La Vigoureuse - 5B
Traileurs au lac de Lamoura
Traileurs au lac de Lamoura - © Benjamin Becker/Jura Tourisme
Lajoux

La Vigoureuse - 5B

Faune et flore
Naturel
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Dans une ambiance montagnarde, en compagnie des troupeaux en estive, vous arpenterez les combes et bois jusqu'au Crêt de la Vigoureuse. Au retour, vous découvrirez le lac de Lamoura et ses tourbières. C'est d'ailleurs le départ de la célèbre course de ski de fond la Transjurassienne. 

Suivre le balisage Trail n°5 bleu

Itinéraire officiel - réseau Geotrek du Parc naturel régional du Haut-Jura

Les 32 patrimoines à découvrir

  • Maison du Parc
    Maison du Parc - PNRHJ / Patricia Louvrier
    Histoire et Patrimoine

    La Maison du Parc

    La Maison du Parc, siège du Parc naturel régional du Haut-Jura, remarquable par son architecture et ses façades tavaillonées, propose une découverte du territoire à travers une exposition, des projections et la visite d’un grenier fort. L’exposition entraîne vers chacune des dimensions du Haut-Jura, dans une ambiance colorée, moderne et interactive: les paysages, la nature, les savoir-faire et les industries, le tourisme,l’agriculture et la forêt. La balade sonore propose un moment inattendu, poétique et imagé, pour pénétrer la nature haut-jurassienne par ses sonorités exceptionnelles. Enfin, deux films paysagers remarquables et récents, l’un consacré à la géologie du massif jurassien et l’autre, aux tourbières, complètent et illustrent la visite.
  • Flore

    La diversité floristique des prairies naturelles

    Les prés devant vous sont l’une des richesses du Haut-Jura. Les prairies de fauche recèlent ici une extraordinaire diversité de plantes. Jamais labourées ni ensemencées: la plupart des prairies de la région sont naturelles.
  • Mainmorte
    Mainmorte - PNRHJ / Gilles Prost
    Histoire et Patrimoine

    La mainmorte, servage des abbés

    La conquête de la haute-Joux, débute ici au Vème siècle. AU XVème siècle, une forme de servage imposé par la très puissante abbaye de Saint-Claude oblige les familles à rester sous le même toit; il s’agit de la mainmorte. La mainmorte est en partie à l’origine du développement de l’artisanat à domicile dans la mesure où aller travailler en ville, c’était prendre le risque de perdre les biens familiaux.
  • Grenier fort
    Grenier fort - PNRHJ / Gilles Prost
    Histoire et Patrimoine

    Des richesses bien à l'abri

    Sur la gauche du chemin, vous pouvez voir un grenier fort, bâti en retrait de la maison d’habitation. Ce qu’il abrite aujourd’hui … nul ne le sait. Mais n’hésitez pas à visiter celui de la Maison du Parc à Lajoux. Les clés valent, à elles seules, le coup d’œil!
  • Gentiane jaune
    Gentiane jaune - PNRHJ / Jean Claude Marchand
    Flore

    Dans le bal des fleurs, la Gentiane jaune

    Caractéristique de ces milieux, la Gentiane jaune ou grande gentiane vous accompagnera tout au long de cette randonnée. Un détail amusant: écrasez entre vos doigts les fruits de la Gentiane, reconnaissez-vous cette odeur? C’est celle des petits pois.
  • Route Royale
    Route Royale - PNRHJ / Gilles Prost
    Histoire et Patrimoine

    Route Royale, Route du sel

    Le chemin sur lequel vous vous trouvez est la Route royale ou Route du sel, qui reliait Saint-Claude à Genève par Mijoux et Gex. Le Jura vendait alors à la Suisse le sel de Lons-le-Saunier. La route a été construite en 1742 par les corvées: impôts payés en journées de travail. L’étroite Route royale, avec ses courts lacets en à-pic, jugée trop dangereuse a été remplacée au début du 20ème siècle par l’actuelle route entre Lajoux et le col de la Faucille.
  • Futaie jardinée
    Futaie jardinée - PNRHJ / Léo Poudré
    Savoir-faire

    La futaie jardinée

    Les forêts du Haut-Jura, qu’elles sont belles et naturelles … Naturelles? Pas tout à fait: elles portent l’empreinte de l’Homme qui les exploite depuis des siècles. Ici, on «jardine» la forêt: les arbres mûrs sont récoltés en priorité, la diversité des essences et des âges est préservée, et la forêt se régénère d’elle-même. Un savoir-faire local au service d’une filière bois diversifiée (menuiserie, construction, boites à fromage, tavaillons, jouets, bois de chauffage …).
  • Grive musicienne
    Grive musicienne - Fabrice Croset
    Faune

    La Grive musicienne

    Impossible de s’approcher d’une forêt un matin de printemps sans entendre cette grive. Son chant puissant est essentiellement construit sur de cours motifs qu’elle répète deux ou trois fois. Son nid est construit dans la fourche d’un arbre.
  • Forêt d'altitude
    Forêt d'altitude - PNRHJ / Gilles Prost
    Milieux naturels

    La forêt d'altitude

    Vous vous trouvez ici à 1200 mètres. L’altitude conditionne la composition de la forêt selon les préférences de chaque essence. Les deux résineux principaux de cette forêt sont l’épicéa et le sapin. Quelques petits trucs permettent de les distinguer. Saurez-vous les reconnaître? L’épicéa à l’écorce brune et aux aiguilles rondes, le sapin, au tronc plus gris avec des aiguilles plates d’un vert soutenu.
  • Fourmilière
    Fourmilière - PNRHJ / Gilles Prost
    Faune

    Des milliers d'espèces en interrelation

    Vous trouverez facilement des fourmilières de fourmis rousses dans cette clairière. On dit que 2000 espèces d’insectes peuvent vivre dans ces nids. Certaines profitent de la fourmilière sans lui nuire, d’autres la parasitent. Ces amas de brindilles servent aussi de garde-manger au pic noir qui se régale de fourmis. Cet oiseau, pour trouver des larves, creuse également des trous dans les troncs. Ces derniers, une fois abandonnés du pic, servent de gîte à la chouette de Tengmaln.
  • Muret
    Muret - PNRHJ / Gilles Prost
    Histoire et Patrimoine

    Les murets en pierres sèches

    Les murets en pierres sèches dessinent depuis des siècles les paysages jurassiens. Ils délimitent les parcelles, marquent la frontière entre France et Suisse, bordent les encloses (prés) de fauche ou les potagers, encadrent les «vies» (voies). Édifiés sans liant, les murs en pierre sèche relèvent de pratiques constructives ancestrales. Éléments emblématiques des paysages aujourd’hui, ils sont aussi des lieux de vie remarquable pour une faune et une flore diversifiées.
  • Grand Tétras
    Grand Tétras - PNRHJ / Léo Poudré
    Faune

    Le grand Tétras

    Un peu plus au nord, la Forêt du Massacre abrite un oiseau emblématique du Haut-Jura: le grand tétras. Témoin de la diversité des forêts d’altitude, cet oiseau, plus connu sous le nom de coq de Bruyère, en occupe tous les espaces. Ainsi, le mâle préfère les vieilles futaies tandis que la femelle, plus mobile, hiverne dans les secteurs embroussaillés et élève ses jeunes dans les clairières. Cet oiseau est particulièrement sensible au dérangement en hiver et au printemps. Vous avez très peu de chance d’en apercevoir, mais si cela vous arrive, savourez cet instant extraordinaire en restant très discret.
  • Le crû est à croître
    Le crû est à croître - PNRHJ / Gilles Prost
    Histoire et Patrimoine

    Le crû est à croître en héritage

    Au 19ème siècle, les pâtures avaient plus de valeur que les bois. Diviser les terres à chaque génération aurait obligé à les morceler excessivement jusqu’à leur faire perdre toute valeur. Aussi, les familles du Haut-Jura ont trouvé un moyen juridique original pour partager les héritages sans diviser les parcelles: le «crû est à croître». Le crû étant les arbres, et le à croître, l’herbe que l’on récolte en foin ou que l’on fait pâturer chaque année.
  • Loge de la Chatelaine
    Loge de la Chatelaine - PNRHJ / Gilles Prost
    Histoire et Patrimoine

    Des loges au cœur des pâtures

    En défrichant la forêt à partir du 12ème siècle sous l’impulsion des moins de l’Abbaye de Saint-Claude, les Hauts-Jurassiens ont ouvert les Hautes Combes. Ils ont créé de vastes espaces de pâture dans lesquels ils ont bâti des loges qui servaient notamment d’abris pour la traite en été. La loge à votre droite au fond de la combe, en contrebas de la route, est nommée la «Cannonière». Son architecture est typique des loges de la région. Elle est une des rares à toujours être utilisée pour un usage agricole aujourd’hui. Ici, les pâtures accueillent les vaches montbéliardes qui produisent le lait pour la production de fromages.
  • Apollon
    Apollon - PNRHJ / Léo Poudré
    Faune

    L'Apollon, hôte emblématique des pelouses

    Point de dieu grec dans ces parages, mais un papillon rare et protégé qui affectionne les pelouses fleuries du Haut-Jura ! Sa chenille se développe sur les orpins (de minuscules plantes grasses), et donne naissance à un fabuleux voilier blanc ponctué de rouge. Si l’Apollon est farouche, il se laissera peut-être admirer au sommet d’une centaurée ou d’une ombellifère. Ouvrez l’œil !
  • Grand Tétras
    Grand Tétras - PNRHJ / Léo Poudré
    Faune

    Un arrêté protégeant le grand Tétras

    Vous êtes ici à la Pièce d'Aval.Au nord, se trouve la partie principale de la forêt du Massacre, où vit le grand-Tétras. Aujourd’hui,en raison de son très fort déclin, il est protégé par un Arrêté Préfectoral de Protection de biotopes qui encadre toutes les formes de circulation dans le Massacre (à pied, à ski, en voiture). Deux périodes particulièrement sensibles de la vie du grand-Tétras sont ainsi préservés du dérangement: l’hiver et la période de chant (reproduction).
  • Chalet de la pièce d'Aval au pied de la forêt du Massacre
    Chalet de la pièce d'Aval au pied de la forêt du Massacre - PNRHJ / Philippe Andlauer
    Histoire et Patrimoine

    La forêt du Massacre et Genève

    La forêt du Massacre tient son nom d’un des nombreux épisodes guerriers qui opposèrent, du 13e au 18e siècle, Bernois, Vaudois, Savoyards et Français dans leur convoitise pour contrôler Genève. Au 16e siècle, Genève est devenu un important centre de commerce européen, au détriment de Lyon, Chalon-Sur-Saône et Dijon. Berne essaie d’y introduire le protestantisme et la Savoie de s’emparer de cette ville stratégique. François 1er, alors allié des Bernois, envoie en 1535 un détachement de mille mercenaires italiens défendre la ville. Remontant la vallée de la Valserine pour passer le col de la Faucille, sa troupe se heurte à l’armée du duc de Savoie. Repoussés en forêt des Monts au-dessus de Lajoux, ses soldats sont exterminés sous les coups des haches savoyardes.
  • Pastoralisme et Agriculture

    Chalet d’estive/alpage

    Ces habitations servaient à loger les bergers et leurs troupeaux durant la belle saison et à transformer le lait sur place. Les chalets étaient rustiques et sommaires, construits en pierres et en bois et ressemblaient certainement beaucoup aux premières maisons des défricheurs du Jura. La construction d’un chalet d’alpage nécessitait au préalable l’édification d’un four à chaux afin de fabriquer le mortier qui allait sceller les pierres et recouvrir les murs. Le chalet était généralement placé sur une croupe rocheuse. Ensuite des épicéas étaient coupés et des scieurs de long se mettaient à l’œuvre afin de tailler des poutres et des planches. Les tavaillonneurs s’occupaient quant à eux des tavaillons qui recouvrent le toit et parfois les murs. La toiture était généralement à quatre pans. L’intérieur du chalet se divisait en cinq pièces : la cuisine où l’on fabriquait le fromage ; le laitier, toujours dans l’angle nord, le plus froid, où était conservé pendant la nuit le lait de la traite du soir ; la cave à fromage ; l’étable pour les vaches et l’étable pour les veaux. Au milieu de la cuisine se trouvait un gros chaudron en cuivre, dans lequel cuisait le fromage. Les bergers quant à eux dormaient le plus souvent à l’étable, sur un matelas de branches d’épicéas recouvert de paille. L’âtre se résumait à un simple trou sur le sol en terre battue. Un trou dans le toit servait à évacuer la fumée et une trappe était refermée lorsqu’il pleuvait ou lorsque le feu était éteint.
  • Géologie

    Géologie du Jura : crêts et combes

    Une combe est une vallée qui se forme au sommet d'un anticlinal. De chaque côté, elle est "enfermée" par des versants appelés des crêts. Le plissement au sommet d'un anticlinal favorise en effet l'érosion des couches calcaires. L'élargissement progressif des fissures provoquées grâce notamment à l'eau de pluie et au gel finit par former combes et crêts.
  • Milieux naturels

    Les tourbières

    Une tourbière, par définition, est une zone humide, colonisée par la végétation, dont les conditions écologiques particulières ont permis la formation d’un sol constitué d’un dépôt de tourbe.

    À cette altitude, dans le Haut Jura, les conditions climatiques sont très rudes : hivers très froids et longs, moyenne annuelle des température basse, précipitations abondantes et notamment en hiver avec la neige durant plusieurs mois, absence de périodes sèches de longue durée. Ces conditions géologiques et climatiques sont extrêmement favorables à l’installation de milieux naturels très originaux : les tourbières.

    Les tourbières jouent un rôle dans le cycle de l’eau naturelle, à la fois réserve d’eau et éponge puisque les mousses stockent l’eau, et épuration de l’eau par la tourbière qui joue le rôle de filtre.

    Ces milieux naturels abritent également de nombreuses espèces végétales et animales, insectes et oiseaux qui sont pour certaines protégées.

    Le programme Life Tourbière du Jura vise à réhabiliter leurs fonctions naturelles de purificateur et régulateur des masses d'eau, de puits de carbone qui absorbe les gaz à effet serre, de créateur de biodiversité remarquable.
  • des galeries de scolytes sons l'écorce d'un épicéa
    des galeries de scolytes sons l'écorce d'un épicéa - Anne-Laure Capelli
    Flore

    État de santé de l’arbre

    Un arbre vit plusieurs dizaines (voire centaines) d’années si il est en bonne santé. Attention, même s’il est debout, un arbre peut être mort lorsque son cœur est mort. Comment reconnaître qu’un arbre est malade? Quand un feuillu a les feuilles jaunes, marron ou rouges en plein été, par rapport aux autres qui ont leurs feuilles vertes, ça peut être signe de maladie. Si un arbre est mort, on peut le reconnaître car il perd son écorce, ses feuilles sont de la même couleur qu’à l’automne, il peut avoir des trous ou des traces faites par des parasites comme le scolyte et il perd ses feuilles (ou ses aiguilles si c’est un résineux). Mais les arbres morts ne sont pas un problème pour la forêt. Au contraire! Clara et Candice
  • Les caractéristiques de l'épicéa
    Les caractéristiques de l'épicéa - école de Lajoux
    Flore

    Différences entre le sapin et l’épicéa

    Savez-vous faire la différence entre le sapin et l'épicéa ? Plusieurs éléments peuvent vous y aider : -La position des cônes: Les cônes des épicéas (fruits) pendent et ceux du sapin sont dressés. -Cônes ou pas sur le sol: Chez l’épicéa on peut trouver des cônes sur le sol mais chez le sapin on n’en trouve pas car les cônes restent dressés sur la branche et tombent difficilement. -La couleur de l’écorce: Épicéa:Brun-rouge et écaillée, Sapin:Grise. -La silhouette de l’arbre: La cime de l’épicéa est pointue et la cime du sapin est aplatie. La couleur de l’aiguille: Pour l’ épicéa dessus et dessous c’est la même couleur, pour le sapin il y a deux lignes blanches en dessous. -Est-ce que l’aiguille est piquante? Pour l’ épicéa, l’ aiguille est pointue et pique, et pour le sapin, et celle du sapin est arrondie. -Que se passe-t- il si on enlève une aiguille? Pour l’épicéa un bout d’ écorce reste attaché, pour le sapin, l’aiguille se détache facilement. -Les aiguilles autour du rameau: pour l’épicéa, les aiguilles sont disposées tout autour du rameau. Les aiguilles du sapin sont disposées à plat sur deux rangs comme un peigne.Olivia et Ewan
  • Il y a des millions d'années, la mer recouvrait le Jura
    Il y a des millions d'années, la mer recouvrait le Jura - Ecole de Lajoux
    Géologie

    La chaîne du Jura

    Le Jura est une chaîne de montagnes composée de plateaux. En effet, grâce aux montagnes des Alpes, le Jura s’est formé il y a des millions d'années. Tout ça a commencé avec les plaques tectoniques: elles se sont rencontrées et ont poussé très fort l’une contre l’autre. Au bout d’un moment, c’est monté pour former les Alpes, mais le Jura s’est plissé. Le Jura tire son nom d’une époque assez connue du temps des dinosaures: le Jurassique. Il ne faut pas oublier qu’il y avait la mer ici, avant. Grâce aux animaux morts qui se sont déposés au fond, des sédiments se sont formés. C’est pourquoi il y a beaucoup de calcaire et de fossiles par ici. Thibaut et NINO
  • Vue du crêt de la Vigoureuse
    Vue du crêt de la Vigoureuse - PNRHJ / Gilles Prost
    Point de vue

    Point de vue du crêt de la Vigoureuse

    Ce sommet, somme toute assez discret, se révèle idéal pour embrasser le paysage de la Haute-Chaîne du Jura et des Hautes-Combes ponctuées du crêt de Chalam. En se déplaçant de quelques mètres, par beau temps, entre le passage du muret et le sommet, on peut apercevoir le Mont Blanc scintillant dans l’échancrure du Col de la Faucille.
  • Ecole de Lajoux
    Milieux naturels

    La forêt Jurassienne

    Dans la forêt Jurassienne, il y a une majorité de hêtres, d’épicéas et de sapins, aux systèmes racinaires bien différents : les sapins ont leurs racines en pivot (des racines profondément enfoncées dans le sol vers le bas), les hêtres et les épicéas ont des racines traçantes (racines rampant à la surface de la terre) et les pins ont leurs racines obliques (racines enfoncées dans le sol et s’étalant à la surface). Ces arbres poussent sous un climat montagnard (un climat rigoureux). Ces arbres sont faits pour résister au froid et si le climat se réchauffe trop, certains, comme les épicéas, ne pourront pas survivre. Erine et Neyssa
  • Fourmilière
    Fourmilière - PNRHJ / Gilles Prost
    Faune

    La Fourmi des bois

    Vos balades en forêt vous conduiront à croiser ces tumulus de brindilles confectionnés par les fourmis des bois. Les fourmilières sont de véritables cités qui abritent plusieurs centaines de milliers d’individus organisés pour assurer leur survie et leur développement. Si elles se nourrissent en partie du miellat des pucerons sur les épicéas, elles régulent aussi en les consommant, les insectes «ravageurs» de la forêt. C’est pourquoi elles bénéficient d’une protection et doivent être respectées. Leurs prédateurs naturels sont rares: pics noirs et blaireaux.
  • Merle à plastron
    Merle à plastron - Fabrice Croset
    Faune

    Le Merle à plastron

    Ce gros Merle au plastron blanc des zones d'altitude semble subir les effets du changement climatique. Ses populations diminuent. Mais l’étude de ses migrations montre également qu’il a de plus en plus de mal à se nourrir l’hiver, en Afrique-du-Nord, où les genévriers dont il mange les baies, sont coupés pour chauffer les villages.
  • orchis
    orchis - Ecole de Lajoux
    Milieux naturels

    Les espèces protégées

    Vous croiserez peut-être sur votre chemin des espèces remarquables qui font la qualité de la biodiversité du Haut-Jura. Certaines sont protégées par la loi, d’autres, bien que non protégées, sont notre patrimoine et doivent être observées avec soin. Nous avons décidé de vous parler de trois espèces que l’on aime bien. Le lynx: C’est un mamifère qui est carnivore. C’est une sorte de gros chat tacheté avec des pinceaux au bout des oreilles. Le lynx est un animal peureux, discret, donc très difficile à voir. Mais on aime bien savoir qu'il habite nos forêts ! Le Le grand tétras: C’est comme une grosse poule avec des plumes colorées (marron, rouges, noires et vertes). Il peut voler mais ni très longtemps ni très haut (il peut se percher en haut des arbres). Il est très sensible au dérangement en hiver et au printemps. L’orchidée: Il exioste beaucoup d'espèces d'orchidées. En juin et juillet on peut trouver sur ce sentier l'orchis sureau. Elle peut être rose fuschia pou bien vanille. Même si elle n'est pas protégée, il est préférable de ne pas la cueillir, ni évidemment l'écraser, ni l'arracher. Nous comptons sur vous pour les protéger, rester discret et ne pas sortir des sentiers ! Manon et Jade
  • Quelques indices que vous pourriez découvrir...
    Quelques indices que vous pourriez découvrir... - G.PROST
    Faune

    Les traces et indices: chevreuil et sanglier

    Ouvrez l'oeil ! Vous trouverez peut-être quelques empreintes et autres indices le long du chemin !Empreintes : Le sanglier a des sabots de plus de six centimètres de long et le chevreuil en a de moins de six centimètres.Le chevreuil a des bois faits d’une partis en os détachable. Pour repérer le sanglier ,on peut parfois voir de la terre retourner dans les champs. Les excréments du chevreuil et du sanglier Les excréments sont très utiles pour repérer l’animal dont le chevreuil, le renard et le sanglier...avec un bâton on peut regarder leur composition et savoir ce qu’il a mangé, de quel animal il s’agit.LALIE ET SACHA V.
  • le geai et la fourmis : cohabitation positive !
    le geai et la fourmis : cohabitation positive ! - école de Lajoux
    Faune

    La fourmi et le geai

    Le geai des chênes est un oiseau aux couleurs vives, de la famille des corvidés. Principalement insectivore, il mange des vers, des larves, des glands et des faines… Pour se débarrasser des tiques et autres petite bêtes, le geai a une technique: il va se poser sur une fourmilière pour faire peur aux fourmis. Elles vont alors se défendre en éjectant un acide formique qui va permettre au geai de se débarrasser des petites bêtes. Puis il les prend avec son bec et les met dans la fourmilière pour que les fourmis se nourrissent. Maëlle et Laly
  • Les empreintes du renard
    Les empreintes du renard - école de Lajoux
    Faune

    Indices : Renard , lièvre et écureuil .

    Découvrons un peu la faune locale par quelques indices. Si vous apercevez des petite crottes rondes, cela vous indiquera qu’un lièvre est passé par là. Le lièvre est herbivore et pour s’abriter, il creuse un terrier. Vous pouvez reconnaître un renard grâce à ces traces de pas, presque identiques à celle du chien. Mais les doigts du renard sont plus écartés et il marche en ligne droite Si vous voulez savoir s’il y a des écureuils dans les parages, regardez par terre les cônes d’épicéas s’ils ont été mangés ou pas. Ellyne, Morgane et Néo .
  • La fromagerie
    La fromagerie - Ecole de Lajoux
    Pastoralisme et Agriculture

    Les vaches et le comté

    Les vaches mangent de l’herbe mais cela ne suffit pas. Pour faire du lait, elles ont dû avoir un veau. Pendant la journée, elles broutent. Matin et soir, elles vont en salle de traite. Dans la nuit le camion qui vient de la fromagerie récupère le lait de plusieurs fermes. Tôt le matin, les fromagers font cailler le lait en le chauffant et en ajoutant de la caillette de veau (estomac) pour faire le comté. C’est la qualité de l’herbe qui détermine le bon goût du comté. Emy et Sacha C.

Description

Depuis LAJOUX, l’itinéraire traverse le village en direction de Mijoux, en passant devant la Maison du Parc.
  1. À Route Royale, poursuivre tout droit. La route monte franchement et rejoint une pâture (passage VTT). Le chemin se poursuit agréablement jusqu’à Trécombe.
  2. Obliquer à gauche par un chemin d’exploitation, rocailleux, terreux et vallonné. Déboucher dans le pâturage et descendre dans la combe à gauche (chemin enherbé) sur 300 m et trouver à droite l’intersection la Pièce du châtelain.
  3. Le sentier enherbé traverse le muret  pour remonter à travers un pâturage en lisière de forêt. Accéder à une route  à la Sermangindre (chalet) et poursuivre le sentier parallèle à la route à travers plusieurs pâturages jusqu’à La Pièce d'Aval.
  4. Remonter la route à gauche sur 300 m puis poursuivre, à droite, jusqu'à l'intersection Les Thoramys.
  5. Prendre à gauche vers Lamoura jusqu'au poteau Sur le Lac.
  6. Descendre faire le tour du lac de Lamoura et revenir à l'intersection. Partir à droite jusqu'à la route puis prendre à gauche et  poursuivre jusqu'au Crêt de la Vigoureuse.
  7. Continuer jusqu'à la route, la prendre sur la droite jusqu'à Chez Gauton.
  8. Continuer sur le chemin qui redescend jusqu'au village de Lajoux par la route sur les champs. Revenir au départ, par la route, à gauche.
  • Départ : Lajoux
  • Arrivée : Lajoux
  • Communes traversées : Lajoux et Lamoura

Météo


Profil altimétrique


Zones de sensibilité environnementale

Le long de votre itinéraire, vous allez traverser des zones de sensibilité liées à la présence d’une espèce ou d’un milieu particulier. Dans ces zones, un comportement adapté permet de contribuer à leur préservation. Pour plus d’informations détaillées, des fiches spécifiques sont accessibles pour chaque zone.

Grand tétras

Le Grand Tétras est une espèce emblématique des forêts de montagnes françaises. Son apparence et son comportement font de lui un oiseau très atypique. Pouvoir l’observer relève d’un vrai défi, tant cet oiseau est discret, mais s’avère être un souvenir mémorable.

En hiver, son activité est réduite au minimum. Il passe la quasi-totalité de la journée perché dans un arbre et consomme uniquement des aiguilles de sapin. Une nourriture très peu énergétique. Cette période est critique pour sa survie. Un oiseau subissant un dérangement régulier va puiser dans ses maigres réserves et finir par en subir les conséquences. Sa sensibilité à la prédation aura augmenté, ou bien il dépérira simplement à cause du manque d’énergie. Une autre période critique prend place du printemps au début de l’été avec la couvaison. Si la poule est surprise plusieurs fois, elle va abandonner le nid et laisser ses poussins seuls, sans protection. La survie des jeunes étant déjà très faible naturellement, ce phénomène accentue, d’autant plus, ce risque de mortalité chez les jeunes oiseaux.

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Grand tétras en période de nidification sont principalement les pratiques sportives terrestres comme la randonnée, le ski, le VTT.
Domaines d'activités concernés :
Manifestation sportive, Terrestre
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuindéc.
Contact :
Parc naturel régional du Haut-Jura
29 Le Village
39310 Lajoux
03 84 34 12 30
www.parc-haut-jura.fr

Lieux de renseignement

Office de Tourisme Haut-Jura Saint-Claude

3, place de l’Abbaye, 39200 SAINT-CLAUDE

https://www.haut-jura-saint-claude.comcontact.ot@hautjurasaintclaude.fr03 84 45 34 24

Accès routiers et parkings

A 20 km à l’est de Saint-Claude par la D 436 en passant par Septmoncel.

Stationnement :

Parking de l'Office de Tourisme de Lajoux

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