La Roche du Creux
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Bois-d'Amont

La Roche du Creux

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Faune et flore
Naturel
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A cheval entre la France et la Suisse, cet itinéraire le long des crêtes jusqu’au Pré Rodet offre un incontournable point de vue sur la vallée transfrontalière de l’Orbe. Prudence car l’à-pic n’est pas sécurisé.

Les 6 patrimoines à découvrir

  • Histoire et Patrimoine

    Le clocher de Bois d’Amont

    Il existe une grande diversité de clochers à travers l’Europe, mais les clochers francs-comtois se distinguent par leur forme particulière : le dôme à impériale, apparu au XVIIème siècle. Inspiré des clochers florentins des XIVème et XVème siècles, sa forme est courbe, à quatre faces, et il est surmonté du traditionnel globe, de la croix et du coq. La couverture est souvent composée de tuiles vernissées, excepté dans le Haut-Jura, froid et enneigé, où les tuiles sont en métal ou en tavaillons. Le véritable essor du clocher à dôme à impériale fait suite à la guerre de Dix Ans, qui a vu de nombreux édifices religieux détruits, puis reconstruits.

    L’enthousiasme provoqué par sa forme originale en a fait un symbole de l’architecture religieuse comtoise. Il existe 664 clochers à dôme à impériale en Franche-Comté. Tous respectent les critères du dôme à impériale à quatre faces, sauf un, celui de Bois d’Amont, dont le dôme à impériale est totalement cylindrique.

    Le clocher de Bois d’Amont abrite trois cloches, fondues entre 1838 et 1901, Virginie (462kg), Marie Immaculée (903 kg) et Marie-Marguerite (1500 kg).
  • Histoire et Patrimoine

    Les tavaillons

    Les tavaillons sont des petites planchettes en bois qui recouvrent traditionnellement la cheminée, le toit et les murs des habitations jurassiennes. Ils sont apparus dans le Jura vers le début du XVIIème siècle. Ils remplacent les ancelles, qui étaient des planchettes maintenues à l’aide de lourdes pierres. Les tavaillons étaient taillés durant les longues journées d’hiver, embaumant la pièce d’une bonne odeur de résine. Ils sont fabriqués en épicéa, qui est un bois facile à fendre. La finesse du tavaillon est un gage de qualité car il sèche plus rapidement. Mais dès que l’état des routes a permis le transport aisé de marchandises, les tavaillons ont été remplacés pas la tuile ou la tôle, qui avaient l’avantage de ne pas brûler en cas d’incendie. Pourtant, ce matériau a de nombreuses qualités : il est léger, très isolant, et surtout il ne nécessite aucun entretien.
  • Savoir-faire

    La boissellerie

    La boissellerie est une activité artisanale consistant en la fabrication de boîtes en bois. L’activité du boisselier est cependant plus large puisqu’elle s’est étendue à divers récipients et ustensiles de bois servant au ménage et à la ferme, mais aussi à d’autres objets comme les jouets en bois.

    La boissellerie est très active dans plusieurs régions rurales et boisées de France, particulièrement dans le Jura. L’existence de la boissellerie du Haut-Jura est documentée depuis le début du XVIème siècle. Le boisselier travaille essentiellement l’épicéa, mais aussi le frêne et parfois le hêtre, ou encore l’érable comme au Canada.

    Les ateliers jurassiens fabriquaient des récipients de taille diverses, les seilles ou seillons (cuves et seaux, pour la traite du bétail par exemple), des barattes et des moules à beurre, des boîtes à pharmacie et des cabinets d’horloges comtoise, ou encore des tavaillons.

    A la fin du XIXème siècle, s’est développée la fabrication de boîtes pour les fromages de type Camembert, qui permettaient un transport plus aisé des ces aliments fragiles, ce qui a favorisé leur diffusion. Au milieu des années 1960, le carton directement imprimable et plus neutre (odeur, hygiène) a remplacé peu à peu le bois. Aujourd’hui certains fromages traditionnels comme le Mont d’Or, l’Époisses en Bourgogne ou le Pont-l’Évêque en Normandie restent commercialisés dans une boîte en bois. On utilise plus spécifiquement le terme de "sanglier" pour l’artisan qui fabrique les sangles des Mont d’Or à partir de lamelles d’épicéa.

    Pour s’adapter à l’époque moderne, les boisseliers d’aujourd’hui, après avoir un temps fabriqué des skis, proposent aujourd’hui des jouets et des éléments de petit décoration. Vous pourrez visiter le Musée de la Boissellerie à Bois d’Amont pour découvrir ce savoir-faire.
  • Milieux naturels

    De la vie dans les arbres morts

    Un arbre mort, encore sur pied ou au sol, sert de nourriture et d’habitat à de nombreuses espèces animales et végétales. Oiseaux, mammifères, batraciens, reptiles et notamment les insectes les utilisent pour s’y réfugier, se nourrir, stocker leur nourriture, nicher… Mousses, lichens et champignons trouvent ce cadavre végétal très favorable pour leur développement. L’intervention de ces espèces est essentielle au processus de décomposition de l’arbre. La présence des arbres morts dans une forêt est naturelle et bénéfique pour sa biodiversité.
  • Faune

    Les fourmis rousses

    Les fourmis des bois et leurs fourmilières géantes ne passent pas inaperçues ? Ces insectes, dont les colonies peuvent atteindre 200 000 individus, sont parfois si nombreux que l’on perçoit un léger bruissement lorsqu’on s’approche d’un de ces nids. Lorsqu’on les dérange, ces petites créatures projettent sur la peau de l’acide formique, un liquide irritant à l’odeur très forte. Certains oiseaux se posent d’ailleurs volontairement dans la fourmilière afin d’éliminer les parasites présents dans leur plumage. Quant aux parasites des arbres, en les régulant, les fourmis évitent ainsi qu’ils ne tuent la forêt.
  • Pastoralisme et Agriculture

    Les murets

    Les murets de pierre sèche font partie intégrante des paysages et du patrimoine du Haut-Jura. Cette région était par le passé essentiellement vouée à l’agriculture pastorale. Héritier des défrichements tardifs, le paysage est constitué de grands espaces où alternent pâturages, forêts et champs cultivés. Aux XVIIème et XVIIIème siècles, on remplaça les clôtures faites de bois par des murets de pierres afin d’économiser le bois, qui se raréfiait dangereusement, ce qui permettait aussi d’épierrer les sols. Les murets servaient à séparer les parcelles et à contenir le bétail. Mais depuis une soixantaine d’années, de nombreux murs ne sont plus entretenus, les rares exceptions étant dues à la vigilance des communes ou des particuliers.

Description

  1. Dos à l’Office de tourisme de Bois d’Amont, longez la route à gauche jusqu’à la Route du Vivier. Au carrefour, suivez à droite la route qui monte vers la Forêt du Risoux, puis au carrefour de la Route du Risoux, montez à gauche en suivant simultanément les directions des Combettes et du Crêtet.
  2. Au Crêtet, prenez le sentier qui monte sur la gauche et pénètre dans la forêt. Un joli sentier en sous-bois vous mène jusqu’à la Croisée de la Roche du Creux. Bifurquez à droite pour emprunter le sentier qui mène au belvédère de la Roche du Creux, appelée Roche Brixenche en Suisse.
  3. La Roche du Creux offre un incontournable point de vue sur la vallée de l’Orbe. Soyez prudent, restez éloigné de l’à-pic qui n’est pas sécurisé. Prenez le temps d’observer la borne frontière qui marque votre passage en Suisse, ainsi que le mur-frontière construit dans la vallée qui se prolonge derrière vous dans le Risoux. Poursuivez prudemment le sentier qui longe la ligne de crête puis redescend dans la vallée en direction du Pré Rodet.
  4. Au lieu-dit du Pré-Rodet, suivez à droite l’itinéraire qui retourne en direction de la France. Vous pouvez observer sur votre gauche les méandres de l’Orbe. En hiver, la célèbre course de ski de fond la Transjurassienne emprunte une partie de ce chemin. Le parcours remonte légèrement sur la droite et longe les contreforts du Risoux.
  5. Après avoir passé le mur-frontière, regagnez la route goudronnée au Creux. Suivez la route sur quelques pas à gauche en direction de la Route du Risoux. Le parcours retourne ensuite au carrefour de la Route du Vivier puis à l’Office de tourisme de Bois d’Amont.
  • Départ : Bois-d'Amont
  • Arrivée : Bois-d'Amont
  • Communes traversées : Bois-d'Amont

Profil altimétrique


Zones de sensibilité environnementale

Le long de votre itinéraire, vous allez traverser des zones de sensibilité liées à la présence d’une espèce ou d’un milieu particulier. Dans ces zones, un comportement adapté permet de contribuer à leur préservation. Pour plus d’informations détaillées, des fiches spécifiques sont accessibles pour chaque zone.

Grand tétras

Le Grand Tétras est une espèce emblématique des forêts de montagnes françaises. Son apparence et son comportement font de lui un oiseau très atypique. Pouvoir l’observer relève d’un vrai défi, tant cet oiseau est discret, mais s’avère être un souvenir mémorable.

En hiver, son activité est réduite au minimum. Il passe la quasi-totalité de la journée perché dans un arbre et consomme uniquement des aiguilles de sapin. Une nourriture très peu énergétique. Cette période est critique pour sa survie. Un oiseau subissant un dérangement régulier va puiser dans ses maigres réserves et finir par en subir les conséquences. Sa sensibilité à la prédation aura augmenté, ou bien il dépérira simplement à cause du manque d’énergie. Une autre période critique prend place du printemps au début de l’été avec la couvaison. Si la poule est surprise plusieurs fois, elle va abandonner le nid et laisser ses poussins seuls, sans protection. La survie des jeunes étant déjà très faible naturellement, ce phénomène accentue, d’autant plus, ce risque de mortalité chez les jeunes oiseaux.

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Grand tétras en période de nidification sont principalement les pratiques sportives terrestres comme la randonnée, le ski, le VTT.
Domaines d'activités concernés :
Manifestation sportive, Terrestre
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuindéc.
Contact :
Parc naturel régional du Haut-Jura
29 Le Village
39310 Lajoux
03 84 34 12 30
www.parc-haut-jura.fr

Arrêté préfectoral de protection des biotopes des Forêts d’altitude du Haut-Jura

 Ces zonages réglementaires sont mis en place pour garantir le maintien de ces forêts représentant l’habitat de nombreuses espèces protégées du massif : Grand Tétras, Gélinotte des bois, Petites chouettes de Montagne, Lynx d’Europe etc…

La réglementation concerne principalement la période du 15 décembre au 30 juin et organise / limite la fréquentation / les activités au sein de ces forêts.

Respecter cette réglementation c’est participer à la protection de ces formidables forêts, et peut être la chance d’observer l’une de ces espèces emblématiques.



Domaines d'activités concernés :
Terrestre
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuindéc.
Contact :

Parc naturel régional du Haut-Jura
29 Le Village
39310 Lajoux
03 84 34 12 30
www.parc-haut-jura.fr/


Recommandations

Coté Suisse, suivre le balisage fédéral "jaune"

Penser à vous munir de vos papiers d'identité car vous vous trouvez sur une frontière.

Lieux de renseignement

Office de tourisme de la Station des Rousses

495 rue Pasteur, 39220 LES ROUSSES

https://www.lesrousses.com/infos@lesrousses.com03 84 60 02 55

Accès routiers et parkings

Depuis le village des Rousses, prendre la direction de Bois-d'Amont par la D415.

Stationnement :

Parking à l'Office de Tourisme de Bois-d'Amont

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