Boucle 10 : Escapade dans le Pays du Haut-Jura
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Boucle 10 : Escapade dans le Pays du Haut-Jura
Les Rousses

Boucle 10 : Escapade dans le Pays du Haut-Jura

Faune et flore
Naturel
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Toute l'âme d'une région perce à travers cette boucle difficile, mais exceptionnelle à travers le Parc naturel régional du Haut-Jura.

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Les 50 patrimoines à découvrir

  • Faune

    Quizz des fourmis

    Avez-vous été attentif le long de ce sentier? Sauriez-vous répondre aux questions suivantes ?

    1) Combien trouve-t-on d’espèces de fourmis dans le Jura ?

    2) Qu’est-ce qui relie le thorax à l’abdomen ?

    3) De quoi est composé la fourmilière ?

    4)  Quels sont les deux moyens de défense des fourmis ?

    5) Quelle partie de la fleur mange la fourmi ?

    6) Quels sont les différentes castes des fourmis ?

    7) A quoi sert le prince ?

    8)  La fourmi, avant sa naissance, est-elle dans le ventre de la reine ou dans un œuf ?


    Réponses:
    1- 60 espèces sont présentes dans le Jura. 2- le pétiole. 3- de brindilles, de terre et d’aiguilles de sapins. 4- leurs mandibules et l’acide formique. 5- le nectar. 6- la reine, le prince et les ouvrières.
    7- à féconder la princesse qui devient ainsi une reine après l’accouplement. 8- La fourmi est dans un œuf pondu par la reine.
  • Histoire et Patrimoine

    Vue sur la Dôle

    Le sommet de la Dôle, culminant à 1677 m d’altitude, se distingue aisément par l’énorme dôme situé à son sommet. Il s’agit d’un radar, protégé des intempéries, destiné à l’aviation de l’aéroport de Genève qui se situe au pied des Montagnes du Jura.

    D’autres équipements au sommet font également de la Dôle une station météorologique de Météo Suisse et un  centre de télécommunications important (télévision, radio …). Une table d'orientation complète les équipements pour les nombreux randonneurs qui effectuent son ascension pour bénéficier de son exceptionnel panorama.
  • Histoire et Patrimoine

    La bataille des Rousses

    Au printemps 1815, pendant la période dite des "Cents Jours", les puissances européennes alliées décident d’envahir à nouveau la France. Napoléon Ier organise rapidement une nouvelle armée et le colonel Christin reçoit l’ordre de fortifier les Rousses. Il est prévu de construire cinq redoutes, mais une seule sera terminée. Les troupes stationnées aux Rousses comptent alors un demi-millier d’hommes.

    Dans la nuit du 1er juillet, les soldats de l’avant-poste français stationnés à la Cure aperçoivent des feux de bivouacs en bas des pentes de la Dôle. Ce sont sept bataillons autrichiens sous les ordres du général Foelseis (4000 hommes environ) qui ont reçu l’ordre de forcer les passages du Jura. Les soldats français préviennent les habitants, qui s’enfuient en hâte vers les forêts.

    Vers 5 heures du matin, les colonnes d’autrichiens arrivent à la Cure. Les soldats français tirent quelques coups de feu, puis se réfugient aux Rousses, et attendent les Autrichiens devant la redoute, où ils se battent au sabre et à la baïonnette.

    Voyant l’ennemi affluer, les français se retranchent dans la redoute, que les autrichiens tentent de prendre d’assaut par trois fois, sans succès. Lassés, ils partent en direction du village pour se restaurer. Les français profitent de cette inattention pour les attaquer, un certain nombre d’autrichiens, trop occupés à piller les maisons, payent de leur vie leur convoitise. Surpris un instant, l’ennemi reforme ses rangs et la bataille éclate de nouveau.

    A midi, l’artillerie ennemie, qui avait été retardée par la côte de Nyon, arrive, et la fusillade s’engage. Voyant que l’attaque frontale est inutile, l’armée autrichienne prend la redoute à revers, et les français sortent de la redoute pour contrer ce mouvement. Le général Foelseis lance alors toute sa cavalerie sur ces troupes à découvert, et fait de nombreux dégâts. Les survivants, qui risquent d’être encerclés, prennent la décision d’abandonner la redoute et de fuir en direction de Morez.

    La bataille des Rousses est la dernière des batailles de l’Empire, et Napoléon Ier se livre aux anglais le 15 juillet 1815.
  • Histoire et Patrimoine

    La Cure, poste-frontière

    230 kilomètres de frontières séparent (ou relient) l'Arc jurassien français de la Suisse. Le long de cette frontière, les fluxs migratoires, les allers et venues quotidiens des frontaliers sont une des composantes de la "culture frontalière". Propriété de l'État, la douane fut construite en 1933 par l'architecte Jacques Duboin. (source: PNRHJ - Collection patrimoine)
  • Histoire et Patrimoine

    La principauté d’Arbézie

    Après la guerre de 1870, deux propriétaires profitèrent de la confusion pour tirer avantage d’une maison construite à cheval sur la frontière. C’est au lieu-dit de La Cure (commune des Rousses) que se trouve cette maison insolite. En effet, deux entrées permettent d’accéder à la salle de restaurant : un côté français et un côté suisse qui débouchent dans la salle de la brasserie. Comme vous n’êtes pas passés par la douane vous n’êtes ni tout à fait en Suisse, ni tout à fait en France, vous êtes en "Arbézie". Ce lieu accueillit d’ailleurs plusieurs chefs d’état et fut le repère de Paul-Émile Victor durant de nombreuses années.
  • Histoire et Patrimoine

    Les greniers-forts

    Les fermes-blocs jurassiennes permettaient de stocker le fourrage pour le bétail et le bois de chauffage afin d’éviter de sortir durant l’hiver. Cette accumulation de matière combustible augmentait le risque d’incendies destructeurs. Pour limite les dégâts sur leurs possessions, les habitants construisirent des greniers-forts. En cas de guerre, ce bâtiment aux portes très épaisses et aux serrures imposantes servait aussi à protéger les biens précieux des attaques de pillards. Véritable coffre-fort d’extérieur, il contenait toutes les richesses de la famille et les choses indispensables à la vie d’un haut-jurassien. Généralement situé à quelques dizaines de mètres de la maison, sur un monticule rocheux, il était orienté de manière à ce qu’en cas d’incendie les vents dominants ne poussent pas les flammes dans sa direction.
  • Milieux naturels

    Les tourbières

    Une tourbière, par définition, est une zone humide, colonisée par la végétation, dont les conditions écologiques particulières ont permis la formation d’un sol constitué d’un dépôt de tourbe.

    À cette altitude, dans le Haut Jura, les conditions climatiques sont très rudes : hivers très froids et longs, moyenne annuelle des température basse, précipitations abondantes et notamment en hiver avec la neige durant plusieurs mois, absence de périodes sèches de longue durée. Ces conditions géologiques et climatiques sont extrêmement favorables à l’installation de milieux naturels très originaux : les tourbières.

    Les tourbières jouent un rôle dans le cycle de l’eau naturelle, à la fois réserve d’eau et éponge puisque les mousses stockent l’eau, et épuration de l’eau par la tourbière qui joue le rôle de filtre.

    Ces milieux naturels abritent également de nombreuses espèces végétales et animales, insectes et oiseaux qui sont pour certaines protégées.

    Le programme Life Tourbière du Jura vise à réhabiliter leurs fonctions naturelles de purificateur et régulateur des masses d'eau, de puits de carbone qui absorbe les gaz à effet serre, de créateur de biodiversité remarquable.
  • Géologie

    Géologie du Jura : crêts et combes

    Une combe est une vallée qui se forme au sommet d'un anticlinal. De chaque côté, elle est "enfermée" par des versants appelés des crêts. Le plissement au sommet d'un anticlinal favorise en effet l'érosion des couches calcaires. L'élargissement progressif des fissures provoquées grâce notamment à l'eau de pluie et au gel finit par former combes et crêts.
  • Géologie

    Géologie du Jura : Combe Arbey

    Une combe est une vallée creusée par l'érosion de la voûte anticlinale d'un pli. Plus simplement, il s’agit du sommet d’une montagne en forme de plis qui s’est creusé. La combe est entourée par des versants escarpés : les crêts. Cette formation géologique est particulièrement fréquente dans le Jura car son sol est riche en calcaire, roche qui s’use rapidement sous l’action de l’eau et du gel.

    Arbey vient du patois Arp, qui signifie "alpage". Il désigne ici un chalet d'alpage.

  • Savoir-faire

    Les lapidaires

    La région de Lamoura est réputée pour son artisanat de la pierre précieuse, étrange activité pour un village loin de tout filon !

    Par le passé, les Lamourantins étaient agriculteurs, mais les rudes conditions climatiques hivernales rendaient le travail aux champs impossible. L'hiver était donc consacré aux travaux d'intérieur peu rémunérateurs. Mais deux événements changèrent ces habitudes : en 1550, Lamoura accueillit des catholiques genevois chassés par les protestants, qui amenèrent avec eux leur savoir-faire : le travail des gemmes. Puis, en 1685, la révocation de l'Édit de Nantes poussa les lapidaires et diamantaires de Paris à fuir vers la Suisse, et certains s'installèrent dans le Haut-Jura. Les lapidaires confièrent alors de menus travaux aux paysans hauts-jurassiens, qui y trouvèrent une source de revenus complémentaires. Ces travaux d'hiver étaient appelés "métiers de fenêtres" car il était nécessaire de se placer devant une ouverture pour jouir d'une bonne luminosité. Cette habitude a d'ailleurs laissé ses marques dans l'architecture, puisque de nombreuses maisons possèdent des fenêtres d'une grandeur inhabituelle dans une région où, au contraire, on réduisait la taille des ouvertures pour se protéger du froid.

    La fin du XIXème siècle voit l'installation de plusieurs usines et la mise en place de coopératives. On estime qu'en 1920, pas loin de 8 000 lapidaires étaient installés dans le Haut-Jura. Mais le krach de 1929 puis la Seconde Guerre mondiale bouleversent l'économie et peu d'entreprises lapidaires et diamantaires survivent dans le Haut-Jura. Aujourd'hui, il ne reste plus que quelques artisans, véritables artistes, qui savent dompter la lumière et faire rayonner les pierres de toute leur beauté.
  • Histoire et Patrimoine

    Défrichements et premiers peuplements

    Les premiers peuplements de la région de Lamoura sont liés à la ville de Saint-Claude, dont l’origine remonte au Vème siècle. La colonisation de ce territoire débuta avec le défrichage des forêts sous l’impulsion des moines de l’abbaye de Saint-Claude. Les premières occupations étaient temporaires et se limitaient à la belle saison. Le reste du temps, les hommes redescendaient dans les vallées. L’habitat se résumait à quelques cabanes en bois, dispersées au milieu des champs nouvellement ouverts : les chaumes.Les moines de l’abbaye de Saint-Claude attirèrent les premiers colons et leur attribuèrent une terre à cultiver contre le paiement d’impôts et l’acceptation de corvées, sous le régime de la "Mainmorte". Cette contrainte, qui obligeait les paysans à habiter sur les terres qui leur étaient allouées, est à l’origine de la dispersion de l’habitat, les fermes se retrouvant isolées les unes des autres par les terrains exploités.

    Puis, petit à petit, autour des "chaumes" primitives se mirent en place de petites communautés, embryons des hameaux et lieux-dits actuels. L’habitat dispersé que l’on observe toujours aujourd’hui est héritier de cette colonisation du territoire haut-jurassien.
  • Point de vue

    Point de vue du crêt Pourri

    Point de vue sur la vallée du Gros Dard, le mont Bayard, le cirque des Foules, la cluse du Flumen et la vallée du Tacon.
  • Faune

    Le Bruant fou

    Cet oiseau discret peut être rencontré dans les coteaux rocailleux, aux buissons éparses. De la taille d’un moineau, cette espèce a une tête bleue avec un masque noir, ce qui permet de le différencier de toutes les autres espèces de la région.
  • Géologie

    Le crêt Pourri

    Cette belle pyramide de calcaire se délite sous l’effet du ruissellement et de la gélifraction: gel et dégel. Remarquez la ténacité des végétaux qui partent à l’assaut de ces éboulis permanents.
  • Histoire et Patrimoine

    Le four à chaux de Très-Bayard

    À Très-Bayard, le chemin passe au milieu d’anciens bâtiments de production de tuiles et de chaux. La chaux vive était issue de la cuisson de la roche calcaire. Ensuite, suivant le type de chaux voulu, elle était «éteinte» et contenait un pourcentage plus ou moins important d’eau. Les premières traces de fabrication de la chaux remontent à dix mille ans. Certains fours étaient constitués simplement d’un foyer enterré. D’autres, comme celui de Très-Bayard, en fonction de 1882 à 1910, étaient de construction beaucoup plus élaborée en briques. Pour ce site, le calcaire était extrait au pied d’une petite falaise au-dessus de Très-Bayard, dans les mêmes niveaux géologiques que le Crêt Pourri, et acheminé jusqu’à deux usines par téléphérique.
  • Sommet - Point de vue

    Point de vue de l'hermitage

    Point de vue de l’Hermitage 542m : vue sur Saint-Claude, sur le Mont Chabot.
    Le point de vue de l’Hermitage est le plus beau point de vue surplombant la ville. On y voit la cathédrale Saint-Pierre, Saint-Paul et Saint-André, classée Monument Historique depuis 1903, qui présente un grand intérêt sur le plan architectural. Commencée au XIVe siècle et achevée au XVIIIe siècle, c’est une église fortifiée d’aspect austère et rigoureux avec un intérieur gothique. Le chœur est orné de stalles sculptées au XVe siècle. Son retable, situé dans le collatéral gauche, est un chef d’œuvre de la Renaissance italienne.
    On y voit également le Grand Pont, qui a remplacé le Pont suspendu, construit entre 1938 et 1939 qui devient très vite une curiosité touristique, de par sa dimension, 128m de longueur et 50m de hauteur, et par la taille du chantier. Il surplombe la rivière « le Tacon » et tient aujourd’hui fonction d’entrée principale de la ville.
  • Cascades

    Cascade de la Vouivre

    Située dans la vallée de la Bienne, petite chute où l’eau donne l’impression de sortir subitement de la roche pour tomber plus bas dans une cuvette d’un vert émeraude.

    La Vouivre est le serpent fabuleux des légendes qui a inspiré le roman de Marcel Aymé : « Elle porte, sur son front, une énorme pierre précieuse d’une valeur inestimable, appelée l’escarboucle. Avant de se baigner, elle la dépose sur la rive, la cache dans la mousse ou sous une pierre. C’est à ce moment là seulement, qu’on a des chances de s’en emparer, et alors fortune est faite. Mais si la Vouivre surprend le voleur, sa vengeance sera terrible ».
  • Point de vue

    Point de vue de Sur la Côte

    Le point de vue s’ouvre sur la vallée de la Bienne, Valfin et les Monts Jura, et offre une représentation parlante du bel étagement du Jura.
  • Point de vue

    Point de vue du Capet

    Niché dans la forêt, en bord de crête, ce point de vue sur le hameau d’Angelon et sur le village de Leschères, se trouve être aussi un bon point d’écoute.
  • Site sonore

    Point d'ouïe d'Angelon

    Le hameau d’Angelon, dressé sur son monticule, fait partie intégrante du site sonore de la combe de Leschères. Il constitue un point d’écoute sur les activités du village, et notamment sur la belle sonnerie en carillon des cloches de son église.
  • Point de vue

    Point de vue de la Colonne

    Le Point de vue de la Colonne, à 815m d'altitude, offre une vue dégagée sur les communes de Leschères et Vichaumois. Vous pouvez aussi observer les fleurs le long du chemin, comme les euphorbes.
  • Histoire et Patrimoine

    Leschères, village-rue

    Le long d’un axe de circulation, la mitoyenneté des maisons forme un «front bâti». Implantée à flanc de coteau, Leschères s’est développé dans un paysage de combe. La façade principale des habitations s’ouvre sur l’espace public de la rue tandis qu’à l’arrière, les jardins privatifs donnent sur les prés. La construction des maisons dans la pente à permis de dégager un étage de soubassement abritant généralement la cave et donnant directement sur le jardin.
  • Faune

    Le Triton alpestre

    Bien que passant une partie de l’année sur terre, cet amphibien a aussi besoin de l’eau peu profonde des mares et des ornières pour se reproduire et pondre ses œufs. Dans sa phase terrestre, le Triton alpestre ne sort de sa cachette que la nuit, en rampant lentement sur le sol à la recherche de nourriture. À l'inverse, en phase aquatique, il n'hésite pas à se déplacer et se nourrir parfois en plein jour. C'est un bon nageur qui peut passer plusieurs minutes en apnée dans l'eau froide. Vous le reconnaîtrez à son ventre orange vif caractéristique.
  • Faune

    Le Chamois : À chaque saison sa toison

    Le pelage du chamois varie selon les saisons; en hiver, sa toison prend une teinte variant du brun foncé au noir, qui lui permet de capter la chaleur; alors que l’été, il est beige ou brun clair. Mais il n’y a pas que la couleur qui varie! L’hiver, l’épaisseur de son pelage est plus importante afin de le protéger du froid, il peut atteindre 10 à 12 cm contre seulement 3 à 4 cm l’été, après la mue.
  • Lacs et Rivières

    Belvédère des lacs d'Etival

    Offrez-vous une vue imprenable sur les lacs d’Etival. En premier plan: le Grand Lac et le Mont paradis, en face de vous: le joli petit village d’Etival, sur votre droite: le Petit Lac. On est bien ici… Tous les sons se retrouvent dans la nature. Dans ces reliefs calcaires, la moindre vibration se fait note : ici les sites sonores sont légions, ouvrez grand vos oreilles sur l’étonnant concerto des paysages jurassiens. Les sons émis dans cette jolie combe sont amplifiés par la falaise, et surtout grâce au lac. Ce site à écho simple allie qualité paysagère et qualité acoustique. Il est utilisé pour l’accueil de manifestations culturelles.
  • Point de vue

    Belvédère des lacs d'Étival

    Le belvédère donne sur les deux lacs au caractère sauvage et préservé qui couvrent le fond du vallon. Les glaciers qui recouvraient le Jura lors de la dernière glaciation ont disparu il y a environ 18000 ans. Leur poids et leurs mouvements ont parfois creusé le terrain en dépressions plus ou moins grandes, qui à la fonte et à la faveur des moraines glacières, se sont remplies d’eau pour former des lacs.
  • Lacs et Rivières

    Grand lac d'Etival

    Les glaciers qui recouvraient le Jura lors de la dernière glaciation ont disparu il y a environ 18 000 ans. Leur poids et leurs mouvements ont parfois creusé le terrain en dépressions plus ou moins grandes, qui à la fonte et à la faveur des moraines glacières, se sont remplies d’eau pour former des lacs. C’est le cas des lacs d’Etival. Ce lac unique, bordé de prairies et de forêts lui donnent un cachet différent de celui des autres lacs jurassiens. Découvrez un lac sauvage avec un environnement magnifique, préservé par sa configuration et la rudesse du climat local, pour le grand plaisir des promeneurs et des naturalistes. D’ailleurs, peut-être aurez-vous la chance d’apercevoir un lynx dans les parages… Le point sportif En hiver, après une longue période de gel, il est possible de faire du patin sur les lacs après «que le lac hurle », c’est à dire une fois que la couche d’air entre le lac et la glace se soit évacuée. La prudence reste de mise.
  • Site sonore

    L'écho des lacs

    Tous les sons se retrouvent dans la nature. Dans ces reliefs calcaires, la moindre vibration se fait note: ici les sites sonores sont légions, ouvrez grand vos oreilles sur l’étonnant concerto des paysages jurassiens. Les sons émis dans cette jolie combe sont amplifiés par la falaise, et surtout grâce au lac. Ce site à écho simple allie qualité paysagère et qualité acoustique. Il est utilisé pour l’accueil de manifestations culturelles.
  • Faune

    Le Lynx boréal, animal emblématique des montagnes du Jura

    Ce grand félin, haut sur pattes, séduit par son mystère et son élégance. Son pelage variant du beige au roux moucheté de noir, sa tête ronde, ses oreilles décorées de pinceaux de poils noirs, et enfin sa courte queue noire ne permettent pas l’erreur si vous avez la chance de l’observer à l’arrêt. Le lynx boréal est capable d’atteindre une vitesse de 60 km/h en pleine course!
  • Histoire et Patrimoine

    Évolution de la vie, évolution du bâti.

    La maison rurale fut d'abord celle de l'agriculteur-éleveur à l'intérieur de laquelle cohabitaient hommes et animaux. À partir du 18ème siècle, la spécialisation fromagère et la mise en commun du lait dans les structures coopératives, "les fruitières", font sortir l'agriculteur d'une économie d'autosubsitance. Du point de vue du bâti, la ferme tend à s'agrandir : on la rehausse d'un étage pour y aménager des chambres, on la dote parfois d'une seconde étable pour être en mesure d'accueillir plus d'animaux...
  • Savoir-faire

    Le bois et la tourbe

    Si l'exploitation forestière a toujours été très présente dans la région, les fluctuations du contexte économique et social au fil de l'Histoire ont modelé le paysage qui a alterné entre épaisses forêts et étendues cultivées. 
    À partir du 17ème siècle et jusqu'au 20ème siècle, l'accélération de l'exploitation des forêts (le bois servant de combustible pour les activités économiques comme les forges) poussa les paysans à utiliser la tourbe comme combustible pour leurs usages domestiques.
  • Milieux naturels

    La tourbière de Nanchez

    Une tourbière se caractérise par un sol constamment gorgé d’eau, où se forme et s’accumule de la tourbe, une sorte de litière constituée de la végétation morte, mal décomposée du fait de l’absence d’oxygène. Les conditions de vie dans ces milieux sont exigeantes… ce qui oblige les espèces qui y vivent à s’adapter à l’omniprésence de l’eau, à un climat plutôt froid et à la composition chimique du sol.
  • Histoire et Patrimoine

    Atelier de tournerie

    Plus qu'un lieu de travail, un abri rudimentaire pour les artisans, l'atelier est, pour les gens qui l'ont occupé, un lieu investi, à la fois intime et public.
    Entre les outils usés, sur les plans de travail où des sciures de bois sont repoussées d'un coup de paume, c'est là que s'est construit le savoir-faire dans la clarté des grandes fenêtres poussiéreuses.
  • Histoire et Patrimoine

    Le couronnement des murets

    Le faîtage des murs en pierres sèches, ou couronnement, permet de maintenir et de stabiliser les parements (parties visibles d'un mur). Sans quoi les pierres, notamment du haut, finiraient par tomber. Ici, on peut observer une technique de faîtage où de grandes pierres plates relativement fines, appelées lauses, sont posées verticalement, et sont souvent stabilisées par des cales dans les intervalles.
  • Point de vue

    Belvédère Sur le Fort

    Déjà porté sur la carte de 1835 sous le vocable « La Roche du Fort», le belvédère, défriché il y a quelques années, s’ouvre sur la Combe d’Anchey (Prénovel-Les Piards), le Bief de Nanchez et la tourbière. Au sud-est, se dévoile la Haute-Chaîne du Jura de la Dôle au Reculet.

    Au pied du Belvédère, plusieurs entonnoirs, dont l’un est très visible à proximité de la route, forment des trop-pleins lors des crues. Lorsque les scieries situées à l’aval fonctionnaient, les usiniers tentaient de les boucher afin de conserver assez d’eau pour leurs roues hydrauliques. Quel que soit son débit, le bief se perd dans le karst derrière le hameau de Chaux-des-Prés. Ses eaux rejaillissent 27 km plus loin, dans la vallée de la Bienne.
  • Milieux naturels

    Tourbière du Bief de Nanchez

    Laissez-vous guider: vous n’avez qu’à suivre le sentier de découverte des tourbières aménagé par le Parc National Régional du Jura pour mieux connaître la richesse de ce milieu humide. Traversez la forêt, cheminez sur un parcours en caillebotis, découvrez et observez les plantes propres à ce milieu grâce aux panneaux d’information qui le jalonnent. Ici, le milieu acide, froid et humide favorise l’épanouissement de plantes comme l’orcette, la myrtille, la callune, les sphaignes, l’andromède sous-arbrisseau protégé, le saule à cinq-étamines ou encore les pins à crochets. Vous pourrez varier les découvertes au gré des saisons. C’est quoi exactement, une tourbière? «Une tourbière se caractérise par un sol constamment gorgé d’eau, où se forme et s’accumule de la tourbe, une sorte de litière constituée de la végétation morte, mal décomposée du fait de l’absence d’oxygène»(www.life-tourbieres-jura.fr). Ce milieu d’un grand intérêt écologique est aussi exigeant pour les espèces qui y vivent, qui doivent s’adapter à des conditions de vie particulières (omniprésence de l’eau, climat plutôt froid et composition chimique du sol).
  • Flore

    Le Pin à crochet

    Dans le Jura, on le trouve presque exclusivement en tourbière : sa silhouette touffue, ses aiguilles courtes et groupées par deux, le crochet situé sur les écailles de ses cônes sont les caractères permettant de l’identifier.
  • Flore

    L'Airelle des marais

    Cette fausse myrtille apprécie les milieux légèrement acides, c’est pourquoi on la trouve dans les tourbières bombées ou en cours d’assèchement. Ses baies comestibles, à maturité en milieu d’été, sont moins sucrées que celles de la myrtille.
  • Faune

    Le Cuivré de la bistorte

    C’est un papillon typique des zones boréales, que l’on peut trouver ici! Les adultes volent essentiellement en mai et début juin. Les femelles pondent en se glissant à reculons sous les feuilles de la Renouée de la bistorte. La chenille effectue tout son développement sur la face inférieure de cette feuille.
  • Flore

    La Linaigrette

    Leur houppe soyeuse ne correspond pas au stade de la fleur, mais à celui du fruit : les aigrettes qui la constituent servent au transport des graines par le vent.
  • Flore

    La Callune

    Ses racines produisent des sécrétions toxiques qui limitent l’implantation d’autres espèces. Elle est souvent appelée fausse bruyère.
  • Milieux naturels

    Tourbière des Douillons

    La tourbière des Douillons, d'une surface de 21 hectares, est apparue il y a environ 7 000 ou 8 000 ans, sur les rives d'un petit lacs, comme en témoignent les coquilles de mollusques aquatiques trouvés dans les sondages, sous la tourbe. Son développement a fini par le combler intégralement. Les forts suintements en provenance du versant ont également favorisé l'accumulation de tourbe sur la pente, lui conférant une topographie originale. A partir des années 1850 et jusque dans les années 1970, la tourbe a été exploitée, d'abord pour le chauffage domestique, puis pour fournir de la tourbe horticole. Dans les années 1960, comme dans de nombreux autres milieux humides du massif, un vaste réseau de drainage a été creusé, interceptant les suintements et évacuant également les eaux de surface. Ces travaux avaient pour but d'étendre les zones agricoles. Cet assèchement de surface a accéléré la fermeture du milieu en permettant aux saules et aux épicéas de se développer. Toutefois, certaines zones préservées accueillent encore des milieux de bas-marais d'une grande richesse faunistique et floristique. D’importants travaux de réhabilitation ont été menés par le Parc du Haut-Jura en 2016 pour redonner à la tourbière un fonctionnement plus naturel. Depuis, les résultats sont déjà probants, notamment pour les libellules avec le développement d'une espèce rare et menacée au niveau européen, la Leucorrhine à gros thorax (Leucorrhinia pectoralis).
  • Faune

    La Rousserolle verderolle

    Oiseau migrateur, ce passereau passe l’hiver en Afrique, au sud de l’Equateur. Il ne revient dans les montagnes du Jura qu’entre la mi mai et le début août. La rousserolle verderolle habite les prairies plus ou moins marécageuses aux herbes hautes et parsemées de buissons, où le mâle se perche pour chanter. Le nid est confectionné d’herbes sèches accrochées à mi-hauteur des tiges herbacées. Cette espèce est exclusivement insectivore (se nourrit d’insectes). Championne d’Europe de l’imitation, un mâle de rousserolle verderolle peut imiter 80 espèces dans son chant, avec un record connu à 212 !
  • Pastoralisme et Agriculture

    Le silo à images des Guillons

    Le silo à images abrite une interprétation à 360° sur le lac, le plateau du Grandvaux et le Lapiaz des chauvins. Activités agricole, lac et tourbières n’auront plus de secret pour vous en sortant du silo.
  • Histoire et Patrimoine

    Le Pardon des Guillons

    Claude Guillon, sacristain de la paroisse entre 1574 et 1613, fit ériger en 1605 cet oratoire dans son hameau natal. Ce petit édifice en pierres a été rénové en 1986 par la commune de Grande-Rivière et déplacé sur un promontoire, non loin de son emplacement d’origine.
  • Histoire et Patrimoine

    Le jardin du temps et de l'espace

    «Un jardin … comme un labyrinthe qui projette au-delà du temps et de l’espace.» ainsi témoigne Amy O’Neill, artiste conceptrice de ce jardin. Souhaité par la commune de Grande Rivière, durement éprouvée par les deux guerres mondiales, ce jardin paysager, en rassemblant les monuments aux morts de 14 – 18 et de 39 – 45, est un lieu à la mémoire de l’ensemble des guerres passées ou actuelles au travers du monde. En invitant à la déambulation, ce lieu propose aux visiteurs une réflexion autour de la notion de paix et de la capacité des peuples à s’unir et à résister aux extrémismes.
  • Histoire et Patrimoine

    Site et église de l'Abbaye

    On attribue aux moines de Saint-Claude l'établissement, au 6ème siècle, d'un monastère au sud-ouest du lac de l'Abbaye sur l'île dite de sur la Motte. Puis, probablement tombé en désuétude pendant plusieurs siècles, un second monastère lui succéda au 12ème siècle (1172) édifié au nord-est du lac à l'emplacement actuel du hameau de l'Abbaye par les chanoines de l'abbaye d'Abondance (augustins de Haute-Savoie). Le statut d'abbaye, desservie par un abbé particulier, a demeuré un siècle, jusqu'à ce que le monastère fasse l'objet d'un échange de biens entre l'abbé d'Abondance et celui de Saint-Claude. De nouveau dépendante de l'abbaye de Saint-Claude, l'abbaye du Grandvaux recouvre un statut de prieuré. Des constructions fortifiées au 12ème siècle auxquelles on accédait par un pont-levis, il subsiste aujourd'hui un ancien bâtiment de ferme (appelé La Joséphine du nom de l'ancienne propriétaire des lieux), un presbytère et une église, dédiée à Notre-Dame de la Nativité, à l'instar de celle d'Abondance. Le site est classé depuis le 15 septembre 1966.Un site à découvrir à travers une déambulation en 4 tableaux, évoquant l'histoire du site. Source : Grandvaux et Malvaux, édition PNR du Haut-Jura
  • Faune

    Le Héron cendré

    Facilement reconnaissable, le héron cendré peut être observé lorsqu’il chasse au bord du lac et dans le marais à la recherche d’amphibiens et de poissons, ou encore en plein milieu des prairies agricoles à l’affût des campagnols. Comme tous les hérons, il vole avec le cou replié et les pattes tendues, ce qui le différencie des cigognes et des grues. Il niche en petite colonie, une héronnière.
  • Histoire et Patrimoine

    Le moulin et la scierie de l'Abbaye en Grandvaux

    Dès le Moyen-âge, les moines ont su utiliser la force motrice de la perte du lac pour faire fonctionner les meules du moulin de l’Abbaye, situé à l’emplacement de la scierie actuelle. Une roue à eau était entraînée par une chute d’eau verticale de 8 mètres. Cette première installation devait certainement manquer de puissance et une digue de 5 mètres fut vraisemblablement élevée afin d’accroître la hauteur de chute et le volume d’eau du lac. Le niveau du lac au VIème siècle n’aurait donc rien de comparable avec le niveau actuel, ce qui rend difficile la localisation du premier prieuré. A la disparition du moulin (par manque de grain à moudre!), une scierie est installée sur le même site et des turbines remplacent la roue. Les eaux calmes du lac deviennent source d’énergie et les installations encore en place témoignent des différentes activités qui se sont développées autour du lac.
  • Point de vue

    Belvédère du Moulin

    Le belvédère du Moulin, en bordure de val, offre une vue d’ensemble sur la presque totalité du lac de l’Abbaye. Vous pourrez appréhender l’évolution du paysage autour du lac au fil des siècles (panneau d’interprétation).

Description

Cet itinéraire de 119km au départ des Rousses dévoile d'abord les stations de ski alpin des Jouvencelles, de la Darbella, de la Serra sur les flancs de l'immense forêt du Massacre avant de rallier Lamoura et la Combe du Lac, lieu de départ de la Transjurassienne, plus grande course de ski de fond de France.

Là, commence une longue descente par la Côte de Chaumont (pour le coup descente remarquable) tout près de la superbe cascade de la Queue de Cheval jusqu'à Saint-Claude, capitale du Haut-Jura au confluent des rivières de la Bienne et du Tacon. La remontée sur le plateau du Grandvaux par les lacets de Valfin domine les gorges encaissées de la Bienne sur 4km et serpente entre les pelouses sèches et les forêts de sapins (les pessières) jusqu'aux deux lacs d'Etival.

Sur le plateau du Grandvaux, le superbe lac glaciaire de l'Abbaye s'étend au creux de paysages ondulés où alternent prairies et forêts. La descente jusqu'à Morez -doté d'un musée de la lunette très design- suit la vallée de la Bienne et la ligne de chemin de fer des « Hirondelles » aux viaducs vertigineux avant d'emprunter la côte de Prémanon (montée remarquable de 8km), lieu d'entrainement des équipes de France de ski nordique.

Jusqu'aux Rousses, la vue est exceptionnelle sur l'enfilade des combes, la Dôle (1677m) et le Mont Fier (1282m).
  • Départ : Les Rousses
  • Arrivée : Les Rousses
  • Communes traversées : Les Rousses, Prémanon, Lamoura, Saint-Claude, Leschères, Ravilloles, Les Crozets, Étival, Châtel-de-Joux, Nanchez, Grande-Rivière-Château, Hauts de Bienne et Morbier

Profil altimétrique


Zones de sensibilité environnementale

Le long de votre itinéraire, vous allez traverser des zones de sensibilité liées à la présence d’une espèce ou d’un milieu particulier. Dans ces zones, un comportement adapté permet de contribuer à leur préservation. Pour plus d’informations détaillées, des fiches spécifiques sont accessibles pour chaque zone.

Grand tétras

Le Grand Tétras est une espèce emblématique des forêts de montagnes françaises. Son apparence et son comportement font de lui un oiseau très atypique. Pouvoir l’observer relève d’un vrai défi, tant cet oiseau est discret, mais s’avère être un souvenir mémorable.

En hiver, son activité est réduite au minimum. Il passe la quasi-totalité de la journée perché dans un arbre et consomme uniquement des aiguilles de sapin. Une nourriture très peu énergétique. Cette période est critique pour sa survie. Un oiseau subissant un dérangement régulier va puiser dans ses maigres réserves et finir par en subir les conséquences. Sa sensibilité à la prédation aura augmenté, ou bien il dépérira simplement à cause du manque d’énergie. Une autre période critique prend place du printemps au début de l’été avec la couvaison. Si la poule est surprise plusieurs fois, elle va abandonner le nid et laisser ses poussins seuls, sans protection. La survie des jeunes étant déjà très faible naturellement, ce phénomène accentue, d’autant plus, ce risque de mortalité chez les jeunes oiseaux.

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Grand tétras en période de nidification sont principalement les pratiques sportives terrestres comme la randonnée, le ski, le VTT.
Domaines d'activités concernés :
Manifestation sportive, Terrestre
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuindéc.
Contact :
Parc naturel régional du Haut-Jura
29 Le Village
39310 Lajoux
03 84 34 12 30
www.parc-haut-jura.fr

Arrêté préfectoral de protection des biotopes des Forêts d’altitude du Haut-Jura

 Ces zonages réglementaires sont mis en place pour garantir le maintien de ces forêts représentant l’habitat de nombreuses espèces protégées du massif : Grand Tétras, Gélinotte des bois, Petites chouettes de Montagne, Lynx d’Europe etc…

La réglementation concerne principalement la période du 15 décembre au 30 juin et organise / limite la fréquentation / les activités au sein de ces forêts.

Respecter cette réglementation c’est participer à la protection de ces formidables forêts, et peut être la chance d’observer l’une de ces espèces emblématiques.



Domaines d'activités concernés :
Terrestre
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuindéc.
Contact :

Parc naturel régional du Haut-Jura
29 Le Village
39310 Lajoux
03 84 34 12 30
www.parc-haut-jura.fr/

RNR des tourbières du Bief du Nanchez

La Réserve naturelle régionale des Tourbières du Bief du Nanchez représente 49 hectares et toute une mosaïque paysagère (milieux prairiaux, forestiers et tourbeux). Situé au fond de la Combe du Nanchez, le complexe tourbeux est traversé par les cours d’eau du Nanchez et de Trémontagne. Inscrit au site Ramsar « Tourbières et lac de la montagne jurassienne », il constitue un ensemble caractéristique des tourbières du Haut-Jura.

> L’accès, la circulation et le stationnement des véhicules et engins, motorisés ou non motorisés, sont interdits sur le territoire de la Réserve Naturelle,
> Les chiens et animaux domestiques doivent être tenus en laisse à l’intérieur de la Réserve Naturelle. La circulation et le stationnement des chiens et animaux domestiques sont strictement interdits en dehors des sentiers balisés et voies réservées à cet effet,
> Sur l’ensemble de la Réserve Naturelle, le bivouac, le campement sous tente, dans un véhicule ou sous tout autre abri est interdit,
> Sur l'ensemble de la Réserve Naturelle, toute cueillette est interdite,
> La pratique des activités sportives ou de loisirs est interdite en dehors des itinéraires autorisés à la circulation et au stationnement des personnes.
> Les manifestations sportives ou de loisirs sont interdites sur l’ensemble du territoire de la Réserve Naturelle. Toutefois, des dérogations peuvent être accordées par le (la) Président(e) du Conseil régional après avis du Comité Consultatif et du Conseil Scientifique Régional du Patrimoine Naturel.
Domaines d'activités concernés :
Aerien, Aquatique, Manifestation sportive, Souterrain, Terrestre, Vertical
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuinjuil.aoûtsept.oct.nov.déc.
Contact :
Conservateur : Laurane Palanchonl.palanchon@parc-haut-jura.fr Parc Naturel Régional du Haut-Jura29 le village39310 LAJOUX03 84 34 12 30

APPB CORNICHES CALCAIRES - SUR LES LACS D'ETIVAL

FR3800859 - Corniches calcaires du département du Jura 
 
Espèces concernées : Faucon pèlerin, Hibou grand-duc, Tichodrome échelette, Harle bièvre, Grand Corbeau, Choucas des tours, Faucon crécerelle, Martinet à ventre blanc, Hirondelle des rochers et Hirondelle de fenêtre.  
 
Afin de garantir l'équilibre biologique des milieux nécessaires à la reproduction, l'alimentation, le repos et la survie de l'espèce concernée, il est instauré un arrêté préfectoral de protection de biotope sur les lacs d'Etival sur la commune d'Etival. 
 
Dans ce périmètre, est interdit pendant la période de reproduction (du 15/02 au 01/07) : 
 
   - Le survol à moins de 150 m des parois rocheuses part tout aéronef, y compris engins volant téléguidé 
   - La pratique de l'escalade, y compris la descente en rappel 
   - Les activités de canyoning et de spéléologie 
   - La pratique de toute activité bruyantes (motorisation, sonorisation) 
  
Merci d'éviter le secteur pour permettre la reproduction des espèces. 
Domaines d'activités concernés :
Aerien, Souterrain, Vertical
Périodes de sensibilité :
févr.marsavr.maijuin
Contact :
LPO BFC - DT Franche-Comté 
Mail : franche-comte@lpo.fr  
Tel : 03 81 50 43 10 
Site : www.bfc.lpo.fr 

APPB CORNICHES CALCAIRES - ROCHES DE L'ABATEY

FR3800859 - Corniches calcaires du département du Jura 
 
Espèces concernées : Faucon pèlerin, Hibou grand-duc, Tichodrome échelette, Harle bièvre, Grand Corbeau, Choucas des tours, Faucon crécerelle, Martinet à ventre blanc, Hirondelle des rochers et Hirondelle de fenêtre.  
 
Afin de garantir l'équilibre biologique des milieux nécessaires à la reproduction, l'alimentation, le repos et la survie de l'espèce concernée, il est instauré un arrêté préfectoral de protection de biotope sur les Roches de l'Abatey sur la commune des Crozets. 
 
Dans ce périmètre, est interdit pendant la période de reproduction (du 15/02 au 01/07) : 
 
   - Le survol à moins de 150 m des parois rocheuses part tout aéronef, y compris engins volant téléguidé 
   - La pratique de l'escalade, y compris la descente en rappel 
   - Les activités de canyoning et de spéléologie 
   - La pratique de toute activité bruyantes (motorisation, sonorisation) 
  
Merci d'éviter le secteur pour permettre la reproduction des espèces. 
 
Domaines d'activités concernés :
Aerien, Souterrain, Vertical
Périodes de sensibilité :
févr.marsavr.maijuin
Contact :
LPO BFC - DT Franche-Comté 
Mail : franche-comte@lpo.fr  
Tel : 03 81 50 43 10 
Site : www.bfc.lpo.fr 

APPB CORNICHES CALCAIRES - SOUS LE FOURG

FR3800859 - Corniches calcaires du département du Jura 
 
Espèces concernées : Faucon pèlerin, Hibou grand-duc, Tichodrome échelette, Harle bièvre, Grand Corbeau, Choucas des tours, Faucon crécerelle, Martinet à ventre blanc, Hirondelle des rochers et Hirondelle de fenêtre.  
 
Afin de garantir l'équilibre biologique des milieux nécessaires à la reproduction, l'alimentation, le repos et la survie de l'espèce concernée, il est instauré un arrêté préfectoral de protection de biotope sur les falaises de Sous le Fourg sur la commune de Haut-de-Bienne. 
 
Dans ce périmètre, est interdit pendant la période de reproduction (du 15/02 au 01/07) : 
 
   - Le survol à moins de 150 m des parois rocheuses part tout aéronef, y compris engins volant téléguidé 
   - La pratique de l'escalade, y compris la descente en rappel 
   - Les activités de canyoning et de spéléologie 
   - La pratique de toute activité bruyantes (motorisation, sonorisation) 
  
Merci d'éviter le secteur pour permettre la reproduction des espèces. 
Domaines d'activités concernés :
Aerien, Souterrain, Vertical
Périodes de sensibilité :
févr.marsavr.maijuin
Contact :
LPO BFC - DT Franche-Comté 
Mail : franche-comte@lpo.fr  
Tel : 03 81 50 43 10 
Site : www.bfc.lpo.fr 

APPB CORNICHES CALCAIRES - MOREZ SUD

FR3800859 - Corniches calcaires du département du Jura 
 
Espèces concernées : Faucon pèlerin, Hibou grand-duc, Tichodrome échelette, Harle bièvre, Grand Corbeau, Choucas des tours, Faucon crécerelle, Martinet à ventre blanc, Hirondelle des rochers et Hirondelle de fenêtre.  
 
Afin de garantir l'équilibre biologique des milieux nécessaires à la reproduction, l'alimentation, le repos et la survie de l'espèce concernée, il est instauré un arrêté préfectoral de protection de biotope sur les falaises de Morez Sud sur la commune de Haut-de-Bienne. 
 
Dans ce périmètre, est interdit pendant la période de reproduction (du 15/02 au 01/07) : 
 
   - Le survol à moins de 150 m des parois rocheuses part tout aéronef, y compris engins volant téléguidé 
   - La pratique de l'escalade, y compris la descente en rappel 
   - Les activités de canyoning et de spéléologie 
   - La pratique de toute activité bruyantes (motorisation, sonorisation) 
  
Merci d'éviter le secteur pour permettre la reproduction des espèces. 
Domaines d'activités concernés :
Aerien, Souterrain, Vertical
Périodes de sensibilité :
févr.marsavr.maijuin
Contact :
LPO BFC - DT Franche-Comté 
Mail : franche-comte@lpo.fr  
Tel : 03 81 50 43 10 
Site : www.bfc.lpo.fr 

Lieux de renseignement

Office de tourisme de la Station des Rousses

495 rue Pasteur, 39220 LES ROUSSES

https://www.lesrousses.com/infos@lesrousses.com03 84 60 02 55

Accès routiers et parkings

Depuis Morez, prendre la direction des Rousses par la N5 et rejoindre l'Office de Tourisme.

Stationnement :

Parking de l'Office de Tourisme des Rousses

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