Tour du Jura Vélo Sport – Étape 4 : Lamoura - Prénovel
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Tour du Jura Vélo Sport – Étape 4 : Lamoura - Prénovel
Lamoura

4. Tour du Jura Vélo Sport – Étape 4 : Lamoura - Prénovel

Géologie
Histoire et patrimoine
Lacs, rivières et cascades
Naturel
Pastoralisme et agriculture
Sportif
Embarquer cet élément afin d'y avoir accès hors connexion
La Station des Rousses, à près de 1 200 m d’altitude marque le début de cette étape. La “station aux 4 villages” (Les Rousses, Bois-d’Amont, Prémanon et Lamoura) est une station familiale idéale pour la pratique des sports de nature été comme hiver. Après une belle descente à vélo depuis Prémanon, vous rejoindrez la ville de Morez, capitale de la lunette. Profitez-en pour visiter le musée de la Lunette, flâner le long de la Bienne et pourquoi pas tester la fameuse ligne ferroviaire des Hirondelles et ses impressionnants viaducs (vélo accepté !).

Les 29 patrimoines à découvrir

  • Géologie

    Géologie du Jura : crêts et combes

    Une combe est une vallée qui se forme au sommet d'un anticlinal. De chaque côté, elle est "enfermée" par des versants appelés des crêts. Le plissement au sommet d'un anticlinal favorise en effet l'érosion des couches calcaires. L'élargissement progressif des fissures provoquées grâce notamment à l'eau de pluie et au gel finit par former combes et crêts.
  • Milieux naturels

    Les tourbières

    Une tourbière, par définition, est une zone humide, colonisée par la végétation, dont les conditions écologiques particulières ont permis la formation d’un sol constitué d’un dépôt de tourbe.

    À cette altitude, dans le Haut Jura, les conditions climatiques sont très rudes : hivers très froids et longs, moyenne annuelle des température basse, précipitations abondantes et notamment en hiver avec la neige durant plusieurs mois, absence de périodes sèches de longue durée. Ces conditions géologiques et climatiques sont extrêmement favorables à l’installation de milieux naturels très originaux : les tourbières.

    Les tourbières jouent un rôle dans le cycle de l’eau naturelle, à la fois réserve d’eau et éponge puisque les mousses stockent l’eau, et épuration de l’eau par la tourbière qui joue le rôle de filtre.

    Ces milieux naturels abritent également de nombreuses espèces végétales et animales, insectes et oiseaux qui sont pour certaines protégées.

    Le programme Life Tourbière du Jura vise à réhabiliter leurs fonctions naturelles de purificateur et régulateur des masses d'eau, de puits de carbone qui absorbe les gaz à effet serre, de créateur de biodiversité remarquable.
  • Histoire et Patrimoine

    L'Espace des Mondes Polaires Paul-Émile Victor

    Les icebergs, les ours polaires, les manchots, les Inuits, les expéditions : l’Arctique et l’Antarctique évoquent à chacun d’entre nous des images, des légendes, des mots … Bien qu’éloignés géographiquement, les pôles font partie de notre culture. Unique en Europe, l’Espace des Mondes Polaires – Paul-Émile Victor propose à tous une immersion complète dans cet univers fascinant : la patinoire devient alors une évocation de la banquise tandis que le musée convie les visiteurs à une exploration complète des mondes polaires. Au moment où les pôles sont à la fois devenus des milieux fragilisés, des territoires très convoités et des observatoires privilégiés de l’état de santé de notre planète, ce nouvel équipement ouvert en début d’année 2017 se positionne comme le centre culturel et ludique de référence avec pour mission de sensibiliser les publics tout en leur offrant un moment de détente.

    En savoir plus : http://www.espacedesmondespolaires.org/

  • Faune

    Hibou – Chouette

    Dans notre forêt vivent aussi le hibou moyen-duc et la chouette de Tengmalm. Ne les confondez pas: les hiboux (mâles et femelles) ont des aigrettes, tandis que les chouettes n'en ont pas! Les aigrettes sont de petites touffes de plumes, à ne pas confondre avec des oreilles !

    Ces oiseaux sont des rapaces qui avalent leurs proies « tout rond » mais ne peuvent pas digérer les os, les poils... Alors ils recrachent des pelotes de réjection, à ne pas confondre avec des crottes.
    Le saviez-vous? Chouettes et hiboux savent faire pivoter leur tête à presque 360°.

    Le saviez-vous ? SAPIN PRÉSIDENT :
    Dans de nombreuses forêts du Jura existe un sapin président. Cet arbre est choisi pour sa taille et son diamètre important, et est élu lors d’une cérémonie officielle. Il restera le sapin président jusqu’à sa mort naturelle.

  • Faune

    Le Grand Tétras

    Le Grand Tétras est menacé de disparition, on ne trouve plus qu'une centaine d'individus dans la forêt du Haut-Jura. C'est pour cela que certains secteurs de la forêt du Haut-Jura ne sont pas totalement accessibles aux périodes où cet oiseau est le plus fragile (15 décembre au 30 juin). Cet oiseau aussi appelé coq de bruyère mange des aiguilles de sapin. Tout comme la neige et l'épicéa, le Grand Tétras est le symbole de notre village Prémanon, comme on le voit sur le blason du village.


    Le saviez-vous ? CHANGEMENT CLIMATIQUE :
    Le changement climatique peut entrainer des modifications importantes des conditions de vie des différentes espèces. Ce phénomène global intervient en plus de nombreux facteurs impactant la biodiversité forestière (destruction et fragmentation des habitats, augmentation de la pression humaine, etc…). Pour agir, les forestiers et les structures de protection de l'environnement mettent en place certaines actions : adaptation de la gestion forestière, limitation d'accès à certaines périodes, communication auprès du grand public …
  • Faune

    Terriers

    Guettez les terriers, ils sont nombreux dans la forêt. Le blaireau est un bon fouisseur, il creuse des terriers gigantesques. Chaque chambre est remplie d'herbe sèche. Le renard n'est pas si bon fouisseur alors le blaireau accepte de cohabiter avec lui. Dans le terrier, ces animaux cherchent un abri pour y dormir mais surtout pour cacher leurs petits et des réserves de nourriture.

    Le saviez-vous ? PARTAGE D'UN MILIEU COMMUN :
    La forêt est un milieu partagé, en équilibre avec de nombreux écosystèmes. Toutes les personnes agissant en forêt sont garantes de cet équilibre et se doivent de le conserver pour préserver ce milieu magnifique. 
  • Faune

    Traces

    Dans la forêt vivent des animaux sauvages, difficiles à apercevoir. Ils ont peur et se cachent dès qu'ils nous entendent. Mais si vous êtes attentifs, vous pourrez trouver leurs traces: des crottes, des empreintes, des poils et des plumes ...

    - Empreintes de sabots : chamois, chevreuil ou cerf ?

    - Empreintes avec des coussinets : celles du renard et du chien laissent visible les griffes, qui sont par contre rétractiles chez le lynx.

    Le saviez-vous ? BIODIVERSITÉ :
    Les milieux forestiers sont des réservoirs de biodiversité. La conservation d'habitats diversifiés et favorables à l'ensemble des espèces passe par le maintien d'une diversité d'essences forestières, une diversité d'étages de végétation (horizontale et verticale) et un respect de la dynamique forestière.

  • Faune

    Le Pic noir et le coucou

    Dans notre forêt vivent deux oiseaux faciles à observer ou à entendre: Le pic noir a une crête rouge sur la tête. Il fait des trous dans le bois pour se nourrir des insectes xylophages. Il est capable de frapper 20 fois par seconde. Le pic s'est bien servi dans cet épicéa ! Vous reconnaîtrez facilement le chant du coucou ! En revanche, savez-vous que le coucou a un comportement un peu étrange avec ses poussins : il ne s'en occupe pas du tout !

    Le saviez-vous ? BOIS MORT :
    Si les forestiers utilisent le bois produit en forêt, ils en laissent une partie sur place. Les feuilles, branches et bois morts sont une source de nourriture pour les insectes xylophages et permettent de renouveler la matière organique du sol. 
  • Faune

    Le Bec croisé des sapins

    Il escalade les branches à la manière des perroquets en s’aidant de son bec croisé. Côté plumage, le mâle arbore une couleur rouge brique avec les ailes et la queue brune. La femelle est quant à elle de couleur olive sur le dos, et jaunâtre sur le ventre. Il se nourrit essentiellement de graines de conifères. C’est la nourriture qui guide les comportements de cette espèce ; lorsque celle-ci manque, il peut quitter brusquement son habitat pour trouver un milieu plus favorable. Cet oiseau des montagnes niche au cœur de l’hiver, malgré la rudesse du climat, pour s’adapter à la période de fructification des épicéas.
  • Point de vue

    Point de vue sur le Mont Fier

    Le Mont Fier semble défier les règles de la morphologie du relief jurassien. Par définition, un mont est formé par un anticlinal (pli convexe vers le haut) et un val par un synclinal (pli convexe vers le bas). L’observation des strates calcaires qui composent la falaise du Mont Fier montre les caractéristiques d’un synclinal peu prononcé. Ce promontoire rocheux isolé entre deux dépressions est l’exemple unique de synclinal perché jurassien.
  • Point de vue

    Belvédère des Maquisards - La bataille du Turu

    Comme son nom le laisse supposer, ce lieu est dédié à un épisode marquant de la fin de la seconde Guerre Mondiale. Outre l’approche historique du panneau d’interprétation présent sur le site, ce belvédère offre un large point de vue sur la cluse de Morez.

    Fin août 1944, sur l’actuelle Route Nationale 5, en face du belvédère des Maquisards, un convoi de soldats allemands aguerris par cinq années de conflit monte en renfort défendre le Fort des Rousses, assiégé par des maquisards. Arrivé un peu avant le Turu, le convoi se fait violemment mitrailler à l’arme automatique depuis deux points : la Berthole, une terrasse en hauteur située à 400m à vol d’oiseau, tenue par les maquisards de la section CAMBRONNE, et la Roche, qui sera appelée plus tard le belvédère des Maquisards, à 800m, par la section ROBERT. Les deux groupes font partie des camps CYRUS. Leur action vise à empêcher le convoi de prendre à revers leurs amis qui en ce moment même prennent d’assaut le Fort des Rousses. Les allemands ripostent, des camions explosent et la fusillade dure toute la journée. Vers 17h un jeune maquisard, Hugues Bassano, surnommé Zato, reçoit un éclat de balle et meurt peu de temps après. Une stèle honore sa mémoire.
  • Histoire et Patrimoine

    Morez

    Nichée à 702 mètres d’altitude, Morez possède les avantages d’une ville mais aussi le calme et la douceur que lui confère la nature environnante. Sa particularité est d’être une ville à la montagne. Traversée par la rivière Bienne et entourée d’un écrin de verdure, Morez offre un cadre de vie privilégié et un terrain de jeux aux amateurs de sports de plein air, avec des circuits de randonnée à pied, à vélo et des spots de via ferrata et d’escalade. Au 15ème siècle, toutes les Communes du Haut-Jura étaient peuplées depuis longtemps, alors que Morez, situé  dans ce qu’on appelait la “Combe Noire” selon la tradition, dormait encore, ignorée, déserte, dans son décor sauvage de forêts et de rochers, traversée par la Bienne. C’est au début du 16ème siècle que commence réellement l’histoire de Morez. Nichée au cœur de la montagne, Morez doit sa naissance principalement à l’idée d’utiliser la force de l’eau qui s’écoule dans le lit de la Bienne. Elle fera fonctionner d’abord des moulins à grains et plus tard des forges, des clouteries et des scieries. Au milieu du 17ème siècle apparaît l’industrie de l’horlogerie monumentale et comtoise qui jouera un rôle économique important pour la région. Dès le 18ème siècle, arrive l’émaillerie à côté de ces nombreuses industries déjà variées à Morez. Cette technique servait à habiller les cadrans des horloges comtoises. Au cours du 19ème siècle le travail du métal se diversifie, la lunetterie fait son apparition. Morez devient le centre mondial de la lunetterie et exporte ses lunettes aux quatre coins du monde. Aujourd’hui, Morez est toujours la capitale de la lunetterie française, reconnue par la qualité de son savoir-faire, l’ingéniosité et la créativité de ses lunetiers. A découvrir, le Musée de la Lunette, la Maison de l’Émail, le circuit de découverte du patrimoine industriel.
  • Point de vue

    Le balcon des Crottes

    Le panorama ici est partagé entre trois entités au caractère marqué : les paysages agricoles du bas de la vallée de Bellefontaine, les espaces urbains et industriels de Morez et des bords de la Bienne, et enfin les masses boisées du Risoux et des reliefs surplombant Morez. (François Wattellier/ Oxalis / ARCADE)
  • Histoire et Patrimoine

    Église de Morbier

    L’horloge de l’église, datant de 1840, est «une horloge à triple quart qui indique le cours de la lune dans une petite boule bi-colore placée au-dessus du cadran principal. Le tracé de l’équation solaire fut gravé sur la façade de l’église en 1842 par Pierre Claude Paget. Ce système sera abandonné avec les chemins de fer qui nécessiteront l’usage d’un temps universel» (M.P. Renaud, 2006).
  • Lacs et Rivières

    Trou Bleu

    Promenade insolite de 3 km avec ses passerelles himalayennes. Itinéraire de découverte pour comprendre la vie de la rivière, l’histoire d’une des plus anciennes tréfileries franc-comtoise, la géologie et la circulation de l’eau en milieu calcaire, la construction de la voie de chemin de fer… autant d’éléments présentés tout au long d’un site naturel qui, après avoir subi les agressions de l’homme pendant des décennies, a été réhabilité pour le plaisir de tous. 

    Vous découvrirez également la diversité de la flore locale en parcourant  le sentier botanique. Un des secrets les mieux gardés de la Bienne, à hauteur de Morez, qu'on n'atteint qu'en descendant au fond des gorges, via une passerelle, est la Doye Gabet, que tout le monde connaît mieux sous le nom de "Trou bleu". Ce profond gouffre à l'eau digne d'une lagune est une résurgence des lacs de Bellefontaine des Mortes, situé en amont à plusieurs kilomètres. Les expéditions spéléologiques réalisées à ce jour ont exploré le siphon du trou bleu jusqu'à -77mètres de profondeur, à 320 mètres de l'entrée. Il est un élément incontournable pour qui veut suivre le cours de cette rivière !
  • Flore

    Les pelouses sèches

    Les Genévriers, aussi appelés «poivre du pauvre» témoignent de la sécheresse de ce sol pauvre et calcaire caractéristique des pelouses sèches. La dénomination même de «pelouse sèche» désigne un pré sec soumis à des conditions d’aridité une partie de l’année. Cette sécheresse n’est pas nécessairement liée à l’insuffisance des précipitations. C’est surtout la nature du sol qui entre en jeu : drainant (réserves en eau limitées), peu épais, pauvre en éléments nutritifs, et exposé au soleil.
  • Histoire et Patrimoine

    Les cuisiniers de la Ligne des Hirondelles

    Les paysages et les ouvrages de la ligne ferroviaire, qui dessert le Haut-Jura, aujourd’hui Ligne des Hirondelles, ont contribué à bâtir l’histoire de ce qui fut une véritable aventure humaine. Elle a vu le jour grâce au génie et à la ténacité des hommes qui posèrent, entre 1860 et 1912, cent vingt trois kilomètres de voies, percèrent trente six tunnels, édifièrent dix huit viaducs dont les plus célèbres ont permis de relier Morbier à Morez. Concurrencée par la route, la ligne a perdu l’essentiel de sa dimension économique d’alors, mais se découvre une vocation touristique. Les maisons appelées les Cuisiniers sont ainsi nommées en mémoire des cuisines installées pour nourrir les ouvriers de la ligne ferroviaire édifiée au début du XXe siècle. En savoir plus sur la Ligne des Hirondelles: www.saint-claude-haut-jura.com/ligne-hirondelles.html
  • Histoire et Patrimoine

    Le tunnel de la Gouille au Cerf

    Remarquez la tête d’entrée du tunnel ferroviaire de Lézat, dit tunnel de la Gouille-au-Cerf, long de 1742 m, percé entre 1906 et 1911; c’est le plus long des ouvrages d’art – 9 viaducs et 18 souterrains – de la ligne entre Morez et Saint-Claude, dernière portion de la ligne d’Andelot – La Cluse inaugurée le 10 août 1912. Aujourd’hui la ligne porte le nom de Ligne des Hirondelles, tant elle est aérienne de par ses viaducs et ses courbes dans la montagne jurassienne. En savoir plus sur la Ligne des Hirondelles: www.saint-claude-haut-jura.com/ligne-hirondelles.html
  • Milieux naturels

    Gorges de la Bienne - Lezat

    Dans les gorges de la Bienne, l’action érosive fut telle qu’elle a entaillé profondément le plancher structural de sa vallée pour y façonner des gorges resserrées que les voies de communication ne parviennent pas à emprunter d’une manière continue. De ce fait, la Bienne contribue à isoler plus qu’à relier Morez.  Saint-Claude constitue le point de concours de plusieurs vallées adjacentes tout aussi encaissées que la Bienne, les gorges du Flumen en sont l’exemple le plus saisissant. En raison des contraintes physiques dont il procède, le paysage s’organise d’une manière singulière ; si l’impression d’encaissement est constante, elle se marque d’un contraste fort entre les défilés sauvages où la nature s’offre en spectacle et les sillons urbains qui concentrent une population industrieuse. Les gorges de la Bienne, avec un dénivelé moyen d'environ 500 m, font figure de véritable canyon. Elles sont presque rectilignes en aval de Lézat jusqu'à la Rixouse, villages que l'on aperçoit à flanc de versant. La forêt semble omniprésente en versant ubac. Mais, en adret, de larges clairières se sont établies en profitant de très relatifs replats.
  • Milieux naturels

    Tourbière des Douillons

    La tourbière des Douillons, d'une surface de 21 hectares, est apparue il y a environ 7 000 ou 8 000 ans, sur les rives d'un petit lacs, comme en témoignent les coquilles de mollusques aquatiques trouvés dans les sondages, sous la tourbe. Son développement a fini par le combler intégralement. Les forts suintements en provenance du versant ont également favorisé l'accumulation de tourbe sur la pente, lui conférant une topographie originale. A partir des années 1850 et jusque dans les années 1970, la tourbe a été exploitée, d'abord pour le chauffage domestique, puis pour fournir de la tourbe horticole. Dans les années 1960, comme dans de nombreux autres milieux humides du massif, un vaste réseau de drainage a été creusé, interceptant les suintements et évacuant également les eaux de surface. Ces travaux avaient pour but d'étendre les zones agricoles. Cet assèchement de surface a accéléré la fermeture du milieu en permettant aux saules et aux épicéas de se développer. Toutefois, certaines zones préservées accueillent encore des milieux de bas-marais d'une grande richesse faunistique et floristique. D’importants travaux de réhabilitation ont été menés par le Parc du Haut-Jura en 2016 pour redonner à la tourbière un fonctionnement plus naturel. Depuis, les résultats sont déjà probants, notamment pour les libellules avec le développement d'une espèce rare et menacée au niveau européen, la Leucorrhine à gros thorax (Leucorrhinia pectoralis).
  • Flore

    La Callune

    Ses racines produisent des sécrétions toxiques qui limitent l’implantation d’autres espèces. Elle est souvent appelée fausse bruyère.
  • Flore

    L'Airelle des marais

    Cette fausse myrtille apprécie les milieux légèrement acides, c’est pourquoi on la trouve dans les tourbières bombées ou en cours d’assèchement. Ses baies comestibles, à maturité en milieu d’été, sont moins sucrées que celles de la myrtille.
  • Faune

    Le Cuivré de la bistorte

    C’est un papillon typique des zones boréales, que l’on peut trouver ici! Les adultes volent essentiellement en mai et début juin. Les femelles pondent en se glissant à reculons sous les feuilles de la Renouée de la bistorte. La chenille effectue tout son développement sur la face inférieure de cette feuille.
  • Flore

    La Linaigrette

    Leur houppe soyeuse ne correspond pas au stade de la fleur, mais à celui du fruit : les aigrettes qui la constituent servent au transport des graines par le vent.
  • Flore

    Le Pin à crochet

    Dans le Jura, on le trouve presque exclusivement en tourbière : sa silhouette touffue, ses aiguilles courtes et groupées par deux, le crochet situé sur les écailles de ses cônes sont les caractères permettant de l’identifier.
  • Milieux naturels

    Tourbière du Bief de Nanchez

    Laissez-vous guider: vous n’avez qu’à suivre le sentier de découverte des tourbières aménagé par le Parc National Régional du Jura pour mieux connaître la richesse de ce milieu humide. Traversez la forêt, cheminez sur un parcours en caillebotis, découvrez et observez les plantes propres à ce milieu grâce aux panneaux d’information qui le jalonnent. Ici, le milieu acide, froid et humide favorise l’épanouissement de plantes comme l’orcette, la myrtille, la callune, les sphaignes, l’andromède sous-arbrisseau protégé, le saule à cinq-étamines ou encore les pins à crochets. Vous pourrez varier les découvertes au gré des saisons. C’est quoi exactement, une tourbière? «Une tourbière se caractérise par un sol constamment gorgé d’eau, où se forme et s’accumule de la tourbe, une sorte de litière constituée de la végétation morte, mal décomposée du fait de l’absence d’oxygène»(www.life-tourbieres-jura.fr). Ce milieu d’un grand intérêt écologique est aussi exigeant pour les espèces qui y vivent, qui doivent s’adapter à des conditions de vie particulières (omniprésence de l’eau, climat plutôt froid et composition chimique du sol).
  • Point de vue

    Belvédère Sur le Fort

    Déjà porté sur la carte de 1835 sous le vocable « La Roche du Fort», le belvédère, défriché il y a quelques années, s’ouvre sur la Combe d’Anchey (Prénovel-Les Piards), le Bief de Nanchez et la tourbière. Au sud-est, se dévoile la Haute-Chaîne du Jura de la Dôle au Reculet.

    Au pied du Belvédère, plusieurs entonnoirs, dont l’un est très visible à proximité de la route, forment des trop-pleins lors des crues. Lorsque les scieries situées à l’aval fonctionnaient, les usiniers tentaient de les boucher afin de conserver assez d’eau pour leurs roues hydrauliques. Quel que soit son débit, le bief se perd dans le karst derrière le hameau de Chaux-des-Prés. Ses eaux rejaillissent 27 km plus loin, dans la vallée de la Bienne.
  • Histoire et Patrimoine

    Le couronnement des murets

    Le faîtage des murs en pierres sèches, ou couronnement, permet de maintenir et de stabiliser les parements (parties visibles d'un mur). Sans quoi les pierres, notamment du haut, finiraient par tomber. Ici, on peut observer une technique de faîtage où de grandes pierres plates relativement fines, appelées lauses, sont posées verticalement, et sont souvent stabilisées par des cales dans les intervalles.
  • Histoire et Patrimoine

    Atelier de tournerie

    Plus qu'un lieu de travail, un abri rudimentaire pour les artisans, l'atelier est, pour les gens qui l'ont occupé, un lieu investi, à la fois intime et public.
    Entre les outils usés, sur les plans de travail où des sciures de bois sont repoussées d'un coup de paume, c'est là que s'est construit le savoir-faire dans la clarté des grandes fenêtres poussiéreuses.

Description

Depuis Lamoura prendre la D25 qui borde le lac. Route assez large avec un trafic modéré, puis à Prémanon descente sur une route étroite, raide et sinueuse jusqu’à Morez (8 km à 5%). Restez vigilant. Traverser Morez pour rejoindre la D126, petite route sous le viaduc de la ligne ferroviaire des Hirondelles, très petite route fermée à la circulation le week-end. Puis montée très raide (passage à + 10 % sur 2 km) entre Lézat et les Mouillés avant de rejoindre Prénovel par les petites départementales.

Infos pratiques :
• Tous services sur Lamoura, Prémanon, Morez
• Gare accessible à Morez
• Hébergements disponibles sur la Station des Rousses, Morez, lac de l’Abbaye, Prénovel
• Borne de recharge VAE en libre accès à l’office de Tourisme Haut-Jura Morez
• Réparation vélo à Bois d’Amont et Morbier
  • Départ : Lamoura
  • Arrivée : Prénovel (Nanchez)
  • Communes traversées : Lamoura, Prémanon, Les Rousses, Hauts de Bienne, Morbier, Nanchez et Grande-Rivière-Château

Profil altimétrique


Zones de sensibilité environnementale

Le long de votre itinéraire, vous allez traverser des zones de sensibilité liées à la présence d’une espèce ou d’un milieu particulier. Dans ces zones, un comportement adapté permet de contribuer à leur préservation. Pour plus d’informations détaillées, des fiches spécifiques sont accessibles pour chaque zone.

Grand tétras

Le Grand Tétras est une espèce emblématique des forêts de montagnes françaises. Son apparence et son comportement font de lui un oiseau très atypique. Pouvoir l’observer relève d’un vrai défi, tant cet oiseau est discret, mais s’avère être un souvenir mémorable.

En hiver, son activité est réduite au minimum. Il passe la quasi-totalité de la journée perché dans un arbre et consomme uniquement des aiguilles de sapin. Une nourriture très peu énergétique. Cette période est critique pour sa survie. Un oiseau subissant un dérangement régulier va puiser dans ses maigres réserves et finir par en subir les conséquences. Sa sensibilité à la prédation aura augmenté, ou bien il dépérira simplement à cause du manque d’énergie. Une autre période critique prend place du printemps au début de l’été avec la couvaison. Si la poule est surprise plusieurs fois, elle va abandonner le nid et laisser ses poussins seuls, sans protection. La survie des jeunes étant déjà très faible naturellement, ce phénomène accentue, d’autant plus, ce risque de mortalité chez les jeunes oiseaux.

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Grand tétras en période de nidification sont principalement les pratiques sportives terrestres comme la randonnée, le ski, le VTT.
Domaines d'activités concernés :
Manifestation sportive, Terrestre
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuindéc.
Contact :
Parc naturel régional du Haut-Jura
29 Le Village
39310 Lajoux
03 84 34 12 30
www.parc-haut-jura.fr

Arrêté préfectoral de protection des biotopes des Forêts d’altitude du Haut-Jura

 Ces zonages réglementaires sont mis en place pour garantir le maintien de ces forêts représentant l’habitat de nombreuses espèces protégées du massif : Grand Tétras, Gélinotte des bois, Petites chouettes de Montagne, Lynx d’Europe etc…

La réglementation concerne principalement la période du 15 décembre au 30 juin et organise / limite la fréquentation / les activités au sein de ces forêts.

Respecter cette réglementation c’est participer à la protection de ces formidables forêts, et peut être la chance d’observer l’une de ces espèces emblématiques.



Domaines d'activités concernés :
Terrestre
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuindéc.
Contact :

Parc naturel régional du Haut-Jura
29 Le Village
39310 Lajoux
03 84 34 12 30
www.parc-haut-jura.fr/

RNR des tourbières du Bief du Nanchez

La Réserve naturelle régionale des Tourbières du Bief du Nanchez représente 49 hectares et toute une mosaïque paysagère (milieux prairiaux, forestiers et tourbeux). Situé au fond de la Combe du Nanchez, le complexe tourbeux est traversé par les cours d’eau du Nanchez et de Trémontagne. Inscrit au site Ramsar « Tourbières et lac de la montagne jurassienne », il constitue un ensemble caractéristique des tourbières du Haut-Jura.

> L’accès, la circulation et le stationnement des véhicules et engins, motorisés ou non motorisés, sont interdits sur le territoire de la Réserve Naturelle,
> Les chiens et animaux domestiques doivent être tenus en laisse à l’intérieur de la Réserve Naturelle. La circulation et le stationnement des chiens et animaux domestiques sont strictement interdits en dehors des sentiers balisés et voies réservées à cet effet,
> Sur l’ensemble de la Réserve Naturelle, le bivouac, le campement sous tente, dans un véhicule ou sous tout autre abri est interdit,
> Sur l'ensemble de la Réserve Naturelle, toute cueillette est interdite,
> La pratique des activités sportives ou de loisirs est interdite en dehors des itinéraires autorisés à la circulation et au stationnement des personnes.
> Les manifestations sportives ou de loisirs sont interdites sur l’ensemble du territoire de la Réserve Naturelle. Toutefois, des dérogations peuvent être accordées par le (la) Président(e) du Conseil régional après avis du Comité Consultatif et du Conseil Scientifique Régional du Patrimoine Naturel.
Domaines d'activités concernés :
Aerien, Aquatique, Manifestation sportive, Souterrain, Terrestre, Vertical
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuinjuil.aoûtsept.oct.nov.déc.
Contact :
Conservateur : Laurane Palanchonl.palanchon@parc-haut-jura.fr Parc Naturel Régional du Haut-Jura29 le village39310 LAJOUX03 84 34 12 30

APPB CORNICHES CALCAIRES - SOUS LE FOURG

FR3800859 - Corniches calcaires du département du Jura 
 
Espèces concernées : Faucon pèlerin, Hibou grand-duc, Tichodrome échelette, Harle bièvre, Grand Corbeau, Choucas des tours, Faucon crécerelle, Martinet à ventre blanc, Hirondelle des rochers et Hirondelle de fenêtre.  
 
Afin de garantir l'équilibre biologique des milieux nécessaires à la reproduction, l'alimentation, le repos et la survie de l'espèce concernée, il est instauré un arrêté préfectoral de protection de biotope sur les falaises de Sous le Fourg sur la commune de Haut-de-Bienne. 
 
Dans ce périmètre, est interdit pendant la période de reproduction (du 15/02 au 01/07) : 
 
   - Le survol à moins de 150 m des parois rocheuses part tout aéronef, y compris engins volant téléguidé 
   - La pratique de l'escalade, y compris la descente en rappel 
   - Les activités de canyoning et de spéléologie 
   - La pratique de toute activité bruyantes (motorisation, sonorisation) 
  
Merci d'éviter le secteur pour permettre la reproduction des espèces. 
Domaines d'activités concernés :
Aerien, Souterrain, Vertical
Périodes de sensibilité :
févr.marsavr.maijuin
Contact :
LPO BFC - DT Franche-Comté 
Mail : franche-comte@lpo.fr  
Tel : 03 81 50 43 10 
Site : www.bfc.lpo.fr 

APPB CORNICHES CALCAIRES - MOREZ SUD

FR3800859 - Corniches calcaires du département du Jura 
 
Espèces concernées : Faucon pèlerin, Hibou grand-duc, Tichodrome échelette, Harle bièvre, Grand Corbeau, Choucas des tours, Faucon crécerelle, Martinet à ventre blanc, Hirondelle des rochers et Hirondelle de fenêtre.  
 
Afin de garantir l'équilibre biologique des milieux nécessaires à la reproduction, l'alimentation, le repos et la survie de l'espèce concernée, il est instauré un arrêté préfectoral de protection de biotope sur les falaises de Morez Sud sur la commune de Haut-de-Bienne. 
 
Dans ce périmètre, est interdit pendant la période de reproduction (du 15/02 au 01/07) : 
 
   - Le survol à moins de 150 m des parois rocheuses part tout aéronef, y compris engins volant téléguidé 
   - La pratique de l'escalade, y compris la descente en rappel 
   - Les activités de canyoning et de spéléologie 
   - La pratique de toute activité bruyantes (motorisation, sonorisation) 
  
Merci d'éviter le secteur pour permettre la reproduction des espèces. 
Domaines d'activités concernés :
Aerien, Souterrain, Vertical
Périodes de sensibilité :
févr.marsavr.maijuin
Contact :
LPO BFC - DT Franche-Comté 
Mail : franche-comte@lpo.fr  
Tel : 03 81 50 43 10 
Site : www.bfc.lpo.fr 

Lieux de renseignement

Jura Tourisme

17 rue Rouget de Lisle, 39009 LONS-LE-SAUNIER

https://www.jura-tourism.com/sejour@jura-tourism.com03 84 87 08 88

Accès routiers et parkings

Depuis Saint-Claude, prendre la direction de Septmoncel par la D436. Continuer sur la D25 jusqu'à Lamoura puis rejoindre le lac.

Stationnement :

Parking du lac de Lamoura

Voir sur jura-tourism.com


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