Saint-Claude au fil de l'eau
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Saint-Claude au fil de l'eau
Saint-Claude

Saint-Claude au fil de l'eau

Lacs, rivières et cascades
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Un écrin de verdure dans la fraicheur des cascades du Haut-Jura

Les 10 patrimoines à découvrir

  • Cascades

    Cascade de la Vouivre

    Située dans la vallée de la Bienne, petite chute où l’eau donne l’impression de sortir subitement de la roche pour tomber plus bas dans une cuvette d’un vert émeraude.

    La Vouivre est le serpent fabuleux des légendes qui a inspiré le roman de Marcel Aymé : « Elle porte, sur son front, une énorme pierre précieuse d’une valeur inestimable, appelée l’escarboucle. Avant de se baigner, elle la dépose sur la rive, la cache dans la mousse ou sous une pierre. C’est à ce moment là seulement, qu’on a des chances de s’en emparer, et alors fortune est faite. Mais si la Vouivre surprend le voleur, sa vengeance sera terrible ».
  • Savoir-faire

    Les aménagements hydroélectriques de la chute de la Serre

    Mis en service depuis 1901, les aménagements hydroélectriques de la chute de la Serre situés à quelques centaines de mètres en aval s'appuient sur trois captages d'eau :
    • Le ruisseau de l'Abîme.
    • La résurgence du Trou de l'Abîme.
    • Le ruisseau de la Grange Cattin.
    Ces ouvrages, d'une longueur totale de 1356 mètres aboutissent à la centrale hydroélectrique équipée de deux turbines d'une puissance totale de 960 kWh. Ils permettent de produire 4,2 millions de kWh par an, ce qui correspond au courant nécessaire d'une ville de 2000 habitants.
  • Cascades

    La cascade des Combes

    En contrebas de la départementale, l'Abîme surgit des gorges par une dernière cascade d'une dizaine de mètres de hauteur, avant de s'assagir dans un écoulement calme, entouré d'un écrin de verdure et de touches de lumière. Ce tableau naturel aurait été un lieu d'inspiration pour Alphonse de Lamartine.
    Ce célèbre poète du romantisme a écrit : " Et moi aussi j'ai puisé la moitié de mon sang à cette source des montagnes, j'ai la moitié de mes aîeux dans ces forêts, dans ces torrents, dans ces donjons de la vallée de Saint-Claude." (Cours familier de littérature : un entretien par mois, 1856 - 1859)
  • Histoire et Patrimoine

    Le Pont du Diable

    Pont du diable : ce nom de pont du diable est souvent donné à des ouvrages d’art qui ont représenté, dans leur contexte historique, une prouesse technique remarquable. Une autre explication, qui n’exclut pas la précédente, serait le nom donné aux ouvrages que les frères pontifes de Saint-Bénezet (Vaucluse), congrégation spécialisée au Moyen-âge dans ce type de construction et auteur, selon la tradition, des ponts d’Avignon et du Faubourg à Saint-Claude, n’avaient pas réalisé et qui, de ce fait, n’étaient pas bénis. Pour notre pont du diable, rien de tel. Il fut construit en 1866/67 seulement par les Ponts et Chaussées, au moment de l’ouverture de la nouvelle route de Cinquétral qui passait auparavant par la Serre.
  • Lacs et Rivières

    La formation des marmites de géant

    Par fortes pluies, le torrent charrie des cailloux et du sable qui, pris dans les furieux tourbillons de l'eau, creusent dans le lit de la rivière des cavités arrondies qu'ils polissent. Ces excavations, appelées marmites de géants, se présentent sous trois formes qui témoignent de l'enfoncement de la rivière :
    • Les marmites en activité permanente, dans le fond de la rivière.
    • les marmites fonctionnant encore par fortes crues, plus en hauteur.
    • les marmites fossiles, correspondant au niveau de l'ancien cours d'eau et qui ne sont plus en activité.
  • Géologie

    Le Trou de l'Abîme

    En 1854, un habitant des environs, Jean REFFAY, chuta dans le trou de l'Abîme. La légende raconte que l'homme, son attelage et ses boeufs furent engloutis sans jamais être retrouvés.
    Des explorations se sont ensuite succédées depuis 1961 afin de décrire et comprendre le fonctionnement du trou de l'Abîme.
    Un développement total de 667 mètres de galeries a finalement été découvert au fil des expéditions, pour un dénivelé cumulé de 77 mètres.
  • Histoire et Patrimoine

    Le four à chaux de Très-Bayard

    À Très-Bayard, le chemin passe au milieu d’anciens bâtiments de production de tuiles et de chaux. La chaux vive était issue de la cuisson de la roche calcaire. Ensuite, suivant le type de chaux voulu, elle était «éteinte» et contenait un pourcentage plus ou moins important d’eau. Les premières traces de fabrication de la chaux remontent à dix mille ans. Certains fours étaient constitués simplement d’un foyer enterré. D’autres, comme celui de Très-Bayard, en fonction de 1882 à 1910, étaient de construction beaucoup plus élaborée en briques. Pour ce site, le calcaire était extrait au pied d’une petite falaise au-dessus de Très-Bayard, dans les mêmes niveaux géologiques que le Crêt Pourri, et acheminé jusqu’à deux usines par téléphérique.
  • Cascades

    Cascade de la Queue de Cheval

    La cascade de la Queue de Cheval offre une chute vertigineuse de 60 mètres lui donnant la forme élancée rappelant celle d’une queue de cheval d’où son nom. 

    C'est une des plus belles cascades du Haut-Jura. Le torrent effectue, dans le fond de cette combe, deux sauts dans le vide pour se jeter dans le torrent du Grosdar. Ces sauts, d'une trentaine de mètres à chaque fois, sont spectaculaires en période de pluie. 

    Il est possible de passer sous la cascade très facilement par la rive droite.
  • Lacs et Rivières

    Passerelle du Grosdar

    Passerelle du Grosdar : Le Grosdar est une rivière longue de 2,1 km qui prend sa source à environ 430m d'altitude, dans le fond de l'une des branches de la reculée de Baume-les-Messieurs.

    Le canyon du Grosdar est un espace remarquable. La faune et la flore y est très sensibe au dérangement et au piétinement.
    Se promener dans la rivière à pied peut avoir des conséquences irréversibles sur les micro habitats que constituent les caillloux et rochers du lit de la rivière. La construction de Kairns ou le déplacement de cailloux peuvent également engendrer un impact négatif sur ces ecosystèmes fragiles. Pensez-y !
  • Sommet - Point de vue

    Point de vue de l'hermitage

    Point de vue de l’Hermitage 542m : vue sur Saint-Claude, sur le Mont Chabot.
    Le point de vue de l’Hermitage est le plus beau point de vue surplombant la ville. On y voit la cathédrale Saint-Pierre, Saint-Paul et Saint-André, classée Monument Historique depuis 1903, qui présente un grand intérêt sur le plan architectural. Commencée au XIVe siècle et achevée au XVIIIe siècle, c’est une église fortifiée d’aspect austère et rigoureux avec un intérieur gothique. Le chœur est orné de stalles sculptées au XVe siècle. Son retable, situé dans le collatéral gauche, est un chef d’œuvre de la Renaissance italienne.
    On y voit également le Grand Pont, qui a remplacé le Pont suspendu, construit entre 1938 et 1939 qui devient très vite une curiosité touristique, de par sa dimension, 128m de longueur et 50m de hauteur, et par la taille du chantier. Il surplombe la rivière « le Tacon » et tient aujourd’hui fonction d’entrée principale de la ville.

Description

Un véritable voyage au coeur de l'eau... Prenez le temps d'une pause rafraichissante et hors du temps où se mêlent ruisseaux, rivières, torrents et chutes d'eau. Découvrez les trésors d'une nature luxuriante : la cascade de la Vouivre, le Trou de l'Abîme et la cascade de la Queue de Cheval.
  • Départ : Saint-Claude
  • Arrivée : Saint-Claude
  • Communes traversées : Saint-Claude

Profil altimétrique


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Boucle Jurassic Vélo Tour

Accès routiers et parkings

Stationnement :

Parking de Lamartine, Saint-Claude

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