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Lamoura

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Au fil des villages
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Les 6 patrimoines à découvrir

  • Savoir-faire

    Les lapidaires

    La région de Lamoura est réputée pour son artisanat de la pierre précieuse, étrange activité pour un village loin de tout filon !

    Par le passé, les Lamourantins étaient agriculteurs, mais les rudes conditions climatiques hivernales rendaient le travail aux champs impossible. L'hiver était donc consacré aux travaux d'intérieur peu rémunérateurs. Mais deux événements changèrent ces habitudes : en 1550, Lamoura accueillit des catholiques genevois chassés par les protestants, qui amenèrent avec eux leur savoir-faire : le travail des gemmes. Puis, en 1685, la révocation de l'Édit de Nantes poussa les lapidaires et diamantaires de Paris à fuir vers la Suisse, et certains s'installèrent dans le Haut-Jura. Les lapidaires confièrent alors de menus travaux aux paysans hauts-jurassiens, qui y trouvèrent une source de revenus complémentaires. Ces travaux d'hiver étaient appelés "métiers de fenêtres" car il était nécessaire de se placer devant une ouverture pour jouir d'une bonne luminosité. Cette habitude a d'ailleurs laissé ses marques dans l'architecture, puisque de nombreuses maisons possèdent des fenêtres d'une grandeur inhabituelle dans une région où, au contraire, on réduisait la taille des ouvertures pour se protéger du froid.

    La fin du XIXème siècle voit l'installation de plusieurs usines et la mise en place de coopératives. On estime qu'en 1920, pas loin de 8 000 lapidaires étaient installés dans le Haut-Jura. Mais le krach de 1929 puis la Seconde Guerre mondiale bouleversent l'économie et peu d'entreprises lapidaires et diamantaires survivent dans le Haut-Jura. Aujourd'hui, il ne reste plus que quelques artisans, véritables artistes, qui savent dompter la lumière et faire rayonner les pierres de toute leur beauté.
  • Géologie

    Géologie du Jura : Combe Arbey

    Une combe est une vallée creusée par l'érosion de la voûte anticlinale d'un pli. Plus simplement, il s’agit du sommet d’une montagne en forme de plis qui s’est creusé. La combe est entourée par des versants escarpés : les crêts. Cette formation géologique est particulièrement fréquente dans le Jura car son sol est riche en calcaire, roche qui s’use rapidement sous l’action de l’eau et du gel.

    Arbey vient du patois Arp, qui signifie "alpage". Il désigne ici un chalet d'alpage.

  • Pastoralisme et Agriculture

    Chalet d’estive/alpage

    Ces habitations servaient à loger les bergers et leurs troupeaux durant la belle saison et à transformer le lait sur place. Les chalets étaient rustiques et sommaires, construits en pierres et en bois et ressemblaient certainement beaucoup aux premières maisons des défricheurs du Jura. La construction d’un chalet d’alpage nécessitait au préalable l’édification d’un four à chaux afin de fabriquer le mortier qui allait sceller les pierres et recouvrir les murs. Le chalet était généralement placé sur une croupe rocheuse. Ensuite des épicéas étaient coupés et des scieurs de long se mettaient à l’œuvre afin de tailler des poutres et des planches. Les tavaillonneurs s’occupaient quant à eux des tavaillons qui recouvrent le toit et parfois les murs. La toiture était généralement à quatre pans. L’intérieur du chalet se divisait en cinq pièces : la cuisine où l’on fabriquait le fromage ; le laitier, toujours dans l’angle nord, le plus froid, où était conservé pendant la nuit le lait de la traite du soir ; la cave à fromage ; l’étable pour les vaches et l’étable pour les veaux. Au milieu de la cuisine se trouvait un gros chaudron en cuivre, dans lequel cuisait le fromage. Les bergers quant à eux dormaient le plus souvent à l’étable, sur un matelas de branches d’épicéas recouvert de paille. L’âtre se résumait à un simple trou sur le sol en terre battue. Un trou dans le toit servait à évacuer la fumée et une trappe était refermée lorsqu’il pleuvait ou lorsque le feu était éteint.
  • Milieux naturels

    Les tourbières

    Une tourbière, par définition, est une zone humide, colonisée par la végétation, dont les conditions écologiques particulières ont permis la formation d’un sol constitué d’un dépôt de tourbe.

    À cette altitude, dans le Haut Jura, les conditions climatiques sont très rudes : hivers très froids et longs, moyenne annuelle des température basse, précipitations abondantes et notamment en hiver avec la neige durant plusieurs mois, absence de périodes sèches de longue durée. Ces conditions géologiques et climatiques sont extrêmement favorables à l’installation de milieux naturels très originaux : les tourbières.

    Les tourbières jouent un rôle dans le cycle de l’eau naturelle, à la fois réserve d’eau et éponge puisque les mousses stockent l’eau, et épuration de l’eau par la tourbière qui joue le rôle de filtre.

    Ces milieux naturels abritent également de nombreuses espèces végétales et animales, insectes et oiseaux qui sont pour certaines protégées.

    Le programme Life Tourbière du Jura vise à réhabiliter leurs fonctions naturelles de purificateur et régulateur des masses d'eau, de puits de carbone qui absorbe les gaz à effet serre, de créateur de biodiversité remarquable.
  • Géologie

    Géologie du Jura : crêts et combes

    Une combe est une vallée qui se forme au sommet d'un anticlinal. De chaque côté, elle est "enfermée" par des versants appelés des crêts. Le plissement au sommet d'un anticlinal favorise en effet l'érosion des couches calcaires. L'élargissement progressif des fissures provoquées grâce notamment à l'eau de pluie et au gel finit par former combes et crêts.
  • Histoire et Patrimoine

    Habitat typique du Haut-Jura

    Lamoura est soumis à un climat rigoureux, et c'est dans l'habitat que l'adaptation de l'homme aux éléments est la plus visible. En effet, les toitures sont robustes afin de résister au poids important de la neige. Le faîtage est orienté sud-ouest/nord-est. Cette caractéristique favorise le balayement de la neige par le vent et limite les risques de surcharge. Les angles des murs et les encadrements de portes et de fenêtres sont en pierres de taille, le reste est en roches calcaires recouvertes d'un enduit à la chaux. Le mur sud-ouest, qui est le plus exposé aux intempéries, est recouvert d'un matériau imperméable et isolant : tavaillon, tôle. Ce type de ferme a la particularité de réunir sous le même toit le fourrage, le bois de chauffage, le bétail et les pièces à vivre. On le nomme "ferme-bloc", car toutes les fonctions sont réunies dans le même volume afin d'économiser la chaleur et d'éviter de sortir durant l'hiver. Mais cette accumulation de matière combustible augmentait les risques d'incendies. C'est donc dans le but de mettre à l'abri les "richesses" de la famille que les greniers-forts furent bâtis.

Description

Une boucle agréable, aux paysages variés sans grande difficulté, traversant La Combe Arbey avec un retour par la Combe du Lac.

Au départ du village de Lamoura, vous devez rejoindre à pied le chemin du Bruchet.

Au sommet de ce chemin, il est temps de chausser les skis et de sillonner à travers cette belle combe, d’écouter le silence et de profiter de la quiétude des lieux.

Après cette portion assez plate, au sortir de la forêt, le paysage s’ouvre et une petite descente vous attend. Sur votre droite, vous pouvez apercevoir les pistes de ski alpin de la Combe du Lac et de la Serra.

Une partie plus vallonnée longe le bois de Tresberruy jusqu’au carrefour du Boulu.

Vous êtes alors à mi-parcours et avez changé de versant, sur la route du retour. Une petite variante s’offre à vous en empruntant la piste verte « Les Auvernes » qui traverse une zone de tourbière, milieu remarquable et féérique sous la neige.

Vous rejoignez quelques kilomètres plus loin, La Serra et longez les remontées mécaniques pour ensuite arriver à la combe du Lac.

Vous avez la possibilité de faire le tour du lac ou de continuer votre chemin en traversant le stade de départ de la mythique course de ski de fond ‘ « La Transjurassienne ».

Déchaussez pour traverser la route de Lajoux avant d’attaquer quelques mètres plus loin une bonne montée. Le retour sur le village de Lamoura est légèrement descendant pour arriver sur un espace liberté multiactivités « Le Bas des Meures ».

Restauration sur place.
  • Départ : Le Boulu (39310 Lamoura)
  • Arrivée : Lamoura Village (39310 LAMOURA)
  • Communes traversées : Lamoura

Profil altimétrique


Zones de sensibilité environnementale

Le long de votre itinéraire, vous allez traverser des zones de sensibilité liées à la présence d’une espèce ou d’un milieu particulier. Dans ces zones, un comportement adapté permet de contribuer à leur préservation. Pour plus d’informations détaillées, des fiches spécifiques sont accessibles pour chaque zone.

Grand tétras

Le Grand Tétras est une espèce emblématique des forêts de montagnes françaises. Son apparence et son comportement font de lui un oiseau très atypique. Pouvoir l’observer relève d’un vrai défi, tant cet oiseau est discret, mais s’avère être un souvenir mémorable.

En hiver, son activité est réduite au minimum. Il passe la quasi-totalité de la journée perché dans un arbre et consomme uniquement des aiguilles de sapin. Une nourriture très peu énergétique. Cette période est critique pour sa survie. Un oiseau subissant un dérangement régulier va puiser dans ses maigres réserves et finir par en subir les conséquences. Sa sensibilité à la prédation aura augmenté, ou bien il dépérira simplement à cause du manque d’énergie. Une autre période critique prend place du printemps au début de l’été avec la couvaison. Si la poule est surprise plusieurs fois, elle va abandonner le nid et laisser ses poussins seuls, sans protection. La survie des jeunes étant déjà très faible naturellement, ce phénomène accentue, d’autant plus, ce risque de mortalité chez les jeunes oiseaux.

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Grand tétras en période de nidification sont principalement les pratiques sportives terrestres comme la randonnée, le ski, le VTT.
Domaines d'activités concernés :
Manifestation sportive, Terrestre
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuindéc.
Contact :
Parc naturel régional du Haut-Jura
29 Le Village
39310 Lajoux
03 84 34 12 30
www.parc-haut-jura.fr

Arrêté préfectoral de protection des biotopes des Forêts d’altitude du Haut-Jura

 Ces zonages réglementaires sont mis en place pour garantir le maintien de ces forêts représentant l’habitat de nombreuses espèces protégées du massif : Grand Tétras, Gélinotte des bois, Petites chouettes de Montagne, Lynx d’Europe etc…

La réglementation concerne principalement la période du 15 décembre au 30 juin et organise / limite la fréquentation / les activités au sein de ces forêts.

Respecter cette réglementation c’est participer à la protection de ces formidables forêts, et peut être la chance d’observer l’une de ces espèces emblématiques.



Domaines d'activités concernés :
Terrestre
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuindéc.
Contact :

Parc naturel régional du Haut-Jura
29 Le Village
39310 Lajoux
03 84 34 12 30
www.parc-haut-jura.fr/


Recommandations

Fermé (pratiques hivernales)

Source

Espace Nordique Jurassien

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