura, la métallurgie existe depuis très longtemps, mais c’est avec l’utilisation de la force motrice des rivières que cette activité a pris une autre tournure au XVIe siècle. L’utilisation de cette énergie illimitée permit de passer de la petite production artisanale et familiale à l’industrialisation moderne. Mais capter l’énergie d’une rivière nécessitait quelques aménagements. Si la force du courant variait trop, il était nécessaire de la réguler en construisant un barrage. Ensuite, un canal devait être aménagé pour amener l’eau jusqu’à la roue à aube. Celle-ci était reliée par de nombreux mécanismes au marteau, à la scie ou aux autres machines. Ce travail demande l’expertise et la connaissance de nombreux corps de métiers, un savoir-faire révélateur de la grande qualification des hommes de l’époque qui devaient se débrouiller avec peu d’outils et nulle technologie.
  • Milieux naturels

    Les tourbières

    Une tourbière, par définition, est une zone humide, colonisée par la végétation, dont les conditions écologiques particulières ont permis la formation d’un sol constitué d’un dépôt de tourbe.

    À cette altitude, dans le Haut Jura, les conditions climatiques sont très rudes : hivers très froids et longs, moyenne annuelle des température basse, précipitations abondantes et notamment en hiver avec la neige durant plusieurs mois, absence de périodes sèches de longue durée. Ces conditions géologiques et climatiques sont extrêmement favorables à l’installation de milieux naturels très originaux : les tourbières.

    Les tourbières jouent un rôle dans le cycle de l’eau naturelle, à la fois réserve d’eau et éponge puisque les mousses stockent l’eau, et épuration de l’eau par la tourbière qui joue le rôle de filtre.

    Ces milieux naturels abritent également de nombreuses espèces végétales et animales, insectes et oiseaux qui sont pour certaines protégées.

    Le programme Life Tourbière du Jura vise à réhabiliter leurs fonctions naturelles de purificateur et régulateur des masses d'eau, de puits de carbone qui absorbe les gaz à effet serre, de créateur de biodiversité remarquable.
  • Géologie

    Géologie du Jura : crêts et combes

    Une combe est une vallée qui se forme au sommet d'un anticlinal. De chaque côté, elle est "enfermée" par des versants appelés des crêts. Le plissement au sommet d'un anticlinal favorise en effet l'érosion des couches calcaires. L'élargissement progressif des fissures provoquées grâce notamment à l'eau de pluie et au gel finit par former combes et crêts.
  • Histoire et Patrimoine

    Habitat typique du Haut-Jura

    Lamoura est soumis à un climat rigoureux, et c'est dans l'habitat que l'adaptation de l'homme aux éléments est la plus visible. En effet, les toitures sont robustes afin de résister au poids important de la neige. Le faîtage est orienté sud-ouest/nord-est. Cette caractéristique favorise le balayement de la neige par le vent et limite les risques de surcharge. Les angles des murs et les encadrements de portes et de fenêtres sont en pierres de taille, le reste est en roches calcaires recouvertes d'un enduit à la chaux. Le mur sud-ouest, qui est le plus exposé aux intempéries, est recouvert d'un matériau imperméable et isolant : tavaillon, tôle. Ce type de ferme a la particularité de réunir sous le même toit le fourrage, le bois de chauffage, le bétail et les pièces à vivre. On le nomme "ferme-bloc", car toutes les fonctions sont réunies dans le même volume afin d'économiser la chaleur et d'éviter de sortir durant l'hiver. Mais cette accumulation de matière combustible augmentait les risques d'incendies. C'est donc dans le but de mettre à l'abri les "richesses" de la famille que les greniers-forts furent bâtis.
  • Pastoralisme et Agriculture

    Les vaches et le comté

    Les vaches mangent de l’herbe mais cela ne suffit pas. Pour faire du lait, elles ont dû avoir un veau. Pendant la journée, elles broutent. Matin et soir, elles vont en salle de traite. Dans la nuit le camion qui vient de la fromagerie récupère le lait de plusieurs fermes. Tôt le matin, les fromagers font cailler le lait en le chauffant et en ajoutant de la caillette de veau (estomac) pour faire le comté. C’est la qualité de l’herbe qui détermine le bon goût du comté. Emy et Sacha C.
  • Histoire et Patrimoine

    La Maison du Parc

    La Maison du Parc, siège du Parc naturel régional du Haut-Jura, remarquable par son architecture et ses façades tavaillonées, propose une découverte du territoire à travers une exposition, des projections et la visite d’un grenier fort. L’exposition entraîne vers chacune des dimensions du Haut-Jura, dans une ambiance colorée, moderne et interactive: les paysages, la nature, les savoir-faire et les industries, le tourisme,l’agriculture et la forêt. La balade sonore propose un moment inattendu, poétique et imagé, pour pénétrer la nature haut-jurassienne par ses sonorités exceptionnelles. Enfin, deux films paysagers remarquables et récents, l’un consacré à la géologie du massif jurassien et l’autre, aux tourbières, complètent et illustrent la visite.
  • Histoire et Patrimoine

    Des richesses bien à l'abri

    Sur la gauche du chemin, vous pouvez voir un grenier fort, bâti en retrait de la maison d’habitation. Ce qu’il abrite aujourd’hui … nul ne le sait. Mais n’hésitez pas à visiter celui de la Maison du Parc à Lajoux. Les clés valent, à elles seules, le coup d’œil!
  • Histoire et Patrimoine

    La mainmorte, servage des abbés

    La conquête de la haute-Joux, débute ici au Vème siècle. AU XVème siècle, une forme de servage imposé par la très puissante abbaye de Saint-Claude oblige les familles à rester sous le même toit; il s’agit de la mainmorte. La mainmorte est en partie à l’origine du développement de l’artisanat à domicile dans la mesure où aller travailler en ville, c’était prendre le risque de perdre les biens familiaux.
  • Flore

    La diversité floristique des prairies naturelles

    Les prés devant vous sont l’une des richesses du Haut-Jura. Les prairies de fauche recèlent ici une extraordinaire diversité de plantes. Jamais labourées ni ensemencées: la plupart des prairies de la région sont naturelles.
  • Flore

    Dans le bal des fleurs, la Gentiane jaune

    Caractéristique de ces milieux, la Gentiane jaune ou grande gentiane vous accompagnera tout au long de cette randonnée. Un détail amusant: écrasez entre vos doigts les fruits de la Gentiane, reconnaissez-vous cette odeur? C’est celle des petits pois.
  • Histoire et Patrimoine

    Route Royale, Route du sel

    Le chemin sur lequel vous vous trouvez est la Route royale ou Route du sel, qui reliait Saint-Claude à Genève par Mijoux et Gex. Le Jura vendait alors à la Suisse le sel de Lons-le-Saunier. La route a été construite en 1742 par les corvées: impôts payés en journées de travail. L’étroite Route royale, avec ses courts lacets en à-pic, jugée trop dangereuse a été remplacée au début du 20ème siècle par l’actuelle route entre Lajoux et le col de la Faucille.
  • Savoir-faire

    La futaie jardinée

    Les forêts du Haut-Jura, qu’elles sont belles et naturelles … Naturelles? Pas tout à fait: elles portent l’empreinte de l’Homme qui les exploite depuis des siècles. Ici, on «jardine» la forêt: les arbres mûrs sont récoltés en priorité, la diversité des essences et des âges est préservée, et la forêt se régénère d’elle-même. Un savoir-faire local au service d’une filière bois diversifiée (menuiserie, construction, boites à fromage, tavaillons, jouets, bois de chauffage …).
  • Faune

    La Grive musicienne

    Impossible de s’approcher d’une forêt un matin de printemps sans entendre cette grive. Son chant puissant est essentiellement construit sur de cours motifs qu’elle répète deux ou trois fois. Son nid est construit dans la fourche d’un arbre.
  • Milieux naturels

    La forêt d'altitude

    Vous vous trouvez ici à 1200 mètres. L’altitude conditionne la composition de la forêt selon les préférences de chaque essence. Les deux résineux principaux de cette forêt sont l’épicéa et le sapin. Quelques petits trucs permettent de les distinguer. Saurez-vous les reconnaître? L’épicéa à l’écorce brune et aux aiguilles rondes, le sapin, au tronc plus gris avec des aiguilles plates d’un vert soutenu.
  • Histoire et Patrimoine

    Les murets en pierres sèches

    Les murets en pierres sèches dessinent depuis des siècles les paysages jurassiens. Ils délimitent les parcelles, marquent la frontière entre France et Suisse, bordent les encloses (prés) de fauche ou les potagers, encadrent les «vies» (voies). Édifiés sans liant, les murs en pierre sèche relèvent de pratiques constructives ancestrales. Éléments emblématiques des paysages aujourd’hui, ils sont aussi des lieux de vie remarquable pour une faune et une flore diversifiées.
  • Faune

    Des milliers d'espèces en interrelation

    Vous trouverez facilement des fourmilières de fourmis rousses dans cette clairière. On dit que 2000 espèces d’insectes peuvent vivre dans ces nids. Certaines profitent de la fourmilière sans lui nuire, d’autres la parasitent. Ces amas de brindilles servent aussi de garde-manger au pic noir qui se régale de fourmis. Cet oiseau, pour trouver des larves, creuse également des trous dans les troncs. Ces derniers, une fois abandonnés du pic, servent de gîte à la chouette de Tengmaln.
  • Histoire et Patrimoine

    Histoire de la vallée des Dappes

    La campagne d'Italie en 1796 - 1797 démontra à Napoléon Bonaparte la nécessité d'une communication française aussi rapide que possible entre Paris et le col du Simplon via Genève. Des négociations avec la Suisse permirent le tracé d’une route sur territoire français. A la chute de l'Empire, en 1815, les frontières de la France furent ramenées à celles d'avant 1790. Néanmoins, les deux pays prétendirent conserver la possession de la vallée des Dappes. En 1862, le différend fut résolu par le Traité des Dappes. La France se vit attribuer la partie sur laquelle était établie la route de la Faucille (aujourd’hui N 5). La Suisse reçu en compensation le reste de la vallée, auxquel s’ajoutait une partie du versant français du Noirmont. Dès lors, les maisons de La Cure qui avaient toujours été françaises, devinrent partiellement suisses. Certaines se trouvent aujourd'hui encore traversées par la frontière, possédant un pied en France et l'autre en Suisse.
  • Histoire et Patrimoine

    La principauté d’Arbézie

    Après la guerre de 1870, deux propriétaires profitèrent de la confusion pour tirer avantage d’une maison construite à cheval sur la frontière. C’est au lieu-dit de La Cure (commune des Rousses) que se trouve cette maison insolite. En effet, deux entrées permettent d’accéder à la salle de restaurant : un côté français et un côté suisse qui débouchent dans la salle de la brasserie. Comme vous n’êtes pas passés par la douane vous n’êtes ni tout à fait en Suisse, ni tout à fait en France, vous êtes en "Arbézie". Ce lieu accueillit d’ailleurs plusieurs chefs d’état et fut le repère de Paul-Émile Victor durant de nombreuses années.
  • Histoire et Patrimoine

    La Cure, poste-frontière

    230 kilomètres de frontières séparent (ou relient) l'Arc jurassien français de la Suisse. Le long de cette frontière, les fluxs migratoires, les allers et venues quotidiens des frontaliers sont une des composantes de la "culture frontalière". Propriété de l'État, la douane fut construite en 1933 par l'architecte Jacques Duboin. (source: PNRHJ - Collection patrimoine)
  • Histoire et Patrimoine

    Les greniers-forts

    Les fermes-blocs jurassiennes permettaient de stocker le fourrage pour le bétail et le bois de chauffage afin d’éviter de sortir durant l’hiver. Cette accumulation de matière combustible augmentait le risque d’incendies destructeurs. Pour limite les dégâts sur leurs possessions, les habitants construisirent des greniers-forts. En cas de guerre, ce bâtiment aux portes très épaisses et aux serrures imposantes servait aussi à protéger les biens précieux des attaques de pillards. Véritable coffre-fort d’extérieur, il contenait toutes les richesses de la famille et les choses indispensables à la vie d’un haut-jurassien. Généralement situé à quelques dizaines de mètres de la maison, sur un monticule rocheux, il était orienté de manière à ce qu’en cas d’incendie les vents dominants ne poussent pas les flammes dans sa direction.

Description

Tout près du mont Fier (1 292m) Prémanon, l'un des quatre villages qui composent la station des Rousses, offre une très belle vue panoramique sur les combes qui se succèdent à l'horizon. La route enchaîne ensuite sur 8km avec les stations de la Darbella et de la Serra pour rejoindre le lac de Lamoura où chaque hiver les fans de la Transjurassienne s'élancent pour une course de ski de fond unique en France. Dans cette combe, le lac et la tourbière sont assaillis par la forêt du Massacre qui tire son nom des 600 mercenaires de François 1° tués par les Savoyards au XVI° siècle.

Une fois traversée, cette forêt de sapins -la plus haute de Franche-Comté- débouche sur le village de Lajoux avec une vue saisissante sur l'enfilade des Monts-Jura. Là se trouve la Maison du Parc Naturel Régional du Haut-Jura. La route descend ensuite en lacets sur la station de Mijoux, au fond de la vallée de la Valserine et remonte la Combe d'en Haut sur 9km jusqu'au Tabagnoz en suivant la Valserine.

La poursuite jusqu'à la Cure, petit village frontière, se fait en longeant la limite avec la Suisse au pied du massif de la Dôle à 1 677m d'altitude, puis c'est l'arrivée à la station des Jouvencelles et le retour à Prémanon.
  • Départ : Prémanon
  • Arrivée : Prémanon
  • Communes traversées : Prémanon, Lamoura, Lajoux et Les Rousses

Profil altimétrique


Zones de sensibilité environnementale

Le long de votre itinéraire, vous allez traverser des zones de sensibilité liées à la présence d’une espèce ou d’un milieu particulier. Dans ces zones, un comportement adapté permet de contribuer à leur préservation. Pour plus d’informations détaillées, des fiches spécifiques sont accessibles pour chaque zone.

Grand tétras

Le Grand Tétras est une espèce emblématique des forêts de montagnes françaises. Son apparence et son comportement font de lui un oiseau très atypique. Pouvoir l’observer relève d’un vrai défi, tant cet oiseau est discret, mais s’avère être un souvenir mémorable.

En hiver, son activité est réduite au minimum. Il passe la quasi-totalité de la journée perché dans un arbre et consomme uniquement des aiguilles de sapin. Une nourriture très peu énergétique. Cette période est critique pour sa survie. Un oiseau subissant un dérangement régulier va puiser dans ses maigres réserves et finir par en subir les conséquences. Sa sensibilité à la prédation aura augmenté, ou bien il dépérira simplement à cause du manque d’énergie. Une autre période critique prend place du printemps au début de l’été avec la couvaison. Si la poule est surprise plusieurs fois, elle va abandonner le nid et laisser ses poussins seuls, sans protection. La survie des jeunes étant déjà très faible naturellement, ce phénomène accentue, d’autant plus, ce risque de mortalité chez les jeunes oiseaux.

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Grand tétras en période de nidification sont principalement les pratiques sportives terrestres comme la randonnée, le ski, le VTT.
Domaines d'activités concernés :
Manifestation sportive, Terrestre
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuindéc.
Contact :
Parc naturel régional du Haut-Jura
29 Le Village
39310 Lajoux
03 84 34 12 30
www.parc-haut-jura.fr

Réserve naturelle nationale de la Haute-Chaîne du Jura

Accueillant au fil des saisons à la fois promeneurs, professionnels (alpagistes, forestiers, etc.) et naturalistes, cette Réserve est un territoire accessible où de nombreux usages cohabitent. Pour assurer la pérennité de cet espace sensible et des pratiques qui s'y déroulent, il convient de respecter la réglementation en vigueur :
Sont interdits :
- les chiens même tenus en laisse,
- la cueillette des fleurs et la collecte de fossiles ou et de minéraux,
- le feu,
- l'usage d'instrument sonore,
-
l'abandon de déchets,
- le camping. Toutefois le bivouac, sans abri (sauf en cas de nécessité absolue : conditions météorologiques et sécurité de la personne notamment), pendant les créneaux horaires de 19h00 le soir à 9h00 le matin, pour une seule et unique nuitée par site, à une distance maximale de vingt mètres des sentiers balisés autorisés, en dehors des alpages occupés par le bétail, est toleré.

L’ensemble de la réglementation est consultable ici :

https://www.rnn-hautechainedujura.fr/reglementation/


Par ailleurs, sept Zones de quiétude de la faune sauvage, actives du 15 décembre au 30 juin (exception faite de la ZQFS des Platières, active du 15 décembre au 15 mai), interdisent de sortir des sentiers de randonnée balisés spécifiquementpour cette période de l'année.
Domaines d'activités concernés :
Aerien, Aquatique, Souterrain, Terrestre, Vertical
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuinjuil.aoûtsept.oct.nov.déc.
Contact :
Réserve naturelle nationale de la Haute Chaîne du Jura
135, rue de Genève
01170 GEX
Tél : 04 50 41 29 65
E-mail : contact@rnn-hautechainedujura.fr
Site : https://www.rnn-hautechainedujura.fr

Arrêté préfectoral de protection des biotopes des Forêts d’altitude du Haut-Jura

 Ces zonages réglementaires sont mis en place pour garantir le maintien de ces forêts représentant l’habitat de nombreuses espèces protégées du massif : Grand Tétras, Gélinotte des bois, Petites chouettes de Montagne, Lynx d’Europe etc…

La réglementation concerne principalement la période du 15 décembre au 30 juin et organise / limite la fréquentation / les activités au sein de ces forêts.

Respecter cette réglementation c’est participer à la protection de ces formidables forêts, et peut être la chance d’observer l’une de ces espèces emblématiques.



Domaines d'activités concernés :
Terrestre
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuindéc.
Contact :

Parc naturel régional du Haut-Jura
29 Le Village
39310 Lajoux
03 84 34 12 30
www.parc-haut-jura.fr/


Lieux de renseignement

Office de tourisme de la Station des Rousses

495 rue Pasteur, 39220 LES ROUSSES

https://www.lesrousses.com/infos@lesrousses.com03 84 60 02 55

Accès routiers et parkings

Depuis les Rousses, suivre la destination de Prémanon par la D25.

Stationnement :

Parking place du 19 mars 1962 à Prémanon

Voir sur jura-tourism.com


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