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Lac-des-Rouges-Truites

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Les 16 patrimoines à découvrir

  • Milieux naturels

    Vue sur la tourbière du lac des Rouges Truites

    Héritière des glaciers qui couvraient le Jura il y a dix mille ans ayant laissé des moraines aux fonds imperméables, une tourbière se forme lorsque ces fonds se remplissent d'eau stagnante, peuplés de végétaux résistants au froid. Le sol mouvant des tourbières est un épais tapis de sphaignes, sur lequel quelques plantes particulièrement adaptées peuvent croître (canneberge, linaigrette, andromède, drosera, pin à crochet...). L'intérêt biologique rend donc important la préservation de ces milieux fragiles.
  • Milieux naturels

    La tourbière

    Ce milieu très fragile est tout à fait exceptionnel. Formé à partir de végétation morte mal décomposée par manque d’oxygène, ce sol gorgé d’eau offre un habitat unique aux espèces qu’il abrite. Ces dernières sont très adaptées à ce milieu et ne pourraient pour la plupart pas vivre ailleurs. La tourbière du Lac-des-Rouges-Truites en héberge un grand nombre. Notons par exemple les espèces rarissimes que sont sphagnum obtusum: une sphaigne, mousse des tourbières, qui n’existe en France que dans une tourbière du Cantal et ici; ainsi que le Vertigo édenté, un tout petit escargot qu’on croyait disparu de France avant de le retrouver, seulement ici, en 2014.
  • Forêt

    A qui appartient la forêt ?

    Au niveau national, pour 75 % de la surface, elle appartient à des propriétaires privés, plus de 3 millions de personnes, des gens comme vous et moi et le reste, ce sont les forêts des communes ou de l’Etat. Quand nous nous promenons dans une forêt, nous sommes toujours chez quelqu’un! Cette diversité de propriétaires explique aussi la diversité des paysages que nous offrent les milieux forestiers. La loi, à travers le Code Forestier réglemente les grands principes de gestion mais leurs applications sont nombreuses.LE COIN DES ENFANTS Comment sait-on où s’arrête la forêt que l’on possède? Lorsque l’on arrive à une limite de propriété, on peut trouver une borne, généralement en pierre, ou des marques faites à la peinture sur les arbres par des personnes ayant le droit.
  • Forêt

    Nos forêts sont-elles en danger ?

    Avec nos besoins en bois croissants et le réchauffement climatique, nos forêts sont-elles en danger? Oui et non. La forêt telle que nous la connaissons évoluera sûrement beaucoup d’ici une centaine d’années. Le réchauffement climatique entraine des changements sur les températures, la disponibilité en eau, la fréquence des catastrophes naturelles, ce qui oblige les forestiers à bien choisir les essences à exploiter, en fonction des secteurs les plus adaptés à leur croissance. En effet, les arbres doivent se développer entre 60 et 120 ans, selon les essences, pour produire du bois de qualité.LE COIN DES ENFANTS Pourquoi dit-on que la forêt est le poumon de laTerre? Lorsque les plantes respirent la journée, elles aspirent le CO2 et rejettent de l’oxygène dans l’atmosphère. La forêt stocke le CO2 dans le sol et tout au long de leur croissance, les arbres stockent le CO2 dans leur bois.. En parallèle, ils filtrent aussi l’eau du sol, grâce à leurs racines.
  • Flore

    L'épicéa

    Conifère largement répandu en Europe, cet arbre est par excellence celui des régions montagnardes... Certains bois de très bonne qualité peuvent être utilisés en lutherie pour fabriquer des tables de résonance de différents instruments (violon, guitares...). Mais l’essentiel de la production sert au bois d’œuvre (construction et menuiserie). Il est souvent confondu avec le sapin. Mais l’œil attentif verra une différence dans les aiguilles, pointues chez l’épicéa, plates et arrondies chez le sapin ou à la position des cônes (pommes de pins). Ceux de l’épicéa sont dirigés vers le bas au bout de branches tombantes, tandis que ceux du sapin pointent vers le haut au bout de branches dressées.
  • Faune

    La bécassine des marais

    Bien qu’il soit possible d’observer plusieurs oiseaux d’eau dans ce secteur, la Bécassine des marais figure parmi les plus emblématiques. Cet oiseau migrateur apprécie les milieux humides où il peut se cacher et se nourrir. Son bec long et fin est doté d’une extrémité flexible qui lui permet de sentir ses proies dans l’eau ou la boue, près de la haute végétation du rivage. Cela lui permet de se nourrir majoritairement d’invertébrés. Aujourd’hui la Bécassine des marais est une des espèces nicheuses les plus rares et les plus menacées de France. Mais ici, une oreille attentive aura peut-être encore la chance d’entendre le «chevrotement», son émis en vol lors des parades nuptiales, au crépuscule des mois de printemps.
  • Forêt

    La certification des forêts

    Pour valoriser la bonne gestion de la forêt, un label a été créé pour garantir la provenance des bois transformés lors de la fabrication des produits. Ainsi, vous pouvez parfois voir sur les emballages un logo PEFC® ou FSC®, qui indique une gestion durable et respectueuse de des forêts d’où provient la matière première.LE COIN DES ENFANTSSur quels produits as-tu pu voir ces labels? Sur la majorité des emballages cartons ou papier, mais aussi sur tous les objets façonnés à partir du bois. N’hésite pas à regarder la prochaine fois!
  • Forêt

    L'histoire de nos forêts

    Les forêts ont de tout temps été utilisées par l’homme pour la chasse, la cueillette, le chauffage, la construction… Ce fût Louis XIV qui instaura le Code forestier pour réguler l’exploitation des bois. Dans le Haut-Jura, les moines défricheurs ont d’abord façonné la forêt en la défrichant et l’exploitant, permettant ainsi l’installation de la population et le développement des vallées. Aujourd’hui, la forêt est exploitée mais a aussi pour but de préserver le paysage, de fixer les sols, en limitant leur érosion et les chutes de pierre.LE COIN DES ENFANTS L’ambiance sombre et mystérieuse de la forêt a inspiré de nombreux contes et histoires. Lesquels connais-tu? Les contes racontés aux enfants, comme le petit poucet, blanche-neige, le petit chaperon rouge. Mais aussi les grands romans du moyen âge, comme la légende du roi Arthur, le roman de renard, et des livres plus contemporains.
  • Faune

    La Buse variable

    Parmi les rapaces présents sur le Mont-Noir, la buse variable est probablement le plus facile à observer. Son habitat est très varié. Le nid est construit sur un arbre, souvent dans les bois.Les prairies et les marais lui servent de terrain de chasse. Sa nourriture se compose majoritairement de petits mammifères, mais aussi de reptiles, batraciens, et insectes. Pour chasser, elle doit d’abord localiser ses proies: soit en faisant des cercles dans les airs jusqu’à une centaine mètres au-dessus du sol, soit en restant de longs moments perchée à l’affût.
  • Faune

    Le Canard colvert

    Bien que très connu, le canard colvert sait rester discret et se cacher entre les roseaux quand il le faut. Cet oiseau possède une excellente capacité d’adaptation, et est le spécialiste du décollage rapide s’il se sent menacé. Sa vitesse de pointe peut même atteindre les 80 Km/h ! Visible dans tout tous types de milieux humides, les roselières restent un endroit privilégié car elles fournissent un abri pour lui et sa famille. Généralement il se nourrit de graines et de plantes, mais il lui arrive de chasser des petits mollusques invertébrés à la surface de l’eau. A noter que mâles et femelles possèdent un plumage différent.
  • Flore

    La Roselière

    Essentiellement composée d’une végétation haute, dominée, comme son nom l’indique, de roseaux, elle sert d’abri aux oiseaux et insectes, comme les canards et les libellules. Les roseaux morts sont souvent les principaux éléments constitutifs lors des formations des tourbières du Jura. C’est une plante très résistante, avec des racines profondes et qui s’acclimate facilement dans ces marais. Dans certaines conditions, les roseaux peuvent devenir «envahissants», et se propager sur la tourbière, «étouffant» les autres plantes plus basses. Les évolutions du climat et les pollutions atmosphériques semblent le favoriser.
  • Histoire et Patrimoine

    La voie du tram

    Ouverte en 1907, la voie du tram qui passait au Lac des Rouges Truites, et sur laquelle vous vous situez, reliait Clairvaux-les-Lacs à Foncine-le-Haut et désservait Saint-Laurent-en-Grandvaux.

    Comme l'ensemble des voies de tram jurassienne, déficitaire et concurrencée par le développement des services d'autocars et de l'automobile, elle ferma en 1938.

    Saurez-vous repéré l'ancienne gare du hameau des Thévenins à votre retour au Bugnon ?
  • Milieux naturels

    Prairie humide

    La périphérie des tourbières est ici encore pâturée. Ces prairies humides, caractérisées par une présence importante d’eau dans le sol, sont également très riches pour la biodiversité. Certaines fleurs, comme par exemple la Primevère farineuse, s’y plaisent particulièrement. Ce sont aussi des zones de transition entre le reste de la vallée et la tourbière, le lac et la rivière. Elles filtrent l’eau dans le sol en éliminant les nitrates, ce qui limite la pollution des nappes phréatiques. Leur présence est donc essentielle pour le bon maintien d’une tourbière
  • Milieux naturels

    L'exploitation des tourbières

    Le manque d’oxygène dans une tourbière empêche les plantes mortes de se décomposer. Cela forme une accumulation de matière organique, créant alors une sorte de terre spongieuse qu’on appelle la tourbe. Autrefois, elle était extraite par briques et séchée à la belle saison. On l’utilisait comme combustible dans le poêle à une époque où le bois a manqué dans le Jura. Cette exploitation a duré plusieurs siècles. De profondes fosses restent visibles dans les tourbières du Jura, favorisant l’assèchement de la tourbe qui n’a pas été exploitée.
  • Histoire et Patrimoine

    Le mystère des Rouges Truites

    La rumeur a donné naissance à quatre versions pour tenter d'expliquer l'origine du nom Lac des Rouges Truites :
    • Poétique : chaque soir, lorsque le soleil se couche, les truites prennent la couleur pourpre de ses reflets sur le lac.
    • Pratique : les truites y sont saumonnées.
    • Physique : l'eau contiendrait de l'oxyde de fer.
    • Militaire : le lac aurait été le terrain d'une bataille sanglante.
    Le lac s'endort chaque jour, emportant avec lui, comme une petite musique, le mystère de son nom. Peut-être à l'origine d'un air de Schubert ?
  • Flore

    La forêt du Mont Noir

    Avec ses 1873 hectares, le massif du Mont-Noir est l’une des plus grandes forêts jurassiennes. Elle est essentiellement constituée d’arbres aux feuillages sombres, tels que le Sapin, l’Épicéa et le Hêtre, d’où l’origine de son nom. Cerfs, sangliers et chevreuils y cohabitent avec le Lynx et le Grand Tétras. L’exploitation du bois est une activité économique importante pour nos montagnes. La forêt accueille aussi des randonneurs qui effectuent de longues marches sur ses sentiers balisés. Partagez cet espace et restez prudents si vous croisez des exploitations forestières.

Description

Itinéraire facile pour les débutants. Il se dessine en boucle au départ du Domaine de Bugnon.
  • Départ : Domaine du Bugnon (39150 Lac-des-Rouges-Truites)
  • Arrivée : Domaine du Bugnon (39150 Lac-des-Rouges-Truites)
  • Communes traversées : Lac-des-Rouges-Truites

Profil altimétrique


Zones de sensibilité environnementale

Le long de votre itinéraire, vous allez traverser des zones de sensibilité liées à la présence d’une espèce ou d’un milieu particulier. Dans ces zones, un comportement adapté permet de contribuer à leur préservation. Pour plus d’informations détaillées, des fiches spécifiques sont accessibles pour chaque zone.

Grand tétras

Le Grand Tétras est une espèce emblématique des forêts de montagnes françaises. Son apparence et son comportement font de lui un oiseau très atypique. Pouvoir l’observer relève d’un vrai défi, tant cet oiseau est discret, mais s’avère être un souvenir mémorable.

En hiver, son activité est réduite au minimum. Il passe la quasi-totalité de la journée perché dans un arbre et consomme uniquement des aiguilles de sapin. Une nourriture très peu énergétique. Cette période est critique pour sa survie. Un oiseau subissant un dérangement régulier va puiser dans ses maigres réserves et finir par en subir les conséquences. Sa sensibilité à la prédation aura augmenté, ou bien il dépérira simplement à cause du manque d’énergie. Une autre période critique prend place du printemps au début de l’été avec la couvaison. Si la poule est surprise plusieurs fois, elle va abandonner le nid et laisser ses poussins seuls, sans protection. La survie des jeunes étant déjà très faible naturellement, ce phénomène accentue, d’autant plus, ce risque de mortalité chez les jeunes oiseaux.

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Grand tétras en période de nidification sont principalement les pratiques sportives terrestres comme la randonnée, le ski, le VTT.
Domaines d'activités concernés :
Manifestation sportive, Terrestre
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuindéc.
Contact :
Parc naturel régional du Haut-Jura
29 Le Village
39310 Lajoux
03 84 34 12 30
www.parc-haut-jura.fr

Recommandations

Fermé (pratiques hivernales)

Source

Espace Nordique Jurassien

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