Boucle 25 : Boucle du Oh !
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Morbier

Boucle 25 : Boucle du Oh !

Faune et flore
Lacs, rivières et cascades
Naturel
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Cet itinéraire de moyenne difficulté mêle combes, forêts, tourbières, falaises et vallées du Haut-Jura. Il offre aussi une perspective à couper le souffle sur une ligne de chemin de fer qui défie la gravité.

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Les 17 patrimoines à découvrir

  • Milieux naturels

    Plaine des Marais

    Selon toute probabilité, la plaine des Marais était autrefois un lac qui, au fil des temps, disparut avec le ruisseau qui en sortait à la Combette au Valet. Cette disparition relativement récente entraînant l’assèchement du ruisseau ou BIEF, a donné son nom au pays BIEF-MORT ou MORBIER. 


    Ce pays donnera son nom au célèbre fromage éponyme ! Fabriqué aujourd’hui essentiellement en ateliers de fromageries, les fruitières, le morbier est, à l’origine, un fromage fermier ne nécessitant que peu de lait (60 kg). En son milieu, la fine couche noire distingue sa pâte onctueuse. On explique que le caillé fabriqué alors deux fois par jour était protégé des insectes par cette couche de suie aux vertus naturellement protectrices. Certains voient dans cette strie une tentative de copier le bleu de Septmoncel, très recherché à l’époque.
  • Zone ludique

    Ludy Park VTT

    Testez votre agilité sur 2 roues dans le Ludy Park, une zone réservée et aménagée aux pratiquants du VTT. Constitué de quatre zones, le parc est accessible au plus de 6 ans librement et gratuitement :
    • zone de pump track : à partir de 6 ans
    • zone de 4 cross : à partir de 8 ans 
    • zone de trail : à partir de 10 ans 
    • zone de jump : à partir de 12 ans 
  • Histoire et Patrimoine

    Le Morbier

    Fabriqué aujourd’hui essentiellement en ateliers de fromageries, les fruitières, le morbier est, à l’origine, un fromage fermier ne nécessitant que peu de lait (60 kg). En son milieu, la fine couche noire distingue sa pâte onctueuse. Certains voient dans cette strie une tentative de copier le bleu de Septmoncel, très recherché à l’époque; d’autres expliquent que, le caillé fabriqué alors deux fois par jour, était protégé des insectes par cette couche de suie aux vertus naturellement protectrices
  • Forêt

    Qu’est-ce que la Forêt ?

    C’est un milieu naturel en équilibre. La première composante que l’on voit et qui nous vient à l’esprit, ce sont bien sûr les arbres, mais pas que! Pas de forêt sans arbustes, sans mousses, avec un cortège d’animaux, d’oiseaux, d’insectes, et avec des chaînes alimentaires qui permettent le bon fonctionnement et la pérennité de ces milieux. LE COIN DES ENFANTSRegarde autour de toi. Que vois-tu? Si tu observes bien, la vie grouille sur le sol et dans les airs, que ce soient des animaux, des oiseaux, des insectes ou des plantes. Comme les promeneurs en forêt sont nombreux, respecte bien les chemins balisés, pour ne pas déranger ce magnifique milieu naturel.
  • Histoire et Patrimoine

    La maison pastorale

    La maison que l'on peut observer ici est bien représentative de la maison rurale de l'agriculteur-éleveur, à l'intérieur de laquelle cohabitaient hommes et animaux. Sur la façade principale, les différentes ouvertures répartissaient les espaces dévolus au lieu de vie des hommes, et à celui des animaux.
  • Histoire et Patrimoine

    Le savoir-faire à travers les temps

    La façade que l'on peut observer expose deux savoirs-faire jurassiens d'époques différentes. Elle est recouverte d'un bardage en tavaillons qui sont des planchettes de bois d'épicéa fendues, sur la façade exposée aux intempéries. Cette technique jurassienne  s'est développée au 15ème siècle et perdure de nos jours.
    La présence d'une horloge fait un clin d'oeil à l'horlogerie comptoise, qui s'est affirmée notamment à Morbier et à Morez à partir du 17ème siècle.
  • Pastoralisme et Agriculture

    L'herbe créatrice de richesse

    L'espace agricole est voué aujourd'hui à l'activité pastorale. Les cultures ont disparu au cours des années 1960 pour laisser la place à l'économie fromagère, comme en témoignent les filières Comté, Morbier, Bleu de Gex... 
    Autour des villages, les terrains sont devenus des prés de fauche, et le foin sert à nourrir les vaches de race  Montbéliarde de la fin de l'automne au printemps. Avec les beaux jours, le bétail rejoint les pâtures situées en altitude, défrichées en parties à cet effet.
  • Lacs et Rivières

    La perte du lac

    Les eaux du lac des Mortes forment un court ruisseau, d’à peine plus d’un kilomètre, et se perdent (ou se meurent) dans une anfractuosité au cœur du hameau des Mortes. Ces eaux sont captées à une petite dizaine de kilomètres plus bas à la source de l’Arce à Morez et alimentent en eau potable une partie de la population de cette ville du Haut-Jura.
  • Point de vue

    Point de vue du Sacré Coeur

    «Situé sur l’arrondi de l’une des petites collines formées par les dépôts morainiques, la statue de la Vierge domine la houle d’herbages et de boisements qui descend vers la cluse de Morez, au sud-ouest. Le visiteur se trouve ici dans l’intimité de ce paysage agricole, au milieu des pâturages et des arbres». F. Wattellier
  • Histoire et Patrimoine

    Bellefontaine

    Ce village tient son nom des années 1630. La Franche-Comté, encore indépendante, subit les passages ravageant des hordes germaniques et françaises. Les habitants des villages voisins prennent alors l’habitude de monter à ce village perché, pour y trouver des sources non contaminées. Belle-fontaine fut ainsi nommé au sens de la «bonne fontaine», «bonne eau».
  • Point de vue

    Point de vue de la Roche Devant

    «Le belvédère de la Roche Devant présente une ambiance presque méridionale avec ses roches affleurantes, sa pelouse sèche et une exposition longue au soleil… Il offre un point de vue sur le plateau et la forêt du Risoux, situés en face, mais aussi une vision transversale de la vallée de Bellefontaine depuis le village jusqu’à la Cluse de Morez, en passant par les gorges de l’Évalude. La mosaïque de prés et de boisements qui occupe la vallée semble être peu à peu recouverte par les boisements déferlant du Risoux. Cette impression est particulièrement sensible au sud du village de Bellefontaine.» F. Wattellier
  • Faune

    Le Pic épeiche

    C’est l’espèce de pic la plus commune en Europe. Dans les forêts du Jura, ce petit pic bigarré gros comme un moineau, creuse sa loge essentiellement dans les feuillus. Quand il l’abandonnera, elle pourra être réutilisée par de nombreuses espèces comme la Chevêchette d’Europe ou l’Etourneau sansonnet.
  • Milieux naturels

    Les trois Commères

    Aujourd’hui site d’escalade reconnu, l’ensemble de ces trois monolithes de calcaire dur témoigne de l’érosion qui s’exerce sur les roches mises à nu, due aux alternances de précipitations, de gel et de dégel depuis des milliers d’années.
  • Point de vue

    Le balcon des Crottes

    Le panorama ici est partagé entre trois entités au caractère marqué : les paysages agricoles du bas de la vallée de Bellefontaine, les espaces urbains et industriels de Morez et des bords de la Bienne, et enfin les masses boisées du Risoux et des reliefs surplombant Morez. (François Wattellier/ Oxalis / ARCADE)
  • Histoire et Patrimoine

    Église de Morbier

    L’horloge de l’église, datant de 1840, est «une horloge à triple quart qui indique le cours de la lune dans une petite boule bi-colore placée au-dessus du cadran principal. Le tracé de l’équation solaire fut gravé sur la façade de l’église en 1842 par Pierre Claude Paget. Ce système sera abandonné avec les chemins de fer qui nécessiteront l’usage d’un temps universel» (M.P. Renaud, 2006).
  • Histoire et Patrimoine

    Le morbier

    Fabriqué aujourd’hui essentiellement en ateliers de fromageries, les fruitières, le morbier est, à l’origine, un fromage fermier ne nécessitant que peu de lait (60 kg). En son milieu, la fine couche noire distingue sa pâte onctueuse. Certains voient dans cette strie une tentative de copier le bleu de Septmoncel, très recherché à l’époque; d’autres expliquent que, le caillé fabriqué alors deux fois par jour, était protégé des insectes par cette couche de suie aux vertus naturellement protectrices.
  • Lacs et Rivières

    Etang de Morbier

    Le plan d'eau des Bruyères est un petit lac aménagé, situé à proximité de la piscine et du camping. La pêche est autorisée en saison pour la truite, le blanc, le brochet, la carpe, la perche, le sandre, le black-bass et la tanche. Elle est gérée par une association. 

    Dans le village de Morbier, à moins d’un kilomètre de cet étang, vous pourrez également découvrir l’église Saint Michel qui conserve de nombreuses traces du passé horloger de Morbier qui est, grâce à la famille Mayet, le lieu de naissance de l’horloge comtoise.
    Avant 1789 on dénombrait à Morbier plus de 500 forgerons-cloutiers. Sachant cela, on explique mieux l’évolution rapide de notre industrie vers l’horlogerie puis ensuite vers la lunetterie et autres…. Ici, il apparaît nécessaire de préciser que l’horlogerie n’a pas été inventée à Morbier.

    Déjà depuis des siècles, d’habiles artisans étrangers construisaient des horloges sur commande et sur mesures, qui constituaient des pièces uniques. Les frères MAYET, originaires de Savoie, émigrés vers 1650 dans la région pour fuir les persécutions calvinistes, possédaient des connaissances solides en horlogerie. Installés à Morbier, ils entreprennent la fabrication d’horloges simples, robustes, en y apportant de constantes améliorations, comme l’échappement, de leur invention. Dès 1675, ils mettent au point le système du balancier. Cette horloge se vendra bientôt partout sous le nom de COMTOISE DE MORBIER, d’où sa qualification de « Berceau de l’horlogerie ».

    A découvrir dans l’église : l'horloge géante comtoise. En extérieur : la méridienne et l’horloge à trois cadrans. 

Description

Au départ du camping de Morbier, la route grimpe par la Combe Froide jusqu'aux Marais, point de départ des pistes de ski de fond en hiver. Le paysage est typique du Haut-Jura avec des maisons clairsemées, bordées de forêts en plein coeur du Parc Naturel Régional du Haut-Jura. La route s'enfonce ensuite entre les épicéas, jusqu'en limite du Haut-Doubs. Dans ce secteur, la forêt couvre les deux tiers du territoire !

Et tout à coup, l'espace s'ouvre à nouveau sur le plateau de Chapelle des Bois (1100m d'altitude), le lac des Mortes et celui de Bellefontaine. La route contourne une tourbière, zone méticuleusement protégée où se développent une faune et une flore spécifiques des milieux humides.

Après avoir traversé la petite station de sports d'hiver de Bellefontaine, le circuit longe le petit ruisseau de l'Evalude d'où l'on peut découvrir la ligne de chemin de fer des Hirondelles où s'enchainent tunnels et viaducs vertigineux jusqu'à la ville de Morez, capitale française de la lunette.

Retour jusqu'à Morbier par la RN5.
  • Départ : Morbier
  • Arrivée : Morbier
  • Communes traversées : Morbier et Bellefontaine

Profil altimétrique


Zones de sensibilité environnementale

Le long de votre itinéraire, vous allez traverser des zones de sensibilité liées à la présence d’une espèce ou d’un milieu particulier. Dans ces zones, un comportement adapté permet de contribuer à leur préservation. Pour plus d’informations détaillées, des fiches spécifiques sont accessibles pour chaque zone.

Grand tétras

Le Grand Tétras est une espèce emblématique des forêts de montagnes françaises. Son apparence et son comportement font de lui un oiseau très atypique. Pouvoir l’observer relève d’un vrai défi, tant cet oiseau est discret, mais s’avère être un souvenir mémorable.

En hiver, son activité est réduite au minimum. Il passe la quasi-totalité de la journée perché dans un arbre et consomme uniquement des aiguilles de sapin. Une nourriture très peu énergétique. Cette période est critique pour sa survie. Un oiseau subissant un dérangement régulier va puiser dans ses maigres réserves et finir par en subir les conséquences. Sa sensibilité à la prédation aura augmenté, ou bien il dépérira simplement à cause du manque d’énergie. Une autre période critique prend place du printemps au début de l’été avec la couvaison. Si la poule est surprise plusieurs fois, elle va abandonner le nid et laisser ses poussins seuls, sans protection. La survie des jeunes étant déjà très faible naturellement, ce phénomène accentue, d’autant plus, ce risque de mortalité chez les jeunes oiseaux.

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Grand tétras en période de nidification sont principalement les pratiques sportives terrestres comme la randonnée, le ski, le VTT.
Domaines d'activités concernés :
Manifestation sportive, Terrestre
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuindéc.
Contact :
Parc naturel régional du Haut-Jura
29 Le Village
39310 Lajoux
03 84 34 12 30
www.parc-haut-jura.fr

Recommandations

Attention au retour sur la N5 qui est une route très roulante.

Accès routiers et parkings

Depuis Morez, prendre la direction de Morbier par la N5.

Stationnement :

Parking place du Crêtet à Morbier

Voir sur jura-tourism.com


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