Autour du lac de l’Abbaye
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Autour du lac de l’Abbaye
Saint-Laurent-en-Grandvaux

Autour du lac de l’Abbaye

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En route pour le Lac de l'Abbaye, joyau du Grandvaux !

Un voyage au cœur de l’eau… au cœur de l’histoire du Grandvaux. Découvrez le calme des paysages tout autour du lac de l’Abbaye. Multipliez les pauses et percez les secrets du lac et ses tourbières depuis le silo à images.
Cet itinéraire Jurassic Vélo Tours dispose d'un guidage numérique uniquement. Vous ne trouverez pas de balisage sur le terrain. Laissez-vous guider grâce à l'appli Jurassic Vélo Tours, téléchargeable gratuitement sur Google Play Store et App Store. Au fur et à mesure de votre parcours, des mâts signalétique vous indiqueront des points d'intérêt à découvrir. 


Les 18 patrimoines à découvrir

  • Histoire et Patrimoine

    La gare de Saint-Laurent-en-Grandvaux

    La ligne d’intérêt général Andelot-Champagnole fut prolongée jusqu’à St-Laurent-en-Grandvaux, et la gare de la Compagnie PLM fut inaugurée en 1890. La ligne Andelot-La Cluse, qui nécessita l’édification d’un certain nombre d’ouvrages dont 18 viaducs et 36 tunnels, fut terminée en 1912. Cette date correspond aussi à la suppression du transport par diligence entre St-Laurent-en-Grandvaux et St-Claude, assuré par Louis Charnu. (PNRHJ – Collection Patrimoine)
  • Histoire et Patrimoine

    La chapelle de Salave

     Située à l’ouest de Saint-Laurent, à proximité de la route de Lons-le-Saunier, la chapelle attire l’œil tant sa forme s’apparente à celle d’un moulin à vent auquel il ne manquerait que les ailes. Il semble que cet édifice fut jadis, le moulin, cité au hameau du Voisinal de Joux. Son toit conique, monté sur roulettes, s’appuyait sur sa tour haute de huit mètres. Un ouragan brisa ses ailes en 1829. Une chapelle fut érigée sur ses ruines dès 1850. Bien qu’en mauvais état suite à un incendie en 1907, elle porta le drapeau français pour marquer la ligne de démarcation lors de la seconde guerre mondiale. À ce jour, elle abrite Marie-Thérèse, une cloche fondue en 1953 par la maison Pacquard d’Annecy.
  • Histoire et Patrimoine

    La chapelle de Salave

    Située à l’ouest de Saint-Laurent, à proximité de la route de Lons-le-Saunier, la chapelle attire l’œil tant sa forme s’apparente à celle d’un moulin à vent auquel il ne manquerait que les ailes. Il semble que cet édifice fut jadis, le moulin, cité au hameau du Voisinal de Joux. Son toit conique, monté sur roulettes, s’appuyait sur sa tour haute de huit mètres. Un ouragan brisa ses ailes en 1829. Une chapelle fut érigée sur ses ruines dès 1850. Bien qu’en mauvais état suite à un incendie en 1907, elle porta le drapeau français pour marquer la ligne de démarcation lors de la seconde guerre mondiale. À ce jour, elle abrite Marie-Thérèse, une cloche fondue en 1953 par la maison Pacquard d’Annecy.
  • Histoire et Patrimoine

    Le Pardon des Guillons

    Claude Guillon, sacristain de la paroisse entre 1574 et 1613, fit ériger en 1605 cet oratoire dans son hameau natal. Ce petit édifice en pierres a été rénové en 1986 par la commune de Grande-Rivière et déplacé sur un promontoire, non loin de son emplacement d’origine.
  • Pastoralisme et Agriculture

    Le silo à images des Guillons

    Le silo à images abrite une interprétation à 360° sur le lac, le plateau du Grandvaux et le Lapiaz des chauvins. Activités agricole, lac et tourbières n’auront plus de secret pour vous en sortant du silo.
  • Géologie

    Le lapiaz des chauvins

    Le Lapiaz : Créée par le ruissellement des eaux de pluie qui dissolvent la roche et par le travail du gel et du dégel, cette forme géologique se caractérise par de nombreuses fissures et cannelures. Il s'agit d'une forme géologique régulièrement présente et remarquable sur le Massif du Jura
  • Milieux naturels

    Les prairies sèches

    Un sol peu épais, une exposition favorable au soleil, une faible capacité à retenir l’eau et la quasi-absence d’amendements. Les prairies sèches regorgent cependant de biodiversité: germandrée des montagnes, thym serpolet, sermontain et orchis militaire sont autant d’espèces floristiques que l’ont peut rencontrer en prenant le temps d’observer ce petit monde. Mais on n’observe qu’avec les yeux; plus d’un quart des espèces protégées en France sont issues de ce milieu. Les pelouses sèches sont en effet en régression à cause de l’embroussaillement, dû à l’abandon de ces terres plus difficiles à exploiter.
  • Faune

    La Rousserolle verderolle

    Oiseau migrateur, ce passereau passe l’hiver en Afrique, au sud de l’Equateur. Il ne revient dans les montagnes du Jura qu’entre la mi mai et le début août. La rousserolle verderolle habite les prairies plus ou moins marécageuses aux herbes hautes et parsemées de buissons, où le mâle se perche pour chanter. Le nid est confectionné d’herbes sèches accrochées à mi-hauteur des tiges herbacées. Cette espèce est exclusivement insectivore (se nourrit d’insectes). Championne d’Europe de l’imitation, un mâle de rousserolle verderolle peut imiter 80 espèces dans son chant, avec un record connu à 212 !
  • Histoire et Patrimoine

    Mitoyenneté

    Dans les hameaux, la mitoyenneté des fermes correspond parfois à une cohabitation familiale (plusieurs frères par exemples). Pour autant, chaque famille restait indépendante et produisait ses propres besoins. La sobriété de l’architecture domestique ne doit pas cacher la qualité des constructions: l’utilisation de la pierre de taille pour les encadrements de fenêtres, la qualité de la charpente, les linteaux taillés et millésimés…
  • Histoire et Patrimoine

    Le moulin et la scierie de l'Abbaye en Grandvaux

    Dès le Moyen-âge, les moines ont su utiliser la force motrice de la perte du lac pour faire fonctionner les meules du moulin de l’Abbaye, situé à l’emplacement de la scierie actuelle. Une roue à eau était entraînée par une chute d’eau verticale de 8 mètres. Cette première installation devait certainement manquer de puissance et une digue de 5 mètres fut vraisemblablement élevée afin d’accroître la hauteur de chute et le volume d’eau du lac. Le niveau du lac au VIème siècle n’aurait donc rien de comparable avec le niveau actuel, ce qui rend difficile la localisation du premier prieuré. A la disparition du moulin (par manque de grain à moudre!), une scierie est installée sur le même site et des turbines remplacent la roue. Les eaux calmes du lac deviennent source d’énergie et les installations encore en place témoignent des différentes activités qui se sont développées autour du lac.
  • Faune

    Le Héron cendré

    Facilement reconnaissable, le héron cendré peut être observé lorsqu’il chasse au bord du lac et dans le marais à la recherche d’amphibiens et de poissons, ou encore en plein milieu des prairies agricoles à l’affût des campagnols. Comme tous les hérons, il vole avec le cou replié et les pattes tendues, ce qui le différencie des cigognes et des grues. Il niche en petite colonie, une héronnière.
  • Histoire et Patrimoine

    Site et église de l'Abbaye

    On attribue aux moines de Saint-Claude l'établissement, au 6ème siècle, d'un monastère au sud-ouest du lac de l'Abbaye sur l'île dite de sur la Motte. Puis, probablement tombé en désuétude pendant plusieurs siècles, un second monastère lui succéda au 12ème siècle (1172) édifié au nord-est du lac à l'emplacement actuel du hameau de l'Abbaye par les chanoines de l'abbaye d'Abondance (augustins de Haute-Savoie). Le statut d'abbaye, desservie par un abbé particulier, a demeuré un siècle, jusqu'à ce que le monastère fasse l'objet d'un échange de biens entre l'abbé d'Abondance et celui de Saint-Claude. De nouveau dépendante de l'abbaye de Saint-Claude, l'abbaye du Grandvaux recouvre un statut de prieuré. Des constructions fortifiées au 12ème siècle auxquelles on accédait par un pont-levis, il subsiste aujourd'hui un ancien bâtiment de ferme (appelé La Joséphine du nom de l'ancienne propriétaire des lieux), un presbytère et une église, dédiée à Notre-Dame de la Nativité, à l'instar de celle d'Abondance. Le site est classé depuis le 15 septembre 1966.Un site à découvrir à travers une déambulation en 4 tableaux, évoquant l'histoire du site. Source : Grandvaux et Malvaux, édition PNR du Haut-Jura
  • Histoire et Patrimoine

    Le jardin du temps et de l'espace

    «Un jardin … comme un labyrinthe qui projette au-delà du temps et de l’espace.» ainsi témoigne Amy O’Neill, artiste conceptrice de ce jardin. Souhaité par la commune de Grande Rivière, durement éprouvée par les deux guerres mondiales, ce jardin paysager, en rassemblant les monuments aux morts de 14 – 18 et de 39 – 45, est un lieu à la mémoire de l’ensemble des guerres passées ou actuelles au travers du monde. En invitant à la déambulation, ce lieu propose aux visiteurs une réflexion autour de la notion de paix et de la capacité des peuples à s’unir et à résister aux extrémismes.
  • Milieux naturels

    Haies et effet lisière

    Combes et champs entourés de haies et de bosquets, arbres disséminés au milieu des pâturages, autant d’éléments qui participent à ce que l’on appelle «l’Effet lisière». Derrière ces mots se cache une biodiversité tout à fait remarquable où se côtoient des espèces de milieux ouverts, des espèces typiques de milieux forestiers mais aussi des espèces qui apprécient particulièrement cette situation intermédiaire entre ouverture des paysages et boisement. Cette diversité de la végétation réserve des surprises au détour des chemins et présente de multiples intérêts pour l’agriculture: protection contre les vents dominants, limitation des ruissellements, abri pour les prédateurs des ravageurs (comme le renard qui se nourrit de campagnols).
  • Faune

    La pie grièche écorcheur

    De la taille d’un moineau, mâle et femelle se différencient principalement par leur plumage. Tandis que Monsieur arbore un manteau brun-roux sur le dessus, une poitrine et un ventre légèrement rosé, et une tête gris clair barrée latéralement d’un masque noir très contrastant; le manteau de Madame est beaucoup plus terne, brun, et son ventre est marqué de motifs écailleux.
  • Milieux naturels

    Forêts mixtes de sapins, d'épicéas et de hêtres

    Dans le Jura, l’étage montagnard est compris entre 900 et 17OO mètres d’altitude. Les forêts sont dominées par les sapins, les épicéas et les hêtres. Le hêtre, encore appelé fayard, est très bien adapté au climat montagnard. Ses fruits, les faînes, sont consommés par le gibier. Le bois dur du hêtre était beaucoup utilisé par les boisseliers, tourneurs sur bois... C’est toujours aujourd'hui un excellent bois de chauffage. Ces forêts mélangées sont généralement gérées en « futaies jardinées » dans le Haut-Jura. À l’opposé des plantations, ce mode de gestion permet la présence d’arbres d’espèces et d’âges différents et assurent ainsi la plus grande biodiversité.
  • Faune

    La Gélinotte des bois, un oiseau très discret

    À peine plus grosse qu’une poule naine, la silhouette de la Gélinotte des bois est assez massive, avec des pattes et une queue assez courtes. Son plumage est délicatement nuancé, et lui permet de se camoufler dans son environnement. Au printemps, elle se nourrit des bourgeons de noisetiers ou autres arbustes qui couvrent le sol des forêts. Très discrète, vous pourrez peut être l’entendre s’envoler précipitamment à votre arrivée. Attention, à partir du mois de juin, un individu qui ne se sauve pas peut chercher à protéger ses petits. Écartez-vous discrètement.
  • Faune

    Il était une fois, un papillon, une fleur et une fourmi ...

    Dans cette combe, plusieurs centaines de pieds de Gentiane croisette, plante vulnérable en Franche-Comté, ont été recensés. Cette plante abrite un papillon protégé dont la préservation est considérée comme prioritaire: l’Azuré de la Croisette. L’écologie de ce papillon est remarquable. Sa chenille se développe dans les inflorescences de la Gentiane croisette, parfois de la grande Gentiane jaune. Après avoir consommé la fleur, elle se laisse tomber au sol où elle est prise en charge par une fourmi spécifique qui l’entraîne dans la fourmilière où elle passera l’automne, l’hiver et le printemps logée et nourrie. Pendant tout ce temps, la chenille émet une odeur qui dupe les fourmis, la préserve de toute agressivité et amène les ouvrières à la nourrir. Les papillons émergent à la fin du printemps et doivent alors rapidement quitter la fourmilière.

Description

Avant votre départ, n'hésitez pas à télécharger l'appli gratuite Jurassic Vélo tours pour vous laisser guider tout au long du parcours.

Depuis l'office de tourisme, remonter la Rue de Genève puis la Rue Delezay vers l'Ouest, franchir le passage à niveau et atteindre le Chemin des Buissonnets à droite.

Suivre celui-ci puis prendre à droite la route de Salave.

Au croisement suivant, quitter Saint-Laurent en Grandvaux par la Route de l'Alouette à gauche et rejoindre le village de La Chamusse.

À l'intersection avec la Route de Saint-Pierre, tourner à gauche et remonter le village jusqu'au hameau Les Dadonins.

Traverser avec prudence la D678 puis continuer sur la même route secondaire qui traverse tous le village de Saint-Pierre.

Arrivé.e au hameau Les Chauvins, tourner à droite sur la D437, dépasser les calèches et emprunter en contrebas à droite une petite route goudronnée en alternative à la route départementale, pour arriver au hameau Les Guillons.

Virer à droite de nouveau sur la route départementale pour traverser le hameau.

Après avoir dépassé la mairie, emprunter sur la droite une route secondaire goudronnée en direction du silo à images que l'on aperçoit en hauteur sur la gauche.

À l'intersection avec la route forestière, rester à gauche jusqu'au hameau Les Bouviers.

Tourner à droite, traverser le hameau et retrouver la route départementale qu'il convient de quitter rapidement pour aller à droite et traverser le hameau Les Farrods.

À la sortie du hameau, retrouver la D146 et se rapprocher du lac par la première route goudronnée sur la gauche. Le parcours se prolonge pendant quelques dizaines de mètres sur une route secondaire stabilisée.

Retrouver une route goudronnée qui longe le bord du lac jusqu'au lagunage. Emprunter la route qui monte sur à droite pour profiter du point de vue puis redescendre jusqu'à la station de pompage d'eau.

Continuer à longer le lac pour dépasser l'hôtel-restaurant puis rejoindre le hameau de l'Abbaye-en-Grandvaux.

Des panneaux d'interprétation, une aire de pique-nique et des racks à vélo sont à votre disposition pour profiter pleinement du site. Reprendre la route pour sortir du hameau et tourner directement à droite sur une route goudronnée secondaire indiquant la direction des Mussillons. Continuer tout droit jusqu'au hameau les Jeannez.

Contourner le pont de grange recouvert de tavaillons (planchettes d'épicéa traditionnellement utilisées dans le Haut-Jura pour protéger les façades exposées aux intempéries) et remonter jusqu'en haut du hameau.

À la dernière maison, emprunter une route secondaire non goudronnée sur la droite. Dépasser la carrière et le lavoir puis garder le chemin de gauche aux deux intersections suivantes. Le parcours conduit à Saint-Laurent-en-Grandvaux à travers les combes et pâturages.

Arrivé à proximité des premières maisons, se diriger sur la gauche en direction du centre village, franchir le passage à niveau et remonter la Rue des Rochats jusqu'au stade.

Tourner à droite pour contourner la mairie et rejoindre l'Office de Tourisme.
  • Départ : Saint-Laurent-en-Grandvaux (office de tourisme)
  • Arrivée : Saint-Laurent-en-Grandvaux (office de tourisme)
  • Communes traversées : Saint-Laurent-en-Grandvaux, La Chaumusse, Saint-Pierre et Grande-Rivière-Château

Profil altimétrique


Zones de sensibilité environnementale

Le long de votre itinéraire, vous allez traverser des zones de sensibilité liées à la présence d’une espèce ou d’un milieu particulier. Dans ces zones, un comportement adapté permet de contribuer à leur préservation. Pour plus d’informations détaillées, des fiches spécifiques sont accessibles pour chaque zone.

Grand tétras

Le Grand Tétras est une espèce emblématique des forêts de montagnes françaises. Son apparence et son comportement font de lui un oiseau très atypique. Pouvoir l’observer relève d’un vrai défi, tant cet oiseau est discret, mais s’avère être un souvenir mémorable.

En hiver, son activité est réduite au minimum. Il passe la quasi-totalité de la journée perché dans un arbre et consomme uniquement des aiguilles de sapin. Une nourriture très peu énergétique. Cette période est critique pour sa survie. Un oiseau subissant un dérangement régulier va puiser dans ses maigres réserves et finir par en subir les conséquences. Sa sensibilité à la prédation aura augmenté, ou bien il dépérira simplement à cause du manque d’énergie. Une autre période critique prend place du printemps au début de l’été avec la couvaison. Si la poule est surprise plusieurs fois, elle va abandonner le nid et laisser ses poussins seuls, sans protection. La survie des jeunes étant déjà très faible naturellement, ce phénomène accentue, d’autant plus, ce risque de mortalité chez les jeunes oiseaux.

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Grand tétras en période de nidification sont principalement les pratiques sportives terrestres comme la randonnée, le ski, le VTT.
Domaines d'activités concernés :
Manifestation sportive, Terrestre
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuindéc.
Contact :
Parc naturel régional du Haut-Jura
29 Le Village
39310 Lajoux
03 84 34 12 30
www.parc-haut-jura.fr

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Boucle Jurassic Vélo Tour

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