Les Balcons de Lajoux
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Lajoux

Les Balcons de Lajoux

Au fil des villages
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Les 19 patrimoines à découvrir

  • Histoire et Patrimoine

    La Maison du Parc

    La Maison du Parc, siège du Parc naturel régional du Haut-Jura, remarquable par son architecture et ses façades tavaillonées, propose une découverte du territoire à travers une exposition, des projections et la visite d’un grenier fort. L’exposition entraîne vers chacune des dimensions du Haut-Jura, dans une ambiance colorée, moderne et interactive: les paysages, la nature, les savoir-faire et les industries, le tourisme,l’agriculture et la forêt. La balade sonore propose un moment inattendu, poétique et imagé, pour pénétrer la nature haut-jurassienne par ses sonorités exceptionnelles. Enfin, deux films paysagers remarquables et récents, l’un consacré à la géologie du massif jurassien et l’autre, aux tourbières, complètent et illustrent la visite.
  • Pastoralisme et Agriculture

    Les vaches et le comté

    Les vaches mangent de l’herbe mais cela ne suffit pas. Pour faire du lait, elles ont dû avoir un veau. Pendant la journée, elles broutent. Matin et soir, elles vont en salle de traite. Dans la nuit le camion qui vient de la fromagerie récupère le lait de plusieurs fermes. Tôt le matin, les fromagers font cailler le lait en le chauffant et en ajoutant de la caillette de veau (estomac) pour faire le comté. C’est la qualité de l’herbe qui détermine le bon goût du comté. Emy et Sacha C.
  • Faune

    Indices : Renard , lièvre et écureuil .

    Découvrons un peu la faune locale par quelques indices. Si vous apercevez des petite crottes rondes, cela vous indiquera qu’un lièvre est passé par là. Le lièvre est herbivore et pour s’abriter, il creuse un terrier. Vous pouvez reconnaître un renard grâce à ces traces de pas, presque identiques à celle du chien. Mais les doigts du renard sont plus écartés et il marche en ligne droite Si vous voulez savoir s’il y a des écureuils dans les parages, regardez par terre les cônes d’épicéas s’ils ont été mangés ou pas. Ellyne, Morgane et Néo .
  • Faune

    La fourmi et le geai

    Le geai des chênes est un oiseau aux couleurs vives, de la famille des corvidés. Principalement insectivore, il mange des vers, des larves, des glands et des faines… Pour se débarrasser des tiques et autres petite bêtes, le geai a une technique: il va se poser sur une fourmilière pour faire peur aux fourmis. Elles vont alors se défendre en éjectant un acide formique qui va permettre au geai de se débarrasser des petites bêtes. Puis il les prend avec son bec et les met dans la fourmilière pour que les fourmis se nourrissent. Maëlle et Laly
  • Faune

    Les traces et indices: chevreuil et sanglier

    Ouvrez l'oeil ! Vous trouverez peut-être quelques empreintes et autres indices le long du chemin !Empreintes : Le sanglier a des sabots de plus de six centimètres de long et le chevreuil en a de moins de six centimètres.Le chevreuil a des bois faits d’une partis en os détachable. Pour repérer le sanglier ,on peut parfois voir de la terre retourner dans les champs. Les excréments du chevreuil et du sanglier Les excréments sont très utiles pour repérer l’animal dont le chevreuil, le renard et le sanglier...avec un bâton on peut regarder leur composition et savoir ce qu’il a mangé, de quel animal il s’agit.LALIE ET SACHA V.
  • Milieux naturels

    Les espèces protégées

    Vous croiserez peut-être sur votre chemin des espèces remarquables qui font la qualité de la biodiversité du Haut-Jura. Certaines sont protégées par la loi, d’autres, bien que non protégées, sont notre patrimoine et doivent être observées avec soin. Nous avons décidé de vous parler de trois espèces que l’on aime bien. Le lynx: C’est un mamifère qui est carnivore. C’est une sorte de gros chat tacheté avec des pinceaux au bout des oreilles. Le lynx est un animal peureux, discret, donc très difficile à voir. Mais on aime bien savoir qu'il habite nos forêts ! Le Le grand tétras: C’est comme une grosse poule avec des plumes colorées (marron, rouges, noires et vertes). Il peut voler mais ni très longtemps ni très haut (il peut se percher en haut des arbres). Il est très sensible au dérangement en hiver et au printemps. L’orchidée: Il exioste beaucoup d'espèces d'orchidées. En juin et juillet on peut trouver sur ce sentier l'orchis sureau. Elle peut être rose fuschia pou bien vanille. Même si elle n'est pas protégée, il est préférable de ne pas la cueillir, ni évidemment l'écraser, ni l'arracher. Nous comptons sur vous pour les protéger, rester discret et ne pas sortir des sentiers ! Manon et Jade
  • Milieux naturels

    Pré-bois et rochers

    Vous voici maintenant entre pâture et forêt, dans un milieu typique que l’on nomme ici le pré-bois. Très caractéristique du paysage du Haut-Jura, sa conservation dépend étroitement du pâturage. Le pré-bois tend ainsi à se (re)fermer dès que la pression du pâturage diminue. Prenez quelques minutes pour observer également la dynamique de colonisation des rochers par des plantes pionnières. Depuis l’apparition des lichens et des mousses jusqu’à la forêt, le pré-bois offre un résumé de l’évolution des paysages.
  • Histoire et Patrimoine

    Des loges au cœur des pâtures

    En défrichant la forêt à partir du 12ème siècle sous l’impulsion des moins de l’Abbaye de Saint-Claude, les Hauts-Jurassiens ont ouvert les Hautes Combes. Ils ont créé de vastes espaces de pâture dans lesquels ils ont bâti des loges qui servaient notamment d’abris pour la traite en été. La loge à votre droite au fond de la combe, en contrebas de la route, est nommée la «Cannonière». Son architecture est typique des loges de la région. Elle est une des rares à toujours être utilisée pour un usage agricole aujourd’hui. Ici, les pâtures accueillent les vaches montbéliardes qui produisent le lait pour la production de fromages.
  • Histoire et Patrimoine

    Le crû est à croître en héritage

    Au 19ème siècle, les pâtures avaient plus de valeur que les bois. Diviser les terres à chaque génération aurait obligé à les morceler excessivement jusqu’à leur faire perdre toute valeur. Aussi, les familles du Haut-Jura ont trouvé un moyen juridique original pour partager les héritages sans diviser les parcelles: le «crû est à croître». Le crû étant les arbres, et le à croître, l’herbe que l’on récolte en foin ou que l’on fait pâturer chaque année.
  • Faune

    Le grand Tétras

    Un peu plus au nord, la Forêt du Massacre abrite un oiseau emblématique du Haut-Jura: le grand tétras. Témoin de la diversité des forêts d’altitude, cet oiseau, plus connu sous le nom de coq de Bruyère, en occupe tous les espaces. Ainsi, le mâle préfère les vieilles futaies tandis que la femelle, plus mobile, hiverne dans les secteurs embroussaillés et élève ses jeunes dans les clairières. Cet oiseau est particulièrement sensible au dérangement en hiver et au printemps. Vous avez très peu de chance d’en apercevoir, mais si cela vous arrive, savourez cet instant extraordinaire en restant très discret.
  • Faune

    Des milliers d'espèces en interrelation

    Vous trouverez facilement des fourmilières de fourmis rousses dans cette clairière. On dit que 2000 espèces d’insectes peuvent vivre dans ces nids. Certaines profitent de la fourmilière sans lui nuire, d’autres la parasitent. Ces amas de brindilles servent aussi de garde-manger au pic noir qui se régale de fourmis. Cet oiseau, pour trouver des larves, creuse également des trous dans les troncs. Ces derniers, une fois abandonnés du pic, servent de gîte à la chouette de Tengmaln.
  • Histoire et Patrimoine

    Les murets en pierres sèches

    Les murets en pierres sèches dessinent depuis des siècles les paysages jurassiens. Ils délimitent les parcelles, marquent la frontière entre France et Suisse, bordent les encloses (prés) de fauche ou les potagers, encadrent les «vies» (voies). Édifiés sans liant, les murs en pierre sèche relèvent de pratiques constructives ancestrales. Éléments emblématiques des paysages aujourd’hui, ils sont aussi des lieux de vie remarquable pour une faune et une flore diversifiées.
  • Milieux naturels

    La forêt d'altitude

    Vous vous trouvez ici à 1200 mètres. L’altitude conditionne la composition de la forêt selon les préférences de chaque essence. Les deux résineux principaux de cette forêt sont l’épicéa et le sapin. Quelques petits trucs permettent de les distinguer. Saurez-vous les reconnaître? L’épicéa à l’écorce brune et aux aiguilles rondes, le sapin, au tronc plus gris avec des aiguilles plates d’un vert soutenu.
  • Faune

    La Grive musicienne

    Impossible de s’approcher d’une forêt un matin de printemps sans entendre cette grive. Son chant puissant est essentiellement construit sur de cours motifs qu’elle répète deux ou trois fois. Son nid est construit dans la fourche d’un arbre.
  • Histoire et Patrimoine

    Des richesses bien à l'abri

    Sur la gauche du chemin, vous pouvez voir un grenier fort, bâti en retrait de la maison d’habitation. Ce qu’il abrite aujourd’hui … nul ne le sait. Mais n’hésitez pas à visiter celui de la Maison du Parc à Lajoux. Les clés valent, à elles seules, le coup d’œil!
  • Histoire et Patrimoine

    La mainmorte, servage des abbés

    La conquête de la haute-Joux, débute ici au Vème siècle. AU XVème siècle, une forme de servage imposé par la très puissante abbaye de Saint-Claude oblige les familles à rester sous le même toit; il s’agit de la mainmorte. La mainmorte est en partie à l’origine du développement de l’artisanat à domicile dans la mesure où aller travailler en ville, c’était prendre le risque de perdre les biens familiaux.
  • Histoire et Patrimoine

    Route Royale, Route du sel

    Le chemin sur lequel vous vous trouvez est la Route royale ou Route du sel, qui reliait Saint-Claude à Genève par Mijoux et Gex. Le Jura vendait alors à la Suisse le sel de Lons-le-Saunier. La route a été construite en 1742 par les corvées: impôts payés en journées de travail. L’étroite Route royale, avec ses courts lacets en à-pic, jugée trop dangereuse a été remplacée au début du 20ème siècle par l’actuelle route entre Lajoux et le col de la Faucille.
  • Flore

    Dans le bal des fleurs, la Gentiane jaune

    Caractéristique de ces milieux, la Gentiane jaune ou grande gentiane vous accompagnera tout au long de cette randonnée. Un détail amusant: écrasez entre vos doigts les fruits de la Gentiane, reconnaissez-vous cette odeur? C’est celle des petits pois.
  • Flore

    La diversité floristique des prairies naturelles

    Les prés devant vous sont l’une des richesses du Haut-Jura. Les prairies de fauche recèlent ici une extraordinaire diversité de plantes. Jamais labourées ni ensemencées: la plupart des prairies de la région sont naturelles.

Description

Boucle raquettes au départ du village de Lajoux. 
Point de vue sur le village à mi-parcours.
  • Départ : Départ des pistes (39310 LAJOUX)
  • Arrivée : Départ des pistes (39310 LAJOUX)
  • Communes traversées : Lajoux

Profil altimétrique


Zones de sensibilité environnementale

Le long de votre itinéraire, vous allez traverser des zones de sensibilité liées à la présence d’une espèce ou d’un milieu particulier. Dans ces zones, un comportement adapté permet de contribuer à leur préservation. Pour plus d’informations détaillées, des fiches spécifiques sont accessibles pour chaque zone.

Grand tétras

Le Grand Tétras est une espèce emblématique des forêts de montagnes françaises. Son apparence et son comportement font de lui un oiseau très atypique. Pouvoir l’observer relève d’un vrai défi, tant cet oiseau est discret, mais s’avère être un souvenir mémorable.

En hiver, son activité est réduite au minimum. Il passe la quasi-totalité de la journée perché dans un arbre et consomme uniquement des aiguilles de sapin. Une nourriture très peu énergétique. Cette période est critique pour sa survie. Un oiseau subissant un dérangement régulier va puiser dans ses maigres réserves et finir par en subir les conséquences. Sa sensibilité à la prédation aura augmenté, ou bien il dépérira simplement à cause du manque d’énergie. Une autre période critique prend place du printemps au début de l’été avec la couvaison. Si la poule est surprise plusieurs fois, elle va abandonner le nid et laisser ses poussins seuls, sans protection. La survie des jeunes étant déjà très faible naturellement, ce phénomène accentue, d’autant plus, ce risque de mortalité chez les jeunes oiseaux.

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Grand tétras en période de nidification sont principalement les pratiques sportives terrestres comme la randonnée, le ski, le VTT.
Domaines d'activités concernés :
Manifestation sportive, Terrestre
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuindéc.
Contact :
Parc naturel régional du Haut-Jura
29 Le Village
39310 Lajoux
03 84 34 12 30
www.parc-haut-jura.fr

Recommandations

Fermé (pratiques hivernales)

Source

Espace Nordique Jurassien

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